Tout commence par le ferry le plus lent du monde. Il pétarade une heure durant, vibre de toutes ses forces, pour venir à bout des treize petits kilomètres d’eau qui séparent l’île d’Ometepe de la côte. Parfois, nous nous demandons même s’il n’est pas en train de reculer.
Contre toute attente, nous mettons enfin pied à terre. L’île est gardée par deux majestueux volcans, Concepcíon et Maderas. En fait, l’île EST ces deux volcans. Sans eux, elle serait restée au fond du lac Nicaragua et nous serions passés à côté de notre plus belle étape dans le pays.
Moyogalpa et l’ouest de l’île d’Ometepe
Notre ferry-escargot nous dépose à Moyogalpa, où nous passons nos premières nuits. Bien qu’étant le port principal de l’île d’Ometepe, ce n’est ni plus ni moins qu’un gros village et il nous plaît immédiatement. La vie semble paisible et les habitants, assis à discuter devant chez eux, nous saluent en souriant. Nous nous endormons avec le sentiment d’avoir enfin trouvé un lieu où nous nous sentons bien au Nicaragua.
Dès le petit déjeuner, nous faisons connaissance avec d’incroyables oiseaux bleus et blancs, que nous recroiserons un peu partout sur l’île.
Le souci, c’est qu’ils ne sont pas farouches. Pensant que leur belle houppette leur accorde des privilèges sur le contenu de nos assiettes, ils ne cessent de s’approcher et de quémander leur part. Juste un peu plus loin, un écureuil s’active sur une noix… de coco, deux fois plus grosse que lui !
Ralentis par l’atmosphère détendue et par une bonne dose de travail en retard, nous démarrons tout doucement la découverte d’Ometepe. En fin d’après-midi, nous nous rendons à pied à la Punta Jesús María, à quatre kilomètres de là. Parfois, nous avons l’impression d’être les seuls fous qui s’embêtent à marcher sous un soleil de plomb. Doublement fous, car nous portons nos parapluies pour nous protéger du soleil tropical, encore brûlant à 17h.
La route nous rappelle la campagne indonésienne, avec peu de trafic, quelques motos ou vélos qui circulent, des boutiques qui vendent quatre bananes ou trois paquets de chips et surtout cette intense verdure partout autour. Nous faisons plus ample connaissance avec le volcan Concepcíon, qui occupe la partie ouest de l’île et nous toise du haut de ses 1 600 mètres et des poussières.
La Punta Jesús María est un banc de sable sombre qui s’enfonce dans le lac. Un lieu tout simple, avec quelques arbres pour se mettre à l’ombre, quelques personnes qui se baignent, quelques cabanes qui proposent à boire ou à manger et quelques oiseaux bleus et blancs, encore eux, qui picorent les restes.
En attendant le coucher de soleil, nous commandons des frites (conseil très important aux voyageurs : les frites maison du premier restaurant sont délicieuses) et une Toña, la bière locale, que nous dégustons les fesses dans le lac avec vue sur les volcans. Si ce n’est pas la belle vie !
Le soleil se couche exactement en face de la Punta et nous sommes aux premières loges pour l’admirer.
Autant l’aller à pied nous a permis de nous familiariser avec l’île, autant le retour nocturne n’est pas la meilleure de nos idées. Les véhicules nous frôlent et les bouses de vache qui jalonnent le bord de la route sont de redoutables pièges pour nos pieds en sandales. Pour compléter l’ambiance, les cris rauques des singes hurleurs résonnent de temps à autre. Brrr !
Le troisième jour, nous attaquons les choses sérieuses en louant un scooter. Notre dernière fois remonte au Sri Lanka, un an plus tôt, et cela commençait à nous manquer !
Pour simplifier, les routes d’Ometepe forment un huit autour des deux volcans et nous optons pour un tour du volcan Concepcíon. Sauf que nous ignorons qu’une grosse portion de cet itinéraire n’est pas goudronnée.
Rapidement, le bitume se transforme en terre, mais qu’importe, nous sommes motivés !
L’avantage d’Ometepe, c’est qu’il est facile de trouver de la compagnie. Dès la sortie de la ville, nous croisons des vaches, par-ci par-là. Nous tombons même sur un troupeau d’une cinquantaine de cornes, en liberté, qui dodelinent tranquillement sur la route. Comme elles n’ont pas encore bien saisi cette histoire de conduite à droite, nous voilà forcés de slalomer, peu rassurés, à coups d’excusez-nous madame.
Ensuite il y a les chevaux. Beaucoup de chevaux. Certains sont libres et tournent rapidement les sabots en nous repérant, d’autres s’approchent derrière leurs barbelés. Enfin, les moins chanceux se déplacent avec un Nicaraguayen sur le dos ou une carriole aux fesses. Nous n’avions pratiquement pas aperçu de chevaux en Amérique centrale, et pour cause, ils sont tous ici !
Nous nous mettons en tête de trouver les chemins de traverse qui mènent au lac. C’est là que les choses se compliquent et que la promenade se transforme en aventure. Nous alternons entre cailloux qui nous font bondir d’un mètre et enlisements qui nous arrêtent net. Nous saisissons beaucoup mieux le succès du cheval en tant que moyen de transport.
Nous parvenons à une première plage de galets, toute calme. Une famille s’amuse dans l’eau, du linge sèche sur la clôture de leur maison, un troupeau de vaches passe boire un coup avant de reprendre la route…
Le chemin suivant est en meilleure condition. Les habitants nous saluent avec entrain et nous leur rendons bien. Ils ne doivent pas voir passer des touristes tous les quatre matins ! Au passage, nous ajoutons les cochons à notre bestiaire d’animaux en liberté.
Finies les bêtises, nous retrouvons une route en bitume et du vent dans les cheveux. Surtout, nous nous arrêtons plusieurs fois pour admirer le volcan Concepcíon et lui voler quelques photos.
À force de l’observer, nous en venons à nous demander comment ce petit nuage qui le chapeaute fait pour rester en permanence au sommet. Parfois minuscule, parfois large, mais présent chaque jour de notre semaine. Ce n’est pas l’activité volcanique, puisque le volcan est endormi. Il n’est pas immobile, puisque nous le voyons prendre le vent et changer sans cesse de forme. Eh bien il tourne sur lui-même, nous en sommes maintenant convaincus ! En tous cas, ce cumulo-tourbillonus a complètement refroidi notre motivation à randonner sur le volcan : déjà que le guide est obligatoire, si en plus la vue est constamment bouchée…
Nous avons mérité un petit rafraîchissement et cherchons, cette fois-ci, une plage sur la côte sud… sans en trouver. Retour donc à la Punta Jesús María, avec frites, bières et coucher de soleil. Ce régime n’est peut-être pas le meilleur pour la santé, mais il n’y a rien de mieux pour le moral !
Santo Domingo et l’est d’Ometepe
Après trois jours au pied du volcan Concepcíon, nous remballons nos affaires pour nous diriger vers l’est et le volcan Maderas, moins conique mais tout aussi nuageux. Nous dégotons une petite chambre à Santo Domingo, en bordure de lac. Notre terrasse dispose même d’une vue sur le cracheur de feu à la retraite.
Chaque matin, nous sautons dans nos maillots pour laisser les vagues d’eau douce nous réveiller, au milieu de quelques gracieux hérons.
La plage n’est pas loin d’être parfaite, mais nous n’allons pas vous mentir, il y a des hics. D’abord, des vautours un peu sinistres pêchent puis délaissent les carcasses sur le sable. Ensuite, des chiens errent et, le premier soir, l’un de ces clébards se jette sans raison sur le bras de Mi-fugue et la mord. Une morsure superficielle qui, heureusement, n’atteint pas le sang. Autrement, la propriétaire du bras était bonne pour une série de piqûres.
De ce côté d’Ometepe, la route semble encore moins goudronnée. Si nous abandonnons l’idée de faire le tour de Maderas en scooter, nous souhaitons tout de même nous promener. Mais alors que nous trouvions déjà la location hors de prix à Moyogalpa (20$ US), les prix atteignent 25$ la journée à Santo Domingo. C’est donc confortablement installés dans nos baskets que nous partons explorer ce coin de l’île.
Bien évidemment, nous croisons quelques vaches, mais aussi cette fois une famille de singes, perchés dans un arbre au-dessus de nos têtes.
À une heure de marche, notre première visite est Ojo de Agua, sorte de large piscine aménagée en pleine nature et alimentée par l’eau d’un ruisseau. Nous y trouvons des transats, quelques hamacs et, le meilleur pour la fin, une corde pour jouer à Tarzan au-dessus de l’eau. Le prix d’entrée est de 5$.
L’eau est parfaitement cristalline et gentiment rafraîchissante, une belle façon de passer l’après-midi à l’ombre.
Le lendemain, nous prenons la direction opposée, vers Santa Cruz. Nous ne sommes pas particulièrement emballés par ce village. En revanche, la longue promenade côtoyant la plage a son charme, particulièrement sous les lumières de fin de journée.
Après le dîner, nous rentrons sous l’un des plus beaux ciels étoilés de notre vie. Admirer la Voie lactée tout en évitant les bouses de vache à la lampe de poche, voici toute la poésie d’Ometepe.
Retour à Moyogalpa
Notre séjour sur Ometepe touche à sa fin et nous choisissons de nous rapprocher du ferry, donc de repasser à Moyogalpa. Au passage, nous craquons et reprenons un scooter. Youhooouh !
Première étape : le Rancho Morgan, qui s’avère être notre meilleur restaurant à Ometepe. Rien de gastronomique ni de luxueux, ce n’est pas le style de l’île. En revanche, la nourriture est délicieuse et la terrasse donne sur le lac, où se trouvent justement des chevaux qui barbotent et s’éclaboussent les uns les autres.
Nous nous rendons ensuite au Charco Verde, un petit parc naturel dans lequel un chemin de randonnée est aménagé (entrée 5$). Le jardin aux papillons est assez surprenant, rempli de superbes fleurs et de plusieurs espèces de ces gracieux insectes. L’une d’elles est spectaculaire, avec ses ailes bleues iridescentes, mais elle se révèle impossible à photographier !
Les autres espèces se laissent heureusement beaucoup plus facilement convaincre.
Quant au chemin de randonnée, plutôt court, il traverse un jardin, une forêt, contourne une lagunette, puis rejoint le grand lac. Nous y croisons une autre espèce de singe, sans parler des hurleurs que nous entendons à nouveau, au loin. Cette île est faite pour les amoureux d’animaux.
Et pour terminer en beauté, nous retournons une dernière fois à la fameuse… Punta Jesús María ! Ciao Ometepe, et merci pour ton atmosphère si douce !
Conseils pratiques pour visiter l’île d’Ometepe
Où dormir à Ometepe
Nous avons testé deux adresses, l’une à Moyogalpa, l’autre à Santo Domingo. Finalement, avec un scooter, tous les déplacements se font facilement depuis Moyogalpa et si c’était à refaire, nous y passerions l’intégralité de notre séjour, car le rapport qualité/prix y est bien meilleur.
Nos deux logements ont fermé depuis notre passage, mais de nouveaux sont apparus. Par exemple, le petit hôtel El Peregrino (~16€)i, simple et accueillant, avec une belle vue sur le volcan Concepción.
Où manger à Ometepe
La variété gastronomique n’est pas le point fort de l’île. La plupart des restaurants vous apporteront la même carte. Voici tout de même quelques adresses intéressantes :
- À Moyogalpa : Cornerhouse propose des sandwichs et de superbes jus de fruit, pour un repas rapide dans un joli cadre.
- Au sud du volcan Concepcíon : Rancho Morgan est une excellente adresse au bord de l’eau qui mitonne des plats simples mais vraiment bons. Le curry de légumes est le meilleur de l’île et les aubergines grillées à la sauce tomate sont divines.
- À Santo Domingo, la qualité n’est pas vraiment au rendez-vous. Notre préféré est le Comedor Jackeling. Si vous êtes motorisés, les meilleurs restaurants de cette partie de l’île semblent situés à Balgüe.
Louer un scooter
Les arnaques semblent particulièrement fréquentes sur l’île. Faites très attention et ne déposez jamais votre passeport en caution, il a bien trop de valeur. Prenez de nombreuses photos de l’engin avant de partir. L’idéal, si vous dormez à la Casa de Gio, est de louer l’un de leurs deux-roues pour 20$ la journée (ou 15$ la demi-journée). La deuxième fois, nous avons loué notre scooter chez Buen Precio, un magasin de meubles situé en face du restaurant Charlie, pour 20$ également, en laissant une caution de 50$. Cela s’est bien passé pour nous, mais nous avions pris toutes les précautions.
À savoir aussi : les policiers semblent adorer arrêter les touristes en plaçant un barrage juste avant la Punta Jesús María, à l’approche du coucher du soleil. Demandez bien la carte d’assurance du bolide à votre loueur, ayez votre permis et surtout, mettez un casque !
Si vous êtes plus à l’aise sur quatre roues, de nombreux touristes louent des quads. Dans ce cas, les prix s’envolent à 60$ la journée. Bref, les déplacements sont coûteux sur l’île.
Transport entre Rivas et Ometepe
Que vous arriviez de Grenade, de San Juan del Sur ou bien du Costa Rica, Rivas est la ville en bordure de lac par laquelle vous passerez forcément. Astuce : essayez de descendre du bus sur la route principale, au croisement avec celle vers l’embarcadère, c’est-à-dire près de la station service UNO. Il sera plus simple de négocier ici un taxi partagé jusqu’au ferry. Nous avons payé 30C par personne. Ensuite, privilégiez un ferry plutôt qu’un simple boat pour éviter le mal de mer. Les horaires sont disponibles ici. Prix de la traversée : 50C par personne.
Se déplacer entre Moyogalpa et l’est de l’île en bus
Les bus partent du port de Moyogalpa et se dirigent tous vers Altagracia. Soit vous avez de la chance et vous tombez sur un bus qui poursuit ensuite vers Balgüe, soit Altagracia est son terminus et vous devez changer pour un second bus vers Balgüe. Ce n’est pas franchement rapide puisque cela nous a pris 2h30 en tout pour atteindre Santo Domingo (37C). Attention, les bus ne circulent quasiment pas le dimanche. Manque de chance, nous faisions le trajet retour un dimanche. Le taxi coûte 25$ (pour deux). Le patron d’un restaurant a proposé de nous servir de taxi pour 20$.
vraiment une belle découverte, je ne connaissais pas du tout !
Ravis de t’avoir fait voyager 🙂
Ca avait l’air d’être vraiment la dolce vita cette île. Je pense que vous avez bien fait de ne pas tenter le volcan, c’est la première chose que je me suis dit en voyant les photos: oulala encore un volcan avec une bien belle vue sur les nuages!
Haha t’inquiète qu’on l’a remarqué tout de suite, nous aussi. On ne nous y reprendra plus !!
Mordue par un chien !!! Ohlalala faut faire contrôler
C’est fait ! Tout va bien, surtout que je suis déjà vaccinée, donc ce n’est vraiment que si la morsure atteint le sang qu’il faut des piqûres supplémentaires.
La j’avoue, vous m’avez plutôt convaincu. Pas trop touristique, jolie nature et plein d’animaux en qui vivent leur vie tranquillou !!!
Et que dire de ce concept mixant observation des étoiles et « soin des pieds à la bouse de vache » 😊😊.
Merci en plus de m’avoir agréablement fait commencer ma journée avec comme toujours un bon récit et de belles photos, j’ai aussi beaucoup rigolé.
Bonne continuation,
Virginie
C’est vraiment un petit coin du monde à part, ça devrait te plaire ! Et ce n’est pas tous les jours qu’on peut s’offrir un soin des pieds si original 🙂
C’est clair ! Par contre cette année il va falloir être sage et patienter. Changement de boulot pour moi donc pas de vacances ?mais mes 2 hommes vont partir randonner en Suisse.
Pas très grave la Bretagne, notre nouvelle terre d’adoption à beaucoup à nous offrir 😁😁.
Kenavo comme on dit par ici et hâte de lire la suite de vos aventures.
Virginie
Alors, ça y est, tu portes la bigoudène ? 😀
Courage pour cette année sans vacances et bonne découverte de la région !
Chouette découverte…ne prenez pas de risque avec cette morsure, faites la voir par un doc, juste par sécurité ! En attendant, bonne pérégrination les ptits loups !
Au bout de quelques heures, il n’y avait déjà plus aucune trace de la morsure. Heureusement, il a cogné plus que croqué. On a quand même consulté un médecin qui nous a rassurés. Si seulement on était des ptits loups, on l’aurait terrorisé ce chien ! Merci 🙂
Alors, c’est top cette destination !! ça à l’air vraiment chouette, pas de touriste et de beaux paysages !! Je retiens cette « petite » destination. Mais pas cool si les sentiers de rando sont payants… Biz
Oui, c’est un endroit tout simple, mais tellement reposant !
Heu… c’est moi ou vous êtes accros aux volcans ?
Top le gif de l’écureuil !
Vous l’avez découverte complètement différemment, mais je la reconnais, c’est mon île chérie d’Ometepe ! Quel souvenir incroyable. J’avais dormi dans une finca sur les pentes du volcan Maderas, et j’avais monté ce dernier à travers la jungle, très bonne expérience. Mais pas de vue en haut, juste un petit lac pour se baigner.
Par contre j’avais appris que le lac Nicaragua contient les seuls requins d’eau douce au monde, et qu’il y a des caïmans qui rodent.
Vous qui êtes végétariens, vous avez raté la finca Zopilote, qui produit toute sa nourriture quasiment elle-même, dont son nutella et ses superbes pizzas bios ! On peut y faire du volontariat et c’est très sympa.
Elle est chanceuse la mi-fuguette ! Quand elle ne tombe pas dans un cactus, elle se fait mordre par un chien !
Accros, c’est un grand mot, mais on aime assez les volcans, c’est vrai. Un peu comme toi qui adores te baigner partout où tu peux !
Effectivement, il paraît que quelques requins-bouledogues se promènent dans le lac. Mais ils n’ont pas l’air de vouloir mordre les nageurs, contrairement aux chiens de l’île…
C’est aussi Mi-fugue qui se prend toutes les piqûres de moustiques. Mi-raison est protégé sur tous les plans !
Votre commentaire fut amusant mais très restreint, puisque vous semblez avoir vu une toute petite partie de l’île.
Le Concepciòn, dort mais est vivant, le Maderas est éteint depuis 700 ans et se trouve sur la partie la plus intrinsèque & historiquement la plus intéressante.
Uniquement la route en terre empêche certaines personnes d’y aller, bien que se soit dommage car c’est là que se trouve le vrai Nicaragua avec un endroit pour dormir et/ou manger et/ou boire des jus de fruit du jardin, au bord du lac, tout à fait au Sud!
Quand on s’est perdus au nord de la partie Concepción, on a vu à peu près ce que tu décris : de petits endroits où boire des jus frais, des femmes qui lavent leur linge dans le lac, des enfants qui jouent tranquillement, des hommes qui passent à cheval, des cochons en liberté… On a du mal à croire qu’il n’y ait qu’un endroit sur l’île où se trouve « le vrai Nicaragua » ! Mais merci pour tes infos qui complètent notre article qui ne prétend évidemment pas être exhaustif.