Encore un virage. L’énième depuis Quetzaltenango. Le chauffeur a hâte d’en finir, il ne prend même plus la peine de ralentir. Comme l’ensemble des passagers, nous nous retrouvons à nouveau collés aux fenêtres gauches du mini bus. Cette fois, au lieu du « Argh » général, c’est un « Waooooouh ! » qui s’élève. L’apparition du lac Atitlán nous laisse scotchés à la vitre. Nous découvrons le plus beau lac du monde.
Comment pouvons-nous l’affirmer ? C’est l’explorateur allemand Von Humboldt, sorte de lointain ancêtre des blogueurs voyage, qui l’a décrit ainsi.
En tant qu’ancien volcan effondré sur lui-même, le lac Atitlán est cerné de falaises escarpées, à l’exception de la rive sud où trois envahissants volcans ont pris leurs aises. Pas de doute, notre périple suit la fameuse ceinture de feu du Pacifique, une longue file indienne de cônes volcaniques dont nous avions fait la connaissance en Indonésie. Nous n’avons jamais eu à nous plaindre de ses paysages !
Du point de vue ethnique, le lac Atitlán est situé au cœur d’une région majoritairement indigène. Ici donc, comme à Quetzaltenango, les habitants conversent dans un dialecte maya et les femmes portent de superbes tenues traditionnelles chatoyantes.
San Pedro La Laguna, le village des touristes
Parmi la dizaine de villages autour du lac Atitlán, nous posons dans un premier temps nos valises à San Pedro. Là, oubliez les traditions guatémaltèques pour deux minutes, nous sommes clairement dans un ghetto à touristes où chaque bar et restaurant tente d’attirer le passant à sa façon. Vous êtes plutôt décoration cosy ou tropicale ? Ambiance reggae ou lounge ? Nous déambulons entre les hippies spécialisés dans la vente de bracelets et les « Tuktuk, tuktuk ? ».
Malgré tout, nous nous sentons plutôt bien à San Pedro. Les vues sur le plus beau lac du monde nous attendrissent, tout comme le chemin fleuri qui zigzague entre les restaurants jusqu’à notre logement au bout du village.
En divers endroits, nous remarquons des poutres ou des parpaings qui dépassent des eaux. Intrigués, nous apprenons que le lac joue de drôles de tours à ses riverains. En 1976, un tremblement de terre abaissa son niveau de deux mètres. Chouette, des nouveaux terrains constructibles ! Seulement, en 2007, un autre séisme eut l’effet inverse et les flots remontèrent de huit mètres ! Quelle vache cette nature…
Certains affirment que le niveau a toujours fluctué. D’ailleurs, il n’y a que les touristes pour s’entasser sur la rive. Le cœur du village de San Pedro est situé dans les hauteurs. L’occasion de déconnecter du monde occidentalisé et de retrouver les tenues bariolées faisant leur marché ou vaquant à leurs occupations.
En ouvrant l’œil, nous dénichons quelques murales (peintures murales) disséminées çà et là dans le village. Le lac Atitlán figure souvent en belle place sur ces fresques, paraît-il traditionnelles, preuve que les locaux ne lui en veulent pas trop de jouer au yo-yo !
Conseils pratiques sur San Pedro La Laguna
Dormir à San Pedro La Laguna
Depuis notre passage, notre petite chambre économique a fermé. Nous avons repéré quelques adresses en ligne :
- Le Mandala’s Hostal (~20€) pour l’accueil, la cuisine partagée et la terrasse sur le toiti
- AmiGos (~27€) pour la vue sur le lac depuis le lit ou le hamaci
Restaurants
Le choix est large et les prix sont dans l’ensemble raisonnables. Voici nos deux lieux préférés :
- The Fifth Dimension : un restaurant qui ne paye pas de mine depuis la rue, mais aux plats végétariens délicieux. Les pizzas par exemple sont excellentes, tout comme les burritos (et même les tartines à l’avocat allez !). La terrasse du dernier étage dispose d’une belle vue sur le lac Atitlán.
- Idea Connection : une boulangerie italienne dont nous raffolions de la focaccia aux oignons. Ils disposent aussi d’une cour parfaite pour prendre un petit déjeuner sur place, au choix sucré ou salé (car oui, nous commençons à apprécier le salé au réveil ces derniers temps ; l’Amérique latine nous transforme !).
Venir depuis Xela
Il est facile de trouver un shuttle à destination des différents villages du lac Atitlán. La plupart des auberges de jeunesse ou hôtels peuvent vous vendre les billets. Le trajet dure 2h30 et coûte 125Q par personne. Départ au choix à 10h ou 13h30.
Virée à San Marcos La Laguna, le village des fous
Comme deux collègues blogueuses sont au Guatemala en même temps que nous, une rencontre s’impose. Et que font des blogueurs voyage quand ils se croisent ? Ils visitent !
Nous avions dans l’idée de randonner tous les quatre depuis San Juan jusqu’au village de San Marcos, mais nous apprenons que des rôdeurs s’amusent parfois à détrousser les touristes sur les sentiers. Nous nous rabattons sur l’option lancha, c’est-à-dire un petit bateau à moteur qui fait la navette entre les villages. Rappelez-vous, les rives du lac sont escarpées. Le moyen de transport le plus efficace à Atitlán passe donc sur l’eau.
Il faut savoir qu’habituellement, à Atitlán, le vent soufflote gentiment au lever du jour, puis se renforce progressivement jusqu’au soir. Or, ce matin-là, manque de chance, le vent souffle déjà comme à 17h. L’avant de la lancha rebondit sur chaque vague, c’est un véritable tape-cul. Nous comprenons mieux pourquoi les locaux, en habitués, se faufilaient rapidement vers les places arrière : pour laisser aux touristes la joie de se prendre les gifles d’eau !
En débarquant à San Marcos, nous hallucinons. Certains habitants aussi, visiblement. Comment dire… Le village semble avoir acquis une réputation auprès des Occidentaux en mal de mysticisme. C’est le concours du plus perché. Sur le haut du podium, il y a cet énergumène qui se promène torse nu, affublé d’un chapeau haut de forme et d’un énorme collier. Ou ce vieux barbu qui semble tenter de vendre les mêmes petites pierres sur le même petit trottoir depuis plus de quarante ans. Mais le summum reste probablement cette école qui enseigne le « voyage astral ». Vous connaissez ?
Le village en lui-même n’est pas folichon, si ce n’est quelques peintures multicolores, des fleurs un peu partout, ainsi que des restaurants, pour ceux qui ne parviennent pas à se contenter des nourritures spirituelles.
Dans un coin de San Marcos, un parc nous offre un peu de verdure, avec vue sur le lac et les volcans en arrière-plan. Il est même possible de piquer une tête depuis les rochers, voire depuis une plateforme appelée plongeoir, un peu trop haute pour sauter en totale décontraction. Mais l’eau est bonne !
Conseils pratiques sur San Marcos La Laguna
Venir depuis de San Pedro
Un départ de lancha toutes les trente minutes environ, depuis le ponton principal, pour 10Q par personne. Donc vous avez bien retenu la technique en cas de vent ? Vous vous dirigez directement vers les bancs au fond du bateau !
Restaurant à San Marcos
Nous avons testé le restaurant Circles, dans une jolie cour à l’ambiance forcément baba cool. Ils font entre autres des tortillas, du houmous et de bons jus.
Se promener dans le parc
Ce n’est pas bien grand, mais la ville s’est autorisée à l’appeler « Réserve naturelle du Cerro Tzankujil » pour faire plus classe. L’entrée est à 15Q. Pour s’y rendre, suivez le petit chemin vers l’école Las Pirámides et continuez sur 100m. La baignade ne causerait paraît-il pas de problème ici, tandis que l’eau serait trop polluée à San Pedro. Étrange, puisque c’est le même lac.
Faire un voyage astral
Le guichet se trouve… non, on plaisante.
Nos amies blogueuses
N’hésitez pas à suivre L’Archivoyageuse et Galswind, deux voyageuses qui prennent le temps de découvrir la culture locale et qui racontent tout cela très bien. En plus, elles ont publié des vidéos de leur voyage Mexique – Belize – Guatemala. Voici celle qui parle d’Atitlán par exemple !
Admirer le lac Atitlán depuis le nez de l’Indien
Saurez-vous le repérer ?
Mais si, regardez bien le tracé de la montagne. Ah, ça y est !
Monter sur l’Indian Nose est l’attraction du coin. Et bien évidemment, quand il est possible de grimper quelque part, il ne faut pas nous le dire deux fois. Surtout au lever du soleil. Cette fois-ci, pas de banditos sur le chemin, mais des hommes qui improvisent des barrages payants. La seule différence, c’est qu’ils prennent un montant fixe au lieu de l’intégralité du porte-monnaie. Nous ne souhaitons pas avoir affaire à eux en pleine nuit et passons donc par une agence.
Nous atteignons sans difficulté l’appendice nasal, avec près d’une heure d’avance sur le soleil. Le lac Atitlán se devine à peine, en revanche, nous repérons une lueur rouge, tout au fond… Il s’agit du volcan Fuego en pleine éruption, à cinquante kilomètres d’ici ! Nous devinons même les coulées de lave sur ses flancs.
Le spectacle n’est pas terminé. Le soleil fait son apparition et dévoile le paysage, volcan après volcan, falaise après falaise…
Alors, n’est-ce pas le plus beau lac du monde ?
En descendant, nous découvrons que le chemin traverse des champs de café. Avec un décor, pareil, les grains ne peuvent qu’être de qualité !
Conseils pratiques pour grimper sur l’Indian Nose
Avec agence
Nous sommes passés par l’agence ASOANTUR, située à quelques pas du dock de San Pedro, pour 120Q par personne. Le rendez-vous est à 3h50 (aïe, ça pique). Il y a ensuite 30 bonnes minutes de navette jusqu’au sentier et 30 autres minutes de marche. Notre groupe était constitué d’une douzaine de personnes. Nous n’étions pas réellement sur le nez, mais sur une plateforme en contrebas, gérée par l’agence. Le retour se fait au pas de course, à peine le temps de prendre des photos pendant la descente.
À propos du racket
Des hommes attendent, paraît-il, sur le chemin ou aux miradors, que des touristes se pointent sans guide. Ils demandent généralement 100Q par personne, parfois 200 et n’hésitent pas à être violents en cas de refus. Tout le monde le sait, et pourtant la situation perdure depuis des années. Il paraît que certains guides sont de mèche, c’est bon pour leur business…
San Juan La Laguna, le village des artisans
Après quatre nuits à San Pedro, nous déménageons à San Juan, le village voisin, pour deux nuits supplémentaires près d’Atitlán. Qu’est-ce qu’il y a comme « San » autour de ce lac !
Le village de San Juan est plus tranquille, avec beaucoup moins d’hébergements. À sa configuration, nous comprenons que les touristes viennent surtout à la journée : la rue du débarcadère est une enfilade de boutiques d’artisanat, qui ferment à l’heure du dernier bateau. Notre recommandation : ne regardez pas ces échoppes. Montez directement jusqu’au centre de San Juan La Laguna, où des coopératives de femmes tisseuses proposent de très beaux hauts, châles, ponchos, sets de table… bref tout ce qu’un métier à tisser peut produire. Certaines boutiques n’utilisent que des couleurs 100% naturelles.
La qualité de tissage est au rendez-vous et les motifs sont superbes. De manière générale, l’artisanat guatémaltèque est, de loin, le meilleur que nous ayons vu dans le monde jusqu’à présent.
Voici un avantage à dormir sur place : en fin de journée, les locaux sortent et discutent tranquillement dans le village, nous saluant gentiment au passage.
Conseils pratiques sur San Juan La Laguna
Venir depuis San Pedro
Le trajet en lancha est très rapide, mais les départs sont moins réguliers que vers d’autres villages. Le tarif est de 10Q.
Dormir à San Juan La Laguna
Pour environ 27€, ce bungalowi semble l’un des meilleurs rapports qualité/prix du village.
Restaurants et cafés
L’offre n’est pas large, mais vous ne mourrez pas de faim pour autant. Voici quelques adresses que nous avons testées :
- Alma de Colores : Un restaurant équitable et 100% local, géré par une association. Un bel accueil, mais une nourriture plutôt moyenne. Ouvert le midi seulement.
- El Comal : De style plus guindé, ce restaurant sert entre autres des pizzas au feu de bois. Bon point pour la gentillesse des serveurs, mauvais point pour la froideur de l’éclairage en soirée.
- Las Marias : Pour un (vraiment) excellent cappuccino ou chocolat chaud avec vue sur le lac Atitlán, toquez à la porte de ce tout petit café. Vous nous en direz des nouvelles !
Le marché de Chichicastenango
Terminons cet article en couleurs, avec le plus grand marché du pays. Chichicastenango ne se situe pas autour du lac Atitlán, mais nous nous y rendons à la journée. C’est l’occasion de nous familiariser avec les transports locaux. Nous en avons pour notre compte : un bateau, deux bus et un van pour l’aller et rebelote au retour. Tout s’enchaîne très vite, mais attention, il faut être prêt à se serrer sur la dernière partie en van. Mi-fugue, assise près de la porte, termine le trajet avec pratiquement un homme sur chaque genou !
Tout se vend au marché de Chichicastenango. Des fruits inconnus, des ceintures brodées, des balais fabriqués main, des piments au kilo, des casquettes de rap américain et, évidemment, des souvenirs à foison pour les étrangers.
Nous vivons ce marché comme une plongée dans l’âme du Guatemala. Un Guatemala difficile à saisir, tiraillé entre traditions fortes et modernité, entre défiance face au gringo et ouverture au tourisme. Dans certaines zones, les vendeurs s’affairent et crient comme des marchands de poissons. Nous ne comprenons pas la moitié de ce qui se passe, mais déguerpissons pour ne pas gêner les livreurs qui courent derrière des carrioles débordantes. À d’autres endroits, c’est l’inverse. L’étal est soigné, tous les articles sont exposés au mieux, mais le client ne vient pas.
Un coin du marché nous laisse sans voix : l’allée des vêtements pour femmes. Ici, rien de touristique, mais une collection hallucinante de tissus brodés aux couleurs explosives.
Et puis, s’il fallait choisir un bruit emblématique du marché de Chichicastenango, ce serait le petit « clip clap clip clap » des stands de tortillas. Un peu partout, des femmes tapotent la pâte de maïs entre leurs paumes avant de poser la galette ainsi formée sur une plaque. Nous en goûtons encore chaudes, c’est aussi bon qu’un pain sorti du four. Et si certaines sont bleues, c’est tout simplement qu’elles sont élaborées à partir de maïs bleu.
Nous remarquons aussi le franc succès des potions miraculeuses. Il suffit qu’un bonimenteur agite un flacon en promettant tout et n’importe quoi, surtout n’importe quoi, pour qu’un attroupement se forme autour de lui.
Plus loin, dans une ruelle, nous tombons sur le marché aux volailles. Vivantes, évidemment. Même si nous savons bien que les pauvres bêtes finiront à la casserole, il y a quelque chose de comique à observer ces poules, nonchalamment échangées contre un billet ou portées sous un bras sans faire de chichis.
Plusieurs fois, nous repérons des sourires beaucoup trop clinquants, sans bien comprendre de quoi il s’agit. Le panneau d’un dentiste nous apporte un élément de réponse : une vraie belle dentition se doit d’être décorée de motifs dorés ou argentés, collés aux dents de devant. La mode semble aux étoiles.
Nous terminons notre visite par le fameux cimetière de Chichicastenango, encore plus coloré que le précédent à Quetzaltenango.
Conseils pratiques sur le marché de Chichicastenango
Visiter le marché
Il n’a lieu que les jeudis et dimanches. Pas doués, nous avons failli nous y rendre un mercredi. L’ambiance aurait été quelque peu différente ! Venez tôt, car les commerçants remballent à 13h.
Transport entre San Pedro La Laguna et Chichicastenango
Toutes les agences de voyage de San Pedro proposent l’aller-retour en shuttle pour 12$ par personne. Nous avons préféré tenter l’aventure en transports locaux. Ce blog en anglais résume très bien les différents itinéraires possibles. Nous comptions suivre l’itinéraire n°1, plus court, mais des travaux temporaires sur une portion de route nous ont forcés à nous rabattre sur le n°2, qui nous a coûté en tout 72Q par personne.
Ne pas se faire écraser dans le minibus
N’entrez surtout pas les derniers dans le van entre Los Encuentros et Chichicastenango, même si le copilote vous presse. Le véhicule s’arrête à douze mille reprises sur le trajet et laisse entrer à chaque fois une ou deux personnes de plus même si ça semble techniquement impossible. Attendez le prochain qui ne partira que quelques minutes plus tard. Choisissez alors une place stratégique, dans le fond par exemple !
Ce lac est magnifique ! Il y a partout des « murales » ou c’est propre à cette région du Guatemala?
Le marché a l’air superbe aussi, toutes ces couleurs !!
Et en plus d’en avoir pris pleins les yeux, je me coucherai moins bête : j’ignorais totalement qu’il existait du maïs bleu !
Ça a l’air spécifique aux villages du lac Atitlán, mais rien de sûr. Il n’y a qu’ici que nous en ayons remarqué en tous cas !
En fait il y a aussi du maïs rouge, vert, violet, noir, orange, blanc… dommage qu’on ne voie que le jaune en France…
Vraiment ? C’est fou ! Je serais super curieuse de voir ça
Bon voyage et belle découverte du Guatemala ! J’ai hâte de voir ce qu’il nous réserve encore à travers vos articles !
Décidément vos photos sont trop belles ! Et j’ai bien ri en repensant au hippie avec son chapeau haut de forme !
Merci 🙂 Ah c’est clair qu’il était balèze celui-là ! Un original parmi les originaux !
En voilà une super idée. On parle très peu du Guatemala et au vue des premières photos et récits , ça a l’air plutôt authentique.
J’adore les photos du marché et une mention pour les photo avec l’ensemble des tenues traditionnelles pour les femmes.
Bonne continuation, tous vos articles sont autant de moments de détente et de plaisir.
Virginie
Effectivement, peu de voyageurs pensent au Guatemala. Mais c’est vraiment un beau pays, resté assez authentique sur plein d’aspects, donc avec de belles découvertes à la clé. Rien que les tenues traditionnelles : où ailleurs dans le monde sont-elles aussi colorées et portées tous les jours ?
Et vous alors, comment c’était l’Islande ?!?
Ohlala, génial…
C’était mon rêve de petite fille. Nous ne sommes pas restés très longtemps (5jours), mais pour une première fois c’était parfait.
Très froid, plein de neige, un peu de blizzard…
J’au découvert une capitale de poche très colorée, agréable à parcourir.
Par contre nous avons été surpris voir autant de touristes en février.
Mon fils a très bien résumé cette première approche en déclarant qu’il faudrait revenir car le pays a l’air d’offrir beaucoup de possibilités de rando.
Bonne continuation
Virginie
En regardant vos photos j’ai pas arrêté de me dire « mais on était vraiment au même endroit au même moment? ». Bref encore un grand bravo pour vos superbes clichés! Les photos de Chichi sont superbes, ces vêtements de femme ça donne envie de craquer mais je confirme qu’une fois à Paris c’est pas si facile que ça à porter.
Peut-être à la prochaine soirée déguisée 😀
Merci pour les compliments sur les photos… et pour la compagnie !
Le Guatemala est un de pays préférés. Et vous parvenez bien à décrire l’ambiance. Mais il y a mieux encore : la Bolivie 🙂
Je m’étais promis de demander aux prochains voyageurs qui iraient au Guatemala de me ramener ce fameux tissu bleu coloré… Mais je n’ai pas voulu vous charger !
Je ne suis pas d’accord avec Von Humboldt (qui a aussi décrit la vallée de la Orotava à Tenerife comme « plus belle du monde ») : les lacs Titicaca, Baïkal ou Toba sont plus beaux !
Dites donc, vous ne vous êtes pas un peu pressés au Guatemala ?
L’internet ne fonctionnait pas bien ?
Ce lever de soleil de toute beauté… ce lac est superbe vous avez bien raison 🙂
Le street-art est également très beau, bien loin des tags des origines !
Le Guatemala sera probablement ma prochaine destination centraméricaine avec un passage manqué en fin d’année 🙂
Bonne route !
Si tu peux y aller n’hésite pas. Il y a vraiment une atmosphère particulière dans ce pays, on ne regrette vraiment pas d’y être passés !
hola ! Suis « tombée » sur votre blog en recherchant des bons plans pour un séjour dans le Péloponèse. Mon mari et moi sommes partis 6 mois en Amérique latine il y a 10 ans et…Oui le Guatemala est un magnifique pays (pour nous le plus beau d’amérique centrale) où la culture maya perdure. Nous avons eu, outre les lieux que vous citez, un coup de cœur pour el rio dulce et évidemment pour Tikal, le plus prestigieux site maya que nous avons visité. Je suppose que vous devez faire une sélection pour que votre blog soit lisible et ne pas passer trop de temps sur l’ordi…Je vais continuer ma lecture et…hasta luego
Du Péloponnèse au Guatemala, c’est-à-dire de l’un de nos tous premiers articles au tout dernier ! Rassure-nous, tu n’as pas lu tous les articles de tous les pays entre les deux ? 😉
On ne peut que confirmer, le Guatemala est un superbe pays, pas du tout prétentieux et pourtant beau et attachant ! Malheureusement non, on n’est allés ni à Rio Dulce, ni à Tikal. On a beaucoup hésité, pour finalement choisir de faire peu d’étapes mais en prenant tout notre temps. En tous cas, ça devait être bien sympa votre voyage de 6 mois !
Merci beaucoup pour ton message ! De votre côté, c’est pour bientôt le Péloponnèse ? Vous pensez vadrouiller autour de la péninsule ?
Non je n’ai pas tout lu ! suis passée directement du Péloponèse au Guatemala pour me replonger dans mes souvenirs de ce si beau pays. « Nous étions jeunes et larges d’épaules… » (Bernard Lavilliers). Je vais aussi suivre (en différé) votre périple au Mexique et j’attends celui sur le Nicaragua.
Le Péloponèse c’est pour mi-juin (15 jours). Nous sommes déjà allés en Grèce il y a 12 ans (Athènes + Péloponèse) et oui on va vadrouiller.
Hasta luego
Vous avez bien raison de retourner en Grèce, ça nous démange aussi 🙂
Ah ces couleurs, c’est vraiment chouette !! bon, je culpabilise un peu pour mon retard, mais je vais rattraper tout ça !! En tout cas, ça donne encore bien envie !! Biz
Oui, quand on pense au Guatemala, ce sont toutes ces couleurs qui nous reviennent en tête. Rien que d’admirer les tenues des femmes dans la rues, ça nous mettait instantanément de bonne humeur !
BOnjour,
Et tout d’abord merci pour votre super site!
J’hésite entre un séjour de 6 semaines entièrement au Mexique (Yucatan,Chiapas, Oxana). Ou un mix Mexique et Guatemala sur la même durée. Que me recommanderiez vous et avec quel itineraire? Tout en bus selon vous?
Merci beaucoup pour votre aide!
Frédéric
Bonjour Fredo,
Si tu aimes prendre le temps, il y a largement de quoi passer six semaines au Mexique dans les États que tu cites. Mais en six semaines tu devrais aussi avoir suffisamment de temps pour faire un détour d’une semaine par le Guatemala (Atitlán et Antigua en particulier) depuis San Cristobal. À toi de voir.
Nous n’avons pas testé la voiture, mais les bus sont confortables et particulièrement bien développés au Mexique, autant en profiter.
On te souhaite d’avance un beau séjour !
San vraiment savoir pourquoi, il y a quelque chose dans l’air de San Pedro qui me rappelle la belle Chiang Mai. Le dédale de ruelles étroites peut-être, le cortège incessant de tuk-tuk sinon, ou alors tous ces petits restaurants et cafés au design soigné. C’est vrai qu’on s’y sent bien. Bien loin des clichés qui existent sur le Guatemala. J’aurais jamais cru trouver une telle tranquillité ici !
Ah tiens, on n’aurait jamais pensé à comparer les deux mais il y a bien quelque chose.
En tous cas l’Amérique Latine nous manque un peu en ce moment !
Bon à noter : la plupart des prix pratiqués par lew agences semblent avoir baissés (ou alors j’ai eu de la chance). Le tour matinal de l’Indian Nose peut peut peut être réservé pour 80Q et l’aller-retour pour le marché de Chichi à 60Q ! Seul la navette pour Xela me semble très chère (160Q), sachant que j’ai payé 70Q pour faire Antigua-Atitlan, ce qui est environ la même distance… mystère ! Le confort des bus ADO me manque 🙂
Ah tiens, c’est rare que les prix aillent dans ce sens ! Il y avait des travaux sur la route quand on y était, peut-être que ça a raccourci les trajets. En tous cas c’est sûr que les chicken bus n’ont pas le même confort que les bus de ligne mexicains !
Bonjour ! Nous partons en famille au guatemala en avril et nous nous posons la question des transports, notamment de l’aéroport (guatemala city) à antigua et d’Antigua au lac Atitlán. Nous ne serons sur place qu’une semaine et ne voulons pas perdre trop de temps dans les transports ! Pensez-vous que louer une voiture soit envisageable (sachant que nous habitons au Mexique, nous avons l’habitude de leur conduite particulière!) ? ou faut-il privilégier les chicken bus ? ou les mini bus ? Nous sommes un peu perdus, pouvez-vous nous éclairer sur ce point ! Merci beaucoup pour votre réponse !
Bonjour Charlotte,
Nous avons un paragraphe dédié aux transports dans notre article général sur le Guatemala. Guatemala City est le seul coin un peu dangereux du pays donc peut-être que pour le premier trajet il vaut mieux privilégier un shuttle direct plutôt qu’un chicken bus qui fera des arrêts en route. Nous n’avons entendu personne louer de voiture mais peut-être que ça se fait, nous ne savons pas du tout !
Bon voyage !
Mille mercis pour votre réponse rapide qui me conforte dans ce que je pensais déjà 👍