Voici le tout premier article d’une série à propos de notre voyage d’un mois et demi au Monténégro et au Kosovo sans voiture ni avion. Au printemps dernier, après une succession de trains, ferry et bus, entrecoupés de très agréables pauses à Bologne, Split et Dubrovnik, nous entrions au Monténégro. Et plus précisément par son gosier, les fameuses bouches de Kotor.
Notre bus navigue paisiblement entre les pins parasols et les cyprès, lorsque nous découvrons une première baie. Elle se resserre et, tandis que nous pensons en atteindre le bout, elle s’élargit à nouveau sur un deuxième « fjord » encore plus majestueux, cerné de montagnes et constellé de villages.
La douce caresse d’une étape à Perast
Nous choisissons comme première halte au Monténégro le village de Perast, petit attroupement de maisons blanches et de palais vénitiens posés à quelques pas des clapotis de l’eau.
Coupable d’être trop beau, le village s’emplit de touristes le jour et pffffiout, se dégonfle le soir. Nous suivons le conseil de notre guide papier en passant une nuit sur place. Les locaux ressortent alors de chez eux et récupèrent l’exclusivité de leurs bancs avec vue.
Il reste bien quelques Mercedes devant les hôtels chics du rivage, mais il suffit de faire quelques pas derrière pour trouver entre les vieilles bâtisses des Zastava rouillées, ainsi que des tables improvisées, des pots de plantes éparpillés, des chats ensommeillés… un écosystème que nous trouvons aussi charmant que le bord de l’eau.
Ravis au coucher, nous nous réveillons sur un nouvel enchaînement de petits plaisirs.
Astucieux, les habitants de Perast ont incliné l’arrière de leur village afin d’offrir d’autres angles.
Nous nous perdons dans des escaliers avec ou sans issue et débusquons notre plus belle vue sur la baie de Kotor depuis le parvis de l’église Notre-Dame du Rosaire.
Difficile de ne pas remarquer deux petites îles face à Perast. L’une est un cimetière reconnaissable à ses cyprès (il y a toujours des cyprès dans les cimetières, pas vrai ?). L’autre est une île artificielle.
Durant des décennies, les têtus marins du village ont jeté à l’eau des pierres jusqu’à faire émerger une île, puis ont continué de déménager des pierres pour y bâtir une église : Notre-Dame du Rocher.
Désormais les marins transportent… les touristes (pour 5€ par personne).
L’intérieur de l’église est la partie surprenante de l’îlot, en commençant par le plafond peint qui lui vaut le surnom de « Chapelle Sixtine du Monténégro ». C’est exagéré, nous dirions plutôt une chapelle quatre ou cinqtine maximum. Quant aux murs, ils sont jonchés de plaquettes d’argent, autant de tentatives de marins d’acheter les bonnes grâces de Marie.
De retour sur la (vraie) terre ferme, un dernier crochet nous mène à la mini plage de Perast, où les bronzeurs sont déjà bien installés. Et hop, nous grimpons dans le bus pour Kotor.
Conseils pratiques pour visiter Perast
Venir à Perast depuis Dubrovnik
Comptez environ 2h10 de bus et 25€ par personne pour atteindre Kotor. Le site GetByBus recense la plupart des compagnies et propose quatre départs par jour. Notez que les bus passent par Perast mais sans marquer l’arrêt. Vous devrez prendre un second bus de Kotor à Perast.
Bus entre Kotor et Perast
Le bus de la Blue Line s’attrape sur la route principale de Kotor soit d’un côté soit de l’autre des fortifications. Il passe chaque heure vers Xh25, sauf le dimanche où il zappe les heures impaires. Tarif 1€50.
Dormir à Perast
Loger à Perast a un certain coût, offre restreinte oblige ! Nous avons limité la casse en dégotant un petit appartement sans vue mais avec terrasse chez Bluemarine (~50€)i. Il est idéalement situé et la sympathique gérante peut garder les bagages si besoin.
Il ne nous manquait que la vue sur la baie pour être au paradis. Avec plus de budget, vous pouvez viser par exemple l’hôtel Admirali qui propose plusieurs chambres avec vue sur mer.
Restaurants à Perast
Pas besoin de farfouiller longtemps, tous les restaurants sont au bord de l’eau. Nous recommandons :
Kotor, fort belle et for… tifiée
Kotor, notre étape suivante, n’est qu’à une demie bouche de Perast. Nous aurions pu rester à Perast et visiter Kotor à la journée, mais la perspective d’échanger notre rez-de-chaussée contre ce studio avec vuei nous ravit. Et quelle vue !
Nous atterrissons à trois minutes à pied d’une longue promenade qui fait office de rive, agrémentée de nombreuses terrasses et d’une ribambelle de tout petits bateaux.
Il suffit de suivre doucement la jetée pendant dix minutes pour atteindre la vieille……… la vieille……… euh… attendez. Pause. VOUS AVEZ VU CE MONSTRE ???!!!??!
Tels des hippopotames dans une flaque, les paquebots de croisières s’invitent au fond des bouches de Kotor et se garent le nez dans les murailles. (Ironie du sort, notre hôte nous révèle être capitaine de l’un de ces mastodontes !)
La vieille ville de Kotor
S’il vous prend l’envie de tourner un film médiéval au Monténégro, n’hésitoyez point, accourez à Kotor. Première caractéristique : ses fortifications. Après moult attaques de pirates, la ville a fini par se protéger derrière un rempart triple épaisseur.
Sa largeur est telle que le chemin de ronde propose un jardin arboré, ainsi que de superbes vues (sur un paquebot MSC si vous n’avez pas de chance).
À l’intérieur des murs, se cache l’autre particularité de Kotor : un entrelac de ruelles étroites où les vieilles pierres sont reines.
Ah non pardon, ce sont les chats les vrais maîtres des lieux. Ils sont absolument partout, avec une affection particulière pour les bancs publics. Pourquoi les humains seraient-ils prioritaires ?
Une particularité de Kotor est d’être située sur la ligne de séparation officielle entre l’Occident devenu catholique et l’Orient devenu orthodoxe. Les deux types d’églises sont facilement différentiables, mais il y eut une période où popes et prêtres se les partageaient selon un emploi du temps établi.
Du côté ortho, nous visitons l’église Saint-Nicolas, sous les yeux sévères d’énormes tableaux.
Côté catho, notre tentative d’admirer la cathédrale Saint-Tryphon se heurte à l’heure de fermeture. Juste le temps d’apercevoir de jolis lustres (entrée 3€).
S’il y a une chose qui met toutes les croyances d’accord, c’est le charme des ruelles. Vers la porte principale, elles sont clinquantes et commerçantes. Mais n’hésitez pas à vous perdre sans fil d’Ariane et à explorer le fond de la cité, plus calme et plus cabossée, avec des mauvaises herbes entre les murs.
Les placettes portent des noms comme place de la Salade, place de la Farine, place du Lait, en référence aux anciens marchés qui s’y tenaient. Aujourd’hui, cela donnerait place des Cartes Postales, place des Céramiques…
… et de nombreuses places des Verres ou places des Assiettes. Des terrasses s’agrippent partout, aux rares coins de trottoir libres et s’animent en fin de journée, ce qui ajoute à Kotor quelques points de sympathie supplémentaires.
Si votre dernier verre vous mène au crépuscule, vous découvrirez Kotor dans sa tenue de soirée, illuminée par des lanternes.
Et pour admirer ou rapporter des spécialités des Balkans, c’est au marché qu’il faut se rendre. Une bouteille de rakija artisanale par exemple, parfaite pour désinfecter les plaies.
Il nous reste deux conseils légèrement sportifs à partager, et ensuite nous vous laissons vaquer à vos occupations.
Le fort de Kotor : montée haletante contre vue captivante
Notre avant-dernier conseil offre une perspective totalement différente sur les incroyables paysages des bouches de Kotor. Il s’agit des 1300 marches qui mènent au fort. C’est clairement sportif, mais les fleurs omniprésentes et les vues de plus en plus plongeantes fournissent le courage nécessaire.
Ici encore, les chats sont chez eux. Ils observent ces drôles de bipèdes traverser leur salon en haletant dans un sens, en dévalant dans l’autre.
Après cinquante minutes de grimpette, les ruines de la fortification offrent un belvédère assez sensationnel !
Unique bémol, le tarif déjà élevé lors de notre passage a bondi à 15€ en 2024. Jetez un œil à des applis telles que Wikiloc ou Maps.me pour repérer des randonnées alternatives, plus longues mais gratuites.
Balade à vélo entre Kotor et Dobrota
Autre idée de promenade autour de Kotor : nous recommandons fortement le vélo pour une virée au bord de l’eau. Nous avons la chance que notre hôte nous en prête, mais il est possible de trouver des loueurs de vélos. Nous nous contentons d’une courte distance jusqu’au village de Dobrota, savourée en pédalant le plus lentement possible.
Ce bout de côte était autrefois habité de nobles ou de capitaines de navires (c’est toujours le cas !), qui y ont laissé quelques palais et riches demeures. Plus récemment, les cafés et restaurants ont ajouté sur des morceaux de quais des terrasses aussi douces que la mousse de leurs cappuccinos. Impossible de résister à une pause !
Nous nous donnons comme objectif de pédaler jusqu’à l’église Saint-Eustache. Ne venez pas de loin juste pour elle, mais si vous y passez, pensez à admirer la mosaïque derrière le chœur.
Conseils pratiques pour visiter Kotor
Dormir à Kotor
Nous avons adoré notre logement, l’un des meilleurs de notre voyage au Monténégro : un studio bien cosy chez Apartments Peranovic 2 (~65€)i. Choisissez le dernier étage pour la meilleure vue. Le gérant est très accueillant, distille de judicieux conseils et prête des vélos. La vieille ville est à 15 minutes à pied, la mer à 3 minutes.
Manger à Kotor
La vieille ville regorge de restaurants, hélas leurs prix dépassent leur qualité. Nous avons trouvé notre adresse préférée à quelques pas des remparts, le Taraca Resto Bar. Les plats sont variés, les options végétariennes sont nombreuses et le service est sympathique, tout comme la terrasse au bord de la rivière.
Boire à Kotor
Là encore, les prix sont enflés dans la vieille ville. Si vous n’y prenez gare, vous pouvez vous retrouver à payer votre cocktail 18€. Nous recommandons la Old Winery pour goûter des vins locaux pas mauvais du tout (environ 7€ le verre).
Tivat et Porto Montenegro
Notre dernière visite dans les bouches de Kotor est le village de Tivat, rallié en bus le temps d’un après-midi. Le richissime propriétaire de la marina de Montecarlo à Monaco a soi-disant repéré depuis son hélicoptère une ancienne base militaire collée au village, l’a transformée en parking de luxe pour yachts et l’a rebaptisée Porto Montenegro. Il paraît que c’est mignon à voir.
C’est vrai que ce n’est pas moche, mais… nous ne faisons pas partie de la cible ! Nous ne voyons que des restaurants clinquants, des hôtels cinq étoiles, des Aston Martin, des agences yacht-immobilières, des palmiers fraîchement plantés et… un orage en approche !
Nous laissons passer l’ondée chez Kafeterija (qui sert d’excellentes boissons), puis rentrons. Selon nous Tivat n’est pas un incontournable des bouches de Kotor, mais si vous êtes motorisés, n’hésitez pas à faire le tour de toute la péninsule. Certains coins semblent charmants, notamment vers la pointe et Lepetane.
Atteindre Porto Montenegro
Bus de Kotor à Tivat
Le bus s’attrape au terminal de Kotor et les horaires sont disponibles en ligne. Comptez 3€ l’aller et 20 minutes de trajet. Puis ajoutez 15 minutes à pied pour atteindre la partie la plus intéressante de Tivat.
Notre avis sur la baie de Kotor
Les paysages de Kotor et de ses environs sont uniques et absolument magnifiques. Le revers de la médaille d’or de ce concours de beauté, c’est le tourisme de masse. Nous en avons peu souffert en mai, hormis les jours de croisières, en revanche nous l’avons subi sur les prix. C’est en nous écartant de la foule que nous avons savouré la dolce vita kotorienne, que ce soit à pied, à vélo ou en terrasses, mais toujours avec vue !
Conseils généraux sur les bouches de Kotor
Où loger parmi les différentes villes des bouches de Kotor
Vous l’aurez compris, nous recommandons soit Perast, soit Kotor.
Perast est adorable comme tout mais le village se visite rapidement, il y a peu de logements et les restaurants ne sont pas donnés. Une nuit peut suffire. Nous vous y recommandons notre Bluemarine (~50€)i, tout simple mais très bien, idéalement situé à deux pas de l’eau. Avec plus de budget, vous obtenez une vue chez l’hôtel Admirali (~95€).
Kotor propose beaucoup plus de choix. La décision principale que vous devrez prendre sera de loger dans le vieux centre ou à l’extérieur. Dans le premier cas, vous serez au cœur du charme des ruelles, mais vous paierez plus cher et aurez vue, au mieux, sur les chats de la gouttière d’en face. En vous éloignant, notamment en direction de Dobrota, les prix s’adoucissent, vous gagnez de belles vues sur la baie et vous profitez d’une ambiance un peu plus locale, avec des cafés au bord de l’eau. Nous recommandons fortement les Apartments Peranovic 2 (~65€ la nuit)i.
Enfin, une alternative non testée est de choisir le village de Muo (voir les offres sur Bookingi) sur la rive d’en face.
Randonner dans les bouches de Kotor
Nous hésitions à nous lancer dans une randonnée jusqu’au fort de Vrmac en passant par Muo, mais le mauvais temps nous a réorientés vers Tivat. L’altitude maximale est de 490m, presque le double de celle du fort de Kotor (280m). Si cela vous tente, voici l’itinéraire sur Wikiloc.
Se baigner à Kotor
Les minis quais d’amarrage sont si nombreux que les plages se font rares. Mais il en existe deux, ici et là.
Venir à Kotor et repartir en bus
Nous sommes arrivés de Dubrovnik (Croatie) et repartis vers Cetinje. Quel que soit votre circuit, la gare routière se situe à 10 minutes à pied du centre de Kotor et dessert de nombreuses destinations. Le site busticket4.me est particulièrement pratique pour connaître les horaires des grandes lignes, le nombre de places restantes, le prix, le lieu exact de départ et aussi pour réserver.
Esquiver les croisiéristes
Si vous êtes allergiques à la foule, évitez de visiter la vieille ville de Kotor les week-ends, et surtout les jours où d’énormes paquebots débarquent dans la baie. Le planning des croisières indique certains jours avec trois navires pour un total de 10 000 passagers. Vous imaginez le bazar dans les étroites ruelles !
C’est un bonheur de vadrouiller avec vous, merci beaucoup pour toutes ces descriptions et ces renseignements pratiques .
J’ai le projet de découvrir Albanie, Monténégro et Macedoine prochainement.
Belle continuation à vous !
Avec plaisir, merci à toi ! En voilà un beau projet de voyage 🙂 On recommande aussi d’ajouter Prizren (Kosovo) en chemin, c’est charmant comme tout !
C’est noté ! Mercii ! ☺️
Bonjour et merci pour ces partages pratiques, simples et précis…Des avis sans parti pris ! Cordialement
Merci !
Merci pour ces superbes photos et vos infos si pratiques et éclairantes. J’adore ces petites ruelles, leur atmosphère et je dois dire que j’y retrouve pour beaucoup l’ambiance des petites villes et villages grecques du Péloponnèse ou nous habitons depuis maintenant 14 ans et plus spécifiquement le sud et le Mani. Ici aussi, les choses changent car c’est devenu depuis quelques années une région touristique quoique encore épargnée par le tourisme de masse.Mais sans doute plus pour très longtemps…Heureusement il y aura toujours des coins un peu perdus, plein de charme et où l’on a encore l’impression d’être seuls au monde, et aussi ces petits cafés ou boire du café grec et déjeuner de mézzé entourés de vieux grecs buvant leur ouzo et le verbe haut, sans oublier bien sûr les chats, véritables maitres des lieux.
Oh là là, te lire nous donne très envie de retourner en Grèce. C’est clair qu’il y a un charme particulier dans cette région du monde. On comprend votre choix de vous y installer ! Pourvu que vous gardiez vos petits coins tranquilles le plus longtemps possible.
Tes jolies photos me ramènent 8 ans en arrière, en août 2016 quand le Monténegro et Kotor n’étaient pas des destinations à la mode, haha je me dis qu’on a eu raison d’en profiter, l’envie d’y revenir est toujours là…
Zut, on aurait dû y aller plus tôt ! On se dit ça pour tellement d’endroits du monde. En tout cas le reste du pays est bien moins visité, Kotor semble attirer une bonne partie des voyageurs de Croatie qui passent la frontière pour quelques jours. Merci pour les photos !
Quel plaisir de vous lire à chaque fois… Profitez de votre dynamisme, il nous permet de voyager aussi, ou du moins de rêver et c’est déjà ça. Et j’adore vos commentaires !
Bonne continuation
C’est gentil, merci beaucoup !
Chers fugueurs raisonnables
Je suis en train de préparer un voyage en Albanie – Macédoine du Nord – Bulgarie – Grèce pour mai et juin prochains et ressens le besoin
1) d’abonder dans le sens de tous ceux qui vous félicitent pour vos textes et photos,
mais surtout
2) d’exprimer mon admiration pour la qualité exceptionnelle de la structure et de la forme de votre site.
Vous êtes certes ouverts et créatifs, mais en plus bien structurés ! Je dis bravo! Cordialement
Merci Henri pour ce compliment que nous n’avions encore jamais reçu ! Et bravo à toi pour ce commentaire lui-même bien structuré 😉
Bonjour à tous les deux,
C’est toujours un plaisir de vous lire et d’être émerveillée par vos photos plus belles les unes que les autres !
J’avais hâte de découvrir votre article sur les bouches de Kotor ayant moi aussi passé quelques jours là bas et plus particulièrement dans le petit village de Rose au sein de la péninsule de Lustica.
Malheureusement, en y allant une semaine en août 2023, j’ai subi le tourisme de masse qui est venu perturber mon séjour… Un déferlement de bateaux de croisière à longueur de journée, des bouchons à n’en plus finir (3 heures pour se rendre à Kotor contre 35 minutes en temps normal) et des villages bondés de monde…
Malgré tout je garde un très bon souvenir des paysages magnifiques et également du village de Perast mais je déconseille fortement d’y aller durant la période estivale !!
Dans l’attente de lire vos prochains articles,
Bonne continuation ! 🙂
Bonjour Victoire,
Merci pour les photos et pour ton retour. Pfiou, on pressentait que c’était un peu chaotique, mais pas à ce point.
Nos prochains articles vont parler du Kosovo, mais nous revenons au Monténégro juste après.
À bientôt donc !
Coucou les fugueurs ! Voici des années que je lis votre blog passionnant, beau, drôle et de qualité, et voilà-t-y pas que vous parlez de Kotor ! Ca fait drôle de voir les lieux que je fréquente. En effet, c’est là où je vis depuis août 2021, pour mon plus grand bonheur ! J’ai la vue sur la baie, là où je vis (en hauteur).
Il est vrai que l’été est insupportable, surtout en 2023 qui a battu des records de monde et de bouchons cauchemardesques. Même les prix des denrées montent de 20 % pendant la saison haute (d’avril ou mai à octobre) et ensuite, redescendent pour remonter à la saison haute suivante. 15 € pour accéder à la rando au-dessus de Kotor, ils exagèrent ! C’était déjà 8 € il y a 2 ans et je trouvais abusé. On l’a faite en hiver et là, c’était gratuit, pas de gardien à l’horizon ^^ Je file découvrir votre article sur le Kosovo où je ne suis pas encore allée.
Coucou Marjorie,
Ah c’est drôle ! On espère que ce n’est pas trop l’enfer à cause des touristes et que tu arrives quand même à profiter en haute saison en connaissant les bons plans. D’après ce qu’on a vu, le reste du pays est beaucoup plus calme. On te conseille fortement une échappée au Kosovo !