Vous prévoyez de randonner sur plusieurs jours ? En dormant sous la tente en plus ? Aïe aïe aïe, pauvres fous ! Mais vous êtes au bon endroit, puisque nous commençons à avoir quelques centaines de kilomètres au compteur et de nombreux conseils en tête. Quelle tente ou sac de couchage choisir ? Comment cuisiner en bivouac ? Comment gérer l’eau lors d’un trek ? Faut-il emporter son nounours ? Toutes ces questions, nous nous les sommes déjà posées et nous savons désormais y répondre (à part pour le nounours, désolés !).
Attaquons-nous directement au vif du sujet : à moins que vous n’ayez une carrure de footballeur américain, le poids du sac sera votre ennemi numéro un, en particulier si vous comptez camper. On cite parfois comme limite maximale 20% du poids du porteur, mais nous vous conseillons vivement de viser moins, sous peine de… peiner.
Nous allons donc tenter de vous guider dans le fin équilibre entre ne rien oublier et ne pas casser votre dos.
Note : la plupart des liens de cet article pointent vers les sites de Decathlon (bon rapport qualité-prix) et Hardloop (revendeur de marques plus pointues) chez qui nous avons acheté quasiment tout notre équipement. Et pour être transparents avec vous, nous sommes inscrits à leurs programmes d’affiliation, c’est-à-dire que nous touchons une petite commission sur chaque achat. Cela ne vous coûte pas plus cher et vous faites deux blogueurs heureux !
Commençons par le début : le sac à dos
Dès cette première étape, vous allez devoir faire des choix stratégiques. Il vous faudra trouver un bon équilibre entre contenance, solidité et poids.
En termes de contenance, pour vous donner une petite idée :
- Un sac de 35 litres suffit pour une randonnée sans bivouac.
- Avec 40L, vous pouvez y glisser un sac de couchage compact et des vêtements chauds.
- Passez à 50L si vous devez porter une mini tente et un mini matelas gonflable.
- Montez à 60L si vous ajoutez du matériel de cuisine et des vivres.
- Visez davantage si vous avez des épaules solides et portez le matériel d’un autre.
Notez que de nombreux sacs possèdent des sangles inférieures et/ou supérieures prévues pour accueillir une tente et/ou un matelas en mousse, ce qui permet de s’en sortir avec un sac plus petit.
Passons à un autre dilemme : le poids du sac vide. À contenance équivalente, il existe des sacs beaucoup plus légers, hélas ils sont plus chers et moins résistants. Par exemple le plus léger des sacs 60L pèse 900 grammes tandis que le plus lourd fait 2,5kg. Sauf que le lourd survivra à trois tours du monde dans des soutes de bus rouillés. La marque Osprey est à notre connaissance la plus douée pour faire des modèles plutôt légers mais résistants (voir les sacs Osprey sur Hardloop.fr). Mi-fugue en porte un de 36L qui fait 1,4kg, Mi-raison est jaloux met de l’argent de côté pour un 60L.
Enfin, pensez à la housse anti-pluie. Beaucoup de modèles l’incluent d’office, si ce n’est pas le cas vous pouvez en trouver de toutes les tailles par ici.
Tente de bivouac
Même problématique du côté des tentes. Le poids d’une classique tente igloo de camping deux places tourne autour de 4-5 kg. À l’opposé, une tente ultra-légère pèse moins de 2kg mais nécessite d’être traitée avec soin, coûte un bras et ne vous laisse même pas la place d’étirer l’autre bras au réveil.
Notre conseil est le suivant : si vous ne comptez pas randonner longtemps ou souvent, vous pouvez vous orienter vers les tentes Decathlon Forclaz MT900. La deux places pèse 1,9kg et offre un bon rapport qualité prix (~240€). La version « ultralight » maigrit de 200g, mais n’a qu’une abside latérale. L’occupant de droite doit escalader celui de gauche pour accéder à ses affaires.
Si vous avez le budget et que vous comptez utiliser votre tente fréquemment, investissez dans un modèle encore plus léger. La marque la plus réputée dans le domaine s’appelle MSR et nous sommes particulièrement heureux de notre petite MSR 2 places, 1,33kg sur la balance. Qui dit mieux ? Elle existe aussi en format 1 place (1,13kg) ou 3 places (1,56kg).
Il y a quelques points à connaître avant d’acheter ces tentes ultralégères :
- D’abord, leur revêtement anti-pluie n’est pas conçu pour résister aux UV, il est impératif de ranger la tente le matin sous peine de la voir peler.
- Ensuite, plier la toile encore mouillée (pluie, condensation, rosée) crée un environnement favorable aux moisissures. Si vous ne souhaitez pas que votre précieux abri se mette à sentir la vieille serpillère, ne le laissez pas macérer plus de huit heures. Mais c’est également le cas avec les tentes ultra-pas-légères.
- Enfin, le point faible d’une tente ultralégère est son sol. Une herbe trop humide peut laisser l’humidité traverser la toile. Pire, un caillou pointu pourrait la percer. Il est recommandé (mais pas obligatoire) de la doubler avec un tapis de sol pour prolonger sa longévité, ce qui au passage ajoute 200g dans le sac (voir les tapis MSR).
Concernant l’isolation thermique, sachez qu’elle est très faible. Les tentes laissent ce travail ingrat aux sacs de couchage ou bien à des tentes plus chères et plus lourdes appelées « quatre saisons », comme la pizza. Si vous craignez que votre duvet ne soit juste, il existe une astuce à moindres frais : étalez une couverture de survie (60 grammes) sous les sacs de couchage, face dorée vers le bas, pour retenir un peu la chaleur corporelle et isoler du froid du sol.
Choisir son sac de couchage
Le choix crucial qu’il vous faudra faire concerne le niveau de chaleur du sac. Température de confort, température limite, zone de transition… les termes divergent entre les marques et peuvent laisser perplexe. Cela mérite un rapide décryptage :
Notre conseil est d’examiner et comparer uniquement la température de confort des duvets, vous pouvez ignorer les autres chiffres. Vérifiez ensuite la température des lieux où vous allez camper, sans sous-estimer l’effet de l’altitude. Nous avons chacun un sac à température de confort 10°C et il nous est arrivé de devoir dormir tout habillés pour compenser le froid. À refaire, nous choisirions des duvets 5°C, qui nous permettraient de moins grelotter en altitude l’été, et aussi de partir plus facilement au printemps et à l’automne.
Autre point, faites attention à choisir un modèle léger et surtout compact, car certains font plus de 10 litres, soit ¼ de sac à dos. Le rembourrage en plumes (en duvet plus précisément) fait toute la différence sur ces deux critères. Son surcoût est élevé, mais en cas de nuits fraîches, vous remercierez votre « vous » du passé pour l’investissement.
Voici quelques modèles de la catégorie des ultralégers pour vous faire une idée :
- Decathlon MT900 10°C
confort 10°C / poids 700g / compression 4,9L / prix ~130€
Modèle solide et efficace, mais épais, pour ne pas se ruiner. - Wilsa Ultralite Down 150
confort 10°C / poids 440g / compression 1,5L / prix ~160€
Ultracompact, mais fragile (nos sacs actuels). - Sea to Summit Spark SP II
confort 4°C / poids 490g / compression 2,5L / prix ~370€
Les sacs de nos rêves.
PS : le lavage d’un sac de couchage en plumes est complexe et risqué. Si l’on n’y prend pas garde, ses plumes s’agglomèrent de façon irrécupérable.
Sac à viande (ou à légumes, version végé)
Puisqu’il est périlleux de laver son sac de couchage, il convient de ne pas le salir. Et pour cela, des cerveaux astucieux ont mis au point un bijou de technologie : le drap de sac.
Bon, en vérité il s’agit d’une simple poche de tissu dans laquelle se glisser avant de plonger dans son sac de couchage. Notre recommandation ici est d’investir dans un modèle en soie, plus compact et léger (~120g) que le coton (~300g). Mais ne craquez pas inutilement votre porte-monnaie pour un modèle à 80€, ce drap de sac Decathlon est parfait pour 45€. PS : en complément de l’hygiène, il paraît que le drap ajoute 1°C de protection thermique.
Matelas grand confort
Il y a deux écoles : le matelas en mousse et le matelas gonflable. Chacun a ses avantages et ses inconvénients.
Le matelas en mousse :
- est clairement moins cher
- ne risque pas de se percer
- est léger
- est volumineux, même s’il existe des modèles pliables
- nécessite un sac à dos avec accroches extérieures et une housse de pluie plus large
Le modèle le plus vendu est probablement celui de Decathlon : 0,7cm d’épaisseur, poids 210g, volume roulé 6,6L, pas cher du tout.
En comparaison, un matelas gonflable :
- offre un bien meilleur confort
- est très compact
- mais s’avère plus lourd
- risque la crevaison s’il est posé directement sur des cailloux, brindilles…
Nous avons opté pour ce modèle gonflable de la marque Ferrino qui nous satisfait pleinement : 5cm d’épaisseur, poids 400g, volume replié 1,5L. Si le confort est primordial pour vous et que vous avez le budget, il existe ce modèle Sea to Summit épais de 10cm, poids 490g, volume replié 2,5L, à assortir avec cet oreiller gonflable.
Lampe de poche (ou de front)
Comme la plupart des randonneurs, nous sommes adeptes de la lampe frontale, petite, légère et parfaite pour éblouir son entourage. En revanche personne n’est fan des piles qui flanchent au milieu de la randonnée. Optez pour une loupiote à LED, beaucoup moins gourmande que l’ancienne génération à incandescence. Nous sommes très satisfaits de cette lampe à recharge USB de chez Decathlon, super légère et dotée d’un indicateur de niveau de batterie.
Nourriture de trek : porter peu, manger copieux
Sur un sentier où l’on croise régulièrement des boutiques, la question se pose à peine. Nous achetons un paquet de machin, une sauce quelconque et trois bidules. Mais les choses se compliquent lorsqu’il s’agit de randonner loin de tout, surtout sur plusieurs jours.
Il est possible de s’en sortir avec des produits secs trouvés en supermarché, comme des semoules pré-épicées ou des pâtes cuites dans un bouillon en cube. Si ça gonfle avec de l’eau, alors c’est transportable. Mais… ce n’est pas toujours bon. Ni très varié. Et l’apport en protéines n’est pas énorme.
Nous nous sommes mis aux produits lyophilisés, plus chers mais plus appétissants. Attention cependant, toutes les marques ne se valent pas. Il y a parfois un gouffre entre l’intitulé alléchant du sachet et le résultat insipide. En tant que végétariens, notre meilleure expérience jusqu’à présent est la marque Trek’n Eat, qui propose neufs plats sans viande (et onze avec viande) et qui sait clairement mieux cuisiner que les autres. Voir leur collection ici (notre préféré est le plat de pâtes bolo végé). Decathlon a aussi sa collection de lyophilisés, mais seul leur muesli au chocolat nous a convaincus.
Pour le reste, nous transportons souvent un mélange de fruits secs, des sachets de thé et éventuellement un paquet de biscuits. Ou une tablette de chocolat noir, primordiale au rééquilibrage de la déminéralisation tripholactique sous-jacente au travail thermomusculaire rétrophysique. Bon d’accord, nous l’avouons, c’est juste par plaisir.
Manger et boire chaud, c’est mieux
Nous sommes adeptes du bon vieux réchaud à gaz fixé sur une bonne vieille bonbonne. Mais attention à la compatibilité. Les marques internationales se sont accordées sur le système dit à valve filetée (EN417) et jusqu’ici tout va bien. Seulement voilà, pour embrouiller tout le monde, la marque française Campingaz a lancé non pas un, mais deux autres systèmes incompatibles (la bonbonne à percer et la valve clipsable). Acheter un réchaud Campingaz peut donc poser problème dès qu’on part loin, d’autant plus que les bonbonnes sont strictement interdites en avion.
Notre réchaud actuel est compatible Campingaz, mais si nous devions nous rééquiper, nous opterions pour un modèle EN417 tel que celui-ci, léger et bon marché.
La quantité de gaz à emporter dépend bien évidemment de la durée de la randonnée. Comptez en moyenne 25 grammes par personne, pour une journée comprenant trois repas. Nous vous laissons faire le calcul et choisir parmi les tailles de bonbonnes. En version EN417, les contenances sont généralement de 110g, 230g ou 450g. Pour une randonnée longue, nous partons avec une bonbonne de 230g et nous tentons de la remplacer (en boutique ou refuge) lorsqu’elle commence à sonner vide. N’oubliez pas le briquet !
Vaisselle et ustensiles de cuisine
Au-dessus de votre réchaud, il va vous falloir ce qu’on appelle « popote » dans le jargon. Nous possédons un vieux modèle qui n’est plus en vente mais qui s’approche de celui-ci (existe aussi en version 1 personne). Quant aux couverts, accrochez-vous bien, voici la fourchette-couteau-cuillère 3-en-1. Decathlon propose de son côté un modèle premier prix vraiment abordable, qui n’inclut juste pas de tasses : version 1 personne, version 2 personnes. Un couteau pliable Opinel fait également partie du voyage (taille n°7). Nous complétons tout cela avec une demi-éponge ainsi qu’un petit savon naturel en guise de produit vaisselle.
Eau potable portable
Les sources qui jaillissent de la roche sont théoriquement filtrées par dame Nature. Ce sont elles que l’on voit parfois surgir au bout d’un tuyau, près des refuges par exemple. Mais attention, ne faites pas l’erreur de boire au premier ruisseau venu, il pourrait être contaminé par un mammifère en amont. Il arrive de ne pas avoir d’autre option, dans ce cas évitez la technique de purification par la prière, peu fiable. Portez-vous plutôt vers, au choix, le microfiltrage, le traitement UV ou le traitement chimique.
Nous avons commencé nos premiers treks avec une solution de microfiltrage (LifeStraw), mais la membrane de celle-ci s’est bouchée rapidement. Depuis, nous utilisons de simples pastilles Micropur, imbattablement légères.
En complément d’une gourde classique en inox, nous sommes fans de la poche à eau. Déjà parce que le tuyau est pratique pour boire sans s’arrêter de marcher, mais aussi parce que le volume d’eau porté peut s’adapter à l’étape du jour. Notre conseil est de choisir directement une poche de 3 litres, à peine plus lourde qu’une petite, mais suffisamment grande pour s’hydrater sur une journée chaude ou pour porter l’eau de cuisson jusqu’au bivouac. Voici le modèle que nous avons choisi chez Decathlon.
PS : prenez bien soin de la démonter et de la sécher convenablement entre deux randonnées, pour éviter qu’un nouveau monde ne s’y développe.
Bâtons or not bâtons ? That is la question.
Sur chemin plat, la question peut se poser. Mais dès lors qu’il y a du dénivelé et que le poids du sac est élevé, les bâtons sont d’une grande aide. Dans les montées, ils répartissent une partie de l’effort vers les muscles des bras. Dans les descentes, ils soulagent l’articulation du genou et améliorent l’équilibre. Nous avons chacun une paire de ce modèle Decathlon, solide et bien pensé.
Chaussures montantes
Pour les randonnées à la journée, nous enfilons des chaussures basses. Mais pour un trek de plusieurs jours en montagne, il est fortement conseillé d’avoir une paire de chaussures montantes. Elles sont globalement plus confortables, réduisent le risque d’entorse et leurs semelles épaisses adoucissent les cailloux des pierriers. Notre marque préférée est Merrell, de vrais chaussons. Pour les petites bourses, les modèles Decathlon sont deux fois moins chers. N’hésitez pas à les acheter 1/2 pointure au-dessus, cela évite que les ongles ne touchent le bout dans les descentes. Ongles qu’il est d’ailleurs conseillé de garder bien courts.
Petite astuce « romantisme » : vous pouvez assortir vos chaussures de chaussettes anti-odeur. Et pour offrir une once de bonheur à vos orteils en fin d’étape, rien de tel qu’une paire de tongs légères.
Vêtements : l’élégance naturelle du randonneur
Nous n’allons pas ici faire une liste de tout ce qu’il faut emporter. Pensez légèreté. Et n’oubliez pas l’anorak ou la cape de pluie, la casquette pour éviter l’insolation ainsi que la polaire pour les soirées fraîches.
En matière de matières, nous écartons le coton car il est lourd, a tendance à absorber la transpiration et sèche lentement. Le synthétique saura sécher rapidement mais n’est généralement pas doué pour réguler la température. La laine mérinos cumule les qualités, en plus d’un pouvoir anti-odeur naturel, mais s’avère plutôt chéros. À part chez Decathlon, où nous avons trouvé des t-shirts mérinos à 30€ (version femme, version homme).
Côté jambes, nous aimons les pantalons de trek légers en synthétique, ceux qui ne s’accrochent pas aux ronces. Si nous sommes certains de ne pas croiser de broussailles ou de coup de froid, un short fait aussi l’affaire. Mi-raison aime son pantalon deux-en-un.
Quant au nombre de changes (sous-vêtements et tee-shirt), nous en emportons soit deux, soit trois. Deux en été lorsqu’il fait beau, car les vêtements sèchent rapidement après lavage, trois si l’humidité ambiante risque de compliquer les choses.
Électronique (pour ceux qui ont du mal à décrocher)
Même si nous laissons souvent nos smartphones en mode avion pendant la journée, nous les sollicitons le soir pour communiquer, réserver des refuges ou analyser l’itinéraire des jours suivants. Pour les treks de plus de trois jours, nous nous sommes acheté un panneau solaire pliable qui s’accroche facilement au sac à dos. Il ne fait pas de miracles en cas de grisaille, en revanche il a la patate les jours de beau temps.
Notre recommandation va au modèle Decathlon 10 watts, suffisant pour recharger deux smartphones l’un après l’autre dans la même journée. Une puissance moins élevée pourrait s’avérer frustrante. Decathlon recommande de l’assortir d’une batterie, mais nos modèles de téléphones se rechargent très bien sans.
Pharmacopée et toilettoccupée
Nos trousses de toilettes, qui sont en réalité de simples pochettes en tissu fin pour réduire le poids, ne contiennent presque rien. Le plus difficile est de penser à mettre de côté un fond de tube de dentifrice dans les semaines précédentes. Puis nous trimbalons un savon, un petit morceau de shampoing solide et un bout de pierre d’alun en guise d’anti-transpirant. Nous tâchons de n’emporter que des produits naturels, pour réduire leur impact sur la nature.
Pour les « besoins naturels », la communauté des randonneurs vous serait grandement reconnaissante de ne laisser traîner aucun papier. Pour les « gros besoins », privilégiez les toilettes publiques ou celles des refuges (mêmes ceux où vous ne dormez pas) généralement situées à l’extérieur du bâtiment. Nous tâchons sinon de trouver un lieu éloigné des sentiers, avec un petit sac poubelle pour nos papiers usagés. Et pour laisser encore moins de traces de votre passage, il existe des minis pelles ultralégères spéciales randonnée.
Nous transportons ensuite une toute petite trousse de premier secours qui sert rarement mais rassure. Elle contient une série de pansements de différentes tailles et un mini flacon d’alcool à désinfecter. Si besoin, Decathlon vend une trousse complète. Nous ajoutons à cela des pansements anti ampoules, indispensables selon nous. Et lorsque nous randonnons dans une région infestée de tiques, nous emportons notre tire-tique et du répulsif.
Enfin, en cas de randonnée en très haute altitude, pensez à prendre un stick à lèvres avec protection UV en plus de la crème. Car, croyez-nous, le coup de soleil labial est très douloureux !
Fin.
Pour ceux que cela intéresse, nous avons également écrit cet article à propos de notre équipement de voyage.
Bel article qui respire « le vécu » …
Deux ou trois bricoles qui m’ont souvent dépanné, un couteau suisse multi usages (scie, ciseaux, tournevis), un filet couvre visage qui évite l’usage de répulsif, un fil à linge pour faire sécher après la pluie et pour suspendre les provisions à l’abri des rongeurs …
Quelques bougies chauffe plat qui augmentent la température dans la tente quand il fait frais.
A bientôt sur les sentiers ? 😉
Merci pour ces bons conseils complémentaires ! À bientôt au détour d’un lac de montagne 🙂
Merci pour votre article très intéressant !
Je suis en train de préparer mon premier GR (30 ou 34) et j’avais besoin de tous ces conseils..
Par contre, comme je vais partir pour 7-9 jours, selon vous, je devrais prendre 50l ou plus..? Je ne sais pas encore si je vais dormir en bivouac ou en refuge (j’ai un budget limité) mais j’ai vu une vidéo d’un homme qui a fait le GR 30 (tour des lacs d’Auvergne) qui avait fait le sac de sa femme avec un 30l qui pesait 4,6kg (sans compter la nourriture et les appareils de cuisine).
A part ça, je me demandais si vous aviez des conseils pour se préparer … je n’ai jamais fait de randonnée mais je souhaitais faire ce voyage pour me ressourcer, est-ce un peu trop fou? 😅
Bonne route à vous!
Bonjour Camille,
Nous ne savons pas trop comment te répondre ! Si tu penses faire du bivouac et porter une tente, alors on te conseille une cinquantaine de litres, sinon tu peux faire moins. Ceux qui parviennent à des poids ultra-light sont super équipés, avec peu d’affaires très techniques (et donc chères). Et puis ils font des sacrifices (lessive tous les soirs).
Quant à la préparation, on te conseille surtout de faire une ou deux randos à la journée avec ton équipement, en particulier les chaussures et le sac alourdi. Puis, prévois des étapes courtes les premiers jours afin de découvrir tes limites en douceur. Tu pourras ajuster la suite en fonction !
Sympa et surtout vous abordez le côté des tarifs pour tous .
Merci ! On a nous-mêmes été débutants un peu fauchés et c’est vrai que beaucoup de sites ne parlent que du haut de gamme. Mais comment investir immédiatement dans le top du top, sans même savoir si c’est juste une lubie passagère ou une future passion ?