C’est sur l’île de São Vicente que notre voyage au Cap-Vert débute. Un nom qui sonne 100% portugais, et de fait, il s’agit de la langue officielle du pays. C’est bien pratique, nous allons pouvoir recycler les mots appris lors de nos longs séjours à Lisbonne, Porto et Madère !
D’ailleurs, à peine le pied posé sur le tarmac, un vent soutenu nous souhaite bem-vindos. Nous prenons une décoiffade d’air tiède, typique du Cap-Vert en hiver, qui ne nous lâchera plus. Wwwoooooh !

Nous choisissons de consacrer deux semaines et demie rien qu’à l’île de São Vicente, ce qui est largement plus que la moyenne des voyageurs et, il faut l’avouer, un peu trop pour un caillou de vingt-trois kilomètres de large. Car même si nous l’avons trouvé belle, avec ses montagnes rouges et ses côtes turquoise, l’île est d’une beauté sauvage, aride et brutale qui n’invite pas forcément à des flâneries sans fin.

Plus que son décor lunaire, c’est la vie locale et culturelle animée qui nous a retenus sur São Vicente. Sa ville principale Mindelo fut (et reste) un carrefour pour les voiliers transatlantiques, qui apportèrent dans leurs soutes des guitares ibériques, tambours africains ou costumes à paillettes brésiliens.
Mindelo peut se targuer du titre honorifique de capitale culturelle du Cap-Vert, surtout depuis que Cesária Évora a fait rayonner le petit pays en chansons à travers le monde.

Si vous ajoutez le fait que l’île voisine Santo Antão est un fabuleux terrain de randonnée et qu’elle n’est accessible qu’en passant via São Vicente, vous pouvez d’ores et déjà marquer São Vicente comme une étape quasi incontournable d’un voyage au Cap-Vert. D’ailleurs, beaucoup de visiteurs combinent uniquement ces deux îles pour un séjour de sept ou dix jours.


- Mindelo, capitale de São Vicente
- São Pedro : village de pêcheurs et nage avec les tortues
- Monte Verde : randonnée au sommet de São Vicente
- De Calhau à Baía das Gatas : la côte orientale à pied
- Un peu de farniente à Salamansa
- Notre avis sur l’île de São Vicente au Cap-Vert
- Conseils généraux pour visiter Mindelo et São Vicente
Mindelo, 97% de la population de São Vicente
Le centre historique et coloré
Mindelo a la réputation d’être l’une des plus jolies villes du Cap-Vert, et la raison nous saute rapidement aux yeux. Son centre possède une petite collection de bâtiments de l’époque coloniale, tantôt défraîchis, tantôt rafraîchis à grands coups de peintures vives. Idem pour les voitures, nous avons l’impression que certaines ont connu Christophe Colomb.




Quant à l’ambiance de Mindelo, le premier adjectif qui nous vient aux lèvres est « relax ». Il n’est pas rare de croiser des Mindelenses à l’ombre des arbustes tropicaux d’une placette, qui papotent, aplatissent des cartes ou brassent des graines sur un plateau d’ouril, l’équivalent capverdien du jeu d’awalé.
Même les vendeurs ambulants déambulent sans époumonnements, c’est dire ! Nous découvrirons par la suite que le Cap-Vert tout entier cultive la relaxitude.



Il n’existe pas vraiment de visites incontournables à Mindelo, vous pouvez donc la jouer relax vous aussi, sans crainte de louper des monuments. Nous en listerons quelques-uns pour la forme, puis le reste se découvre sans effort, au petit bonheur l’errance.



Le bâtiment le plus coquet est probablement le palais du gouverneur, rose comme un cochon et aux volets constamment fermés. C’est fou tout ce qu’il dort ce gouverneur ! À proximité, nous aimons la simplicité et le charme de la petite place de l’église Nossa Senhora da Luz.



Nous faisons connaissance avec les chiens errants, qui se sont remarquablement accoutumés à l’atmosphère du Cap-Vert. Ils passent leurs journées le museau sur le trottoir, et leurs nuits à chanter… sans se soucier de l’inexistence du double vitrage.

En parlant de sommeil, c’est au cœur de Mindelo que nous choisissons notre premier hôtel. Difficile de faire plus central que l’hôtel Casa Caféi, sur la place Don Luís. Nous prenons nos petits déjeuners face au portrait géant de Cesária Évora, aux premières loges pour observer la vie locale.


Et ce qui nous frappe le plus, c’est que tous les passants, les aînés endimanchés comme les jeunes modernes tatoués, se connaissent, se saluent, s’embrassent. Soit ce pays est vraiment riquiqui, soit les Capverdiens sont très sociables. Nous penchons pour la deuxième solution.
Tour de Belém et tournée des marchés
Pour profiter de Mindelo sous son jour le plus animé, rien de mieux que les matins de semaine. Les habitants accourent (de façon relax bien entendu) des quatre coins de la ville et même de tout São Vicente pour faire leurs emplettes au marché de la Praça Estrela, aussi surnommé marché africain.
Il est riche en bananes, papayes et légumes non identifiés, mais 100% locaux. En tant que touristes, vous serez peut-être plus intéressés par les stands de souvenirs.



Autour du marché, chaque bâtiment abrite une épicerie remplie à ras bord. Tout est bien pensé : la Praça Estrela fait également office de terminus pour les aluguers (bus), qui finissent eux aussi remplis à ras bord.


Si vous avez les narines et le cœur bien accrochés, faites quelques pas en direction de l’océan pour atteindre le marché aux poissons.
Un donjon le surplombe, réplique modernisée de la Tour de Belém de Lisbonne laissée en souvenir par les Portugais.



Les étages de cette tour contiennent le musée de la mer (300 Escudos). Nous nous intéressons aux faits historiques et aux objets retrouvés au fond de l’eau, mais c’est surtout le belvédère au sommet qui nous en met plein les yeux, avec d’un côté les couleurs de la ville, de l’autre la mer qui n’est pas en reste.


Pour finir avec les marchés de Mindelo, n’hésitez pas à jeter un œil au marché municipal couvert. L’ambiance est plus sage et disciplinée que sur le marché africain, mais les stands sont nettement plus photogéniques et multivitaminés.
Coup de cœur pour le petit Café Verde qui propose au rez-de-chaussée des jus et des snacks, ainsi que pour la boutique d’artisanat Cultura e Tradição à l’étage.




Praça Nova et le centre national d’artisanat
Si l’envie vous prend d’une courte balade vers le nord, attrapez une boule de glace chez Cremositos et courez (relaxement hein !) la déguster sous les grands arbres de la Praça Nova avant qu’elle ne fonde.

La municipalité de Mindelo avait ici un terrain disponible, des artistes à mettre en valeur et quelques pots de peinture en rab. Résultat, elle vient d’ouvrir un centre national d’artisanat doté d’une architecture décoiffante en couvercles de barils. Les couleurs transcrivent, paraît-il, une partition de musique.

(« J’suis bidon » d’Alain Souchon ?)
L’intérieur exhibe un artisanat traditionnel remis au goût du jour par les nouvelles générations, ainsi qu’une expo de peinture. Pas mal, si vous voulez notre avis, mais un tantinet cher pour le pays (500 Escudos).



Front de mer, marina et plage
L’un des grands atouts de Mind… est l’eau. Nous ne nous lassons pas de ses nuances de turquoise et avons du mal à résister à l’appel de la baignade. Or il n’est pas possible de se baignader n’importe où.

Au niveau du centre-ville de Mindelo, une ribambelle de barques de pêcheurs stationne entre les palmiers. L’emplacement est idéal pour tirer un dernier portrait du soleil disparaissant, mais ni très glam, ni conseillé pour la baignade.



Portrait du soleil disparaissant
En marchant vers le nord, un bar flottant hérissé de triangles nous intrigue, mais il s’avère assez bling-bling.

Nous finissons par en découvrir un autre moins onéreux. Notre petit secret (ne le répétez pas) pour siroter un ponche ou une caïpirinha au crépuscule dans un cadre mémorable, consiste à identifier le ponton des plaisanciers et à outrepasser le club de plongée. Vous tomberez sur le bar flottant de la marina, où les matelots partagent conseils et ragots des mers du monde.
Attention, l’envie d’ajouter « Cherche place sur voilier vers Antilles » au tableau d’annonces vous chatouillera peut-être.



Si c’est la trempette/bronzette/mots-fléchettes qui vous démange, poussez vers le nord pour dépasser le port de Mindelo. En quinze minutes à pied depuis le centre, vous atteignez la turquoisissime plage da Laginha. Franchement, même un photoshopeur de l’extrême n’oserait pas appliquer cette teinte de bleu.


La couleur n’est apparemment pas naturelle, mais due à la poudre de coquillage remuée lors de travaux d’approfondissement du port. Et pourquoi ne retombe-t-elle pas au fond de l’eau ?
Réponse : car c’est de la palourde.

Un jour, la plage de Laginha nous réserve une moins bonne surprise. Un titaniquesque navire de croisière stationne juste à côté et une flopée de serviettes unicolores tapisse le sable. Cela vaut le coup de surveiller le planning des escales pour les éviter (voir conseils en fin d’article).
Bars, restos et concerts : l’âme de Mindelo
Mindelo ne nous laisse pas tomber le soir venu, elle nous escorte en musique jusqu’à l’oreiller. Ne vous attendez pas à trouver de l’ambiance directement dans la rue, c’est plutôt l’inverse. En revanche les concerts sont très courants dans les grands restaurants pour touristes comme dans les petits bars de locaux.

Pour accompagner cela, la caïpirinha au fruit de la passion est fabuleuse si vous arrivez à la bonne saison !
Si nous ne devions conseiller qu’une seule adresse, ce serait Metalo, une vaste terrasse couverte qui sert des plats aux accents américains mais réussis, dont de très bons burgers végétariens. Les cocktails sont superbes, le service est souriant et chaque soir de la semaine s’accompagne d’un concert avec des artistes talentueux, à partir de 20h30. Nous glissons d’autres adresses musicales plus bas dans les infos pratiques.
Le carnaval de Mindelo
Nous nous sommes arrangés pour être à Mindelo lors de son carnaval, fin février. La ville se métamorphose sous nos yeux. Les festivités atteignent leur paroxysme au mardi gras, lors d’une gigantesque parade organisée pour élire le meilleur groupe, à la manière du carnaval de Rio. Des milliers de danseuses et danseurs frétillent et sautillent dans une explosion de couleurs, de plumes, de paillettes et de musique.
L’événement nous a tellement marqués que nous avons dédié un article au carnaval de Mindelo.



Le quartier de Ribeira Bote
Si vous aimez sortir des circuits tout cuits, un quartier peut valoir le détour : celui de Ribeira Bote.

Ce quartier populaire était le plus délabré de tous, lorsqu’une micro association s’est donné pour mission d’appliquer des couleurs vives sur une poignée de maisons. Elle a très rapidement jeté le pinceau par manque d’Escudos. Cela aura suffi pour que les photos fassent le tour du monde et déclenchent une pluie d’encouragements et de nouveaux financements. La chasse à la grisaille a repris, plus déterminée que jamais !



Un plan avec l’histoire du quartier s’achète à la boutique d’artisanat à l’étage du marché municipal. Vous remarquerez que, comme partout au Cap-Vert, quelques jeunes zonent. Cela peut faire bizarre la nuit, mais ne craint pas.
Mise à jour 2025 : Des lecteurs nous ont signalé que les fresques étaient très dégradées et qu’ils se sont fait importuner par les jeunes. Nous ne sommes plus sûrs de recommander le quartier.
Si vous êtes dans le coin en fin de journée, profitez-en pour passer chez Bella Napoli. Un Italien aux cheveux blancs a façonné son four lui-même et y fait croustiller les meilleures pizzas de la ville.
Voilà pour Mindelo. Cap sur le reste de l’île !
São Pedro : village de pêcheurs et nage avec les tortues
À l’ouest de São Vicente, le village de São Pedro veille sur une large plage aux reflets turquoise. Ses pêcheurs ont longtemps perpétué la chasse à la tortue de mer, avant d’estimer qu’avec la progression du tourisme, une tortue vivante avait plus de valeur qu’une soupe.


Depuis Mindelo, vous pouvez atteindre São Pedro en vingt minutes d’aluguer, puis suivre un rabatteur vers une barque (~15€ par personne). Dix minutes plus tard, plif plaf plouf, vous nagez déjà avec les tortues.
Mais mieux encore, nous recommandons de dormir sur place pour profiter du crépuscule sur le paysage, de l’aube si vous êtes matinaux et de quelques baignades. C’était le plan de nos deux premières nuits au Cap-Vert, tout juste sortis de l’aéroport voisin. Et nous sommes revenus y passer une nuit à la fin de notre séjour.

En vérité, il ne se passe pas grand-chose d’autre que le va-et-vient des barques colorées sur le sable et celui des avions, heureusement peu fréquents, sur la piste de l’aéroport. Ajoutons deux échoppes, un bar, trois restaurants, une école et voilà, nous avons fait le tour de São Pedro. Il ne reste plus qu’à synchroniser nos battements de cœur avec le rythme local.

Quant à la morphologie du village, les ruelles sont approximatives, en terre, et la majorité des maisons garde ses parpaings apparents. L’important pour les Capverdiens est d’avoir un toit, la peinture viendra peut-être, et seulement sur une façade. Cela nous marque au début du séjour, puis nos yeux s’habituent et finissent par trouver du charme aux rares murs pigmentés.




Notre hébergementi fait une grande partie de notre enchantement. Rarement nous avons dormi avec une si belle vue !


Et grâce à la vue plongeante sur la plage, nous pouvons repérer les tortues en approche et foncer avec le tuba sur le nez. Elles barbotent du côté du village surtout le matin, avant l’arrivée des touristes. Ensuite, les barques appâtent les bébêtes à 200m du rivage, c’est-à-dire trop loin pour la plupart des nageurs. Business is business. Ou plutôt, alugueriness is alugueriness.

Les tortues ne sont pas peureuses, mais nous remarquons qu’elles ont tendance à s’éloigner doucement. Nous gardons donc nos distances pour les laisser déjeuner en paix. Ouiiiii, déjeuner en paix.



Nous tentons un matin de poser nos serviettes sur le sable, qui finit… dans nos yeux. São Pedro est aux premières loges des alizés hivernaux. Vous aurez sûrement plus de chance que nous à une autre saison.
Les planchistes, eux, flottent sur des vagues de bonheur.

Qu’à cela ne tienne, nous allons randonner. Nous visons le Farol de Dona Amelia, un phare aux allures de chapelle qui ponctue le rocher d’en face. L’air de rien, l’aller nous prend 1h15 (le sable a dû nous détraquer l’appréciation des distances).

Pour faire de même : au bout de la plage, prenez l’escalier, suivez la route, dépassez les hôtels en construction (ou terminés) et repérez le panonceau qui indique le phare à gauche. Une fois là, plus de risque de vous perdre, l’unique sentier se tortille au-dessus de l’océan.

Une promenade plutôt contre-indiquée en cas de vertige aigu.
Le gérant de notre hôtel nous avait expliqué que le gardien, selon l’humeur, laissait parfois grimper dans le phare contre une poignée d’Escudos, hélas nous ne le croisons pas. Nous nous consolons avec le panorama sur l’île voisine de Santo Antão, hérissée de picos.
Voilà pour le village de São Pedro, qui gardera une petite place dans nos cœurs !

Monte Verde : randonnée au sommet de São Vicente
Après l’avoir longuement observé depuis Mindelo, nous partons crapahuter sur le Monte Verde, plus haute montagne de São Vicente. Lorsque l’aluguer nous dépose au pied du massif, nous sommes à deux doigts de demander remboursement : la montagne verte n’est pas du tout, du tout, DU TOUT verte.

La route est carrossable jusqu’au sommet, si bien que des touristes nous doublent sans effort en taxi ou minibus, mais nous tenons le cap durant l’heure et demie de dénivelé.
Les paysages de São Vicente se dévoilent petit à petit sous nos yeux étourdis.


Et puis oh, surprise ! Sur la dernière tranche, la verdure apparaît. La fraîcheur des 700m d’altitude et l’arrimage fréquent de nuages y sont probablement pour quelque chose. D’ailleurs, vérifiez depuis Mindelo que le sommet est dégagé avant de grimper, pour éviter une vue sur rien.

Au sommet du Monte Verde, un homme appelé Miguel a créé une esplanade panoramique autour de sa cabane à thé. La vue sur Mindelo est encore plus belle lorsqu’elle est accompagnée d’une infusion maison.


Quelques degrés plus à droite, la crique de Baia das Gatas nous fait de l’œil.

Et en tordant davantage le cou, la côte s’étire et se déchire jusqu’à nous inspirer une nouvelle balade. C’est décidé, nous irons marcher par là !

Infos pratiques pour randonner sur le Monte Verde
Aluguer depuis Mindelo
Depuis la Praça Estrela, montez dans l’aluguer en direction de Salamansa/Baia das Gatas et demandez « Monte Verde ». Le chauffeur saura vous déposer au bon endroit, c’est-à-dire au croisement avec le chemin qui monte. Comptez 100 Escudos. Au retour, il ne vous reste plus qu’à attendre au même endroit qu’un aluguer passe avec des places libres… ou pas. La capacité des minibus capverdiens est infinie.
Itinéraire de la randonnée
Vous ne risquez pas de vous perdre, il suffit de suivre le chemin. Nous nous sommes rassurés avec cet itinéraire trouvé sur Wikiloc. Comptez 1h30 d’efforts (la montée) et 1h de réconfort (la descente).
De Calhau à Baía das Gatas : la côte orientale à pied
Quelques jours plus tard, nous partons examiner cette fameuse côte repérée depuis le sommet du Monte Verde. En chemin vers Calhau, nous frottons nos yeux ainsi que les vitres de l’aluguer : que fait cette oasis ici ? Sommes-nous aux portes du Sahara ? Mais le mirage ne dure que deux minutes.

Le village de Calhau en lui-même nous charme peu : une route en terre, des maisons disparates et peu de vie. En revanche, les collines qui l’entourent nous étonnent avec leurs dégaines de volcans.

Après vérification auprès de Véronique, c’en sont.
Et c’est parti pour 2h30 de randonnée côtière jusqu’à Baía das Gatas, la baie des chats. Et de chat, nous n’en croisons aucun sur cette portion de l’île.
Un sentier longe la vaste plage, avec quelques surprises en chemin : ici un geyser de baleine soufflé par les vagues, là une physalie échouée…




…et un peu partout hélas, des milliers de déchets plastiques. Ne vous méprenez pas, ce n’est pas le fait de randonneurs mal élevés, ni même des Capverdiens. Cette plage est orientée droit vers l’Afrique du Nord et l’Europe. Et ce ne sont pas les bouteilles de Badoit rouge qui nous contrediront. (Plus d’infos ici.)
En même temps, le paysage est saisissant de beauté. Dans l’ensemble, nous conseillons donc plutôt cette randonnée mirifique, mi-chagrin.



Quant au village de Baía das Gatas, notre point d’arrivée, il n’est pas déplaisant. L’architecture est un peu plus élégante qu’ailleurs, les riches Mindelenses ayant leur maison de « campagne » ici. Nous passons même devant un projet d’hôtel sur pilotis, ambiance Maldives, qui jure dans la région. À notre avis, le pays va beaucoup changer ces prochaines années.


Le meilleur coin du village se trouve au bout, là où une plage en arc de cercle s’abrite des vagues derrière une digue. L’eau est translucide, le sable est clair, bref, résister à une baignade est vain.


Infos pratiques
Venir à Calhau depuis Mindelo
À l’aller, l’aluguer vers Calhau s’attrape au même endroit que d’habitude, sur la Praça Estrela.
Repartir depuis Baía das Gatas
En direction de Mindelo, l’aluguer s’arrête sur le parking non loin de la plage. Dans les deux cas, comptez 150 Escudos.
Un peu de farniente à Salamansa
Notre dernier conseil de visite à São Vicente répond au doux nom de Salamansa. Si doux que Cesária Évora en a fait une chanson au titre évocateur : Pic nic na Salamansa. Le village de pêcheur étale ses couleurs à distance respectable de la plage, comme s’il craignait l’eau.


La plage n’en a l’air que plus immense et vide. Un désert. Nous ne croisons que quelques promeneurs rêveurs et kitesurfeurs intrépides. Les week-ends sont paraît-il plus vivants.


N’en déplaise à Cesária, nous ne pique-niquons pas.
Nous traînons au petit bar de plage, idéal pour un jus de fruits frais ou plus si affamité.


Infos pratiques
Venir à Salamansa depuis Mindelo
Les aluguers vers Salamansa ont l’air fréquents au départ de la Praça Estrela. Même ceux qui visent Baía das Gatas font un détour en route. Comptez 150 Escudos. Pour le retour, ne ratez pas le dernier aluguer qui part de Salamansa vers 17h30.
Notre avis sur l’île de São Vicente au Cap-Vert
São Vicente possède des paysages assez époustouflants, dans un style que nous avions rarement vu ailleurs, entre sécheresse et mer turquoise. C’est surtout l’ambiance vivante de Mindelo, particulièrement en soirée, qui justifie de passer du temps sur l’île. Autrement dit, São Vicente est belle et intéressante, mais elle n’est pas « paradisiaque », ce n’est pas la plus adaptée à des vacances douces et reposantes.

Conseils généraux pour visiter Mindelo et São Vicente
Arriver à São Vicente
Vous arriverez peut-être sur São Vicente comme nous, par un vol direct depuis Lisbonne. Les autres aéroports internationaux se situent sur Santiago ou Boa Vista.
Nous avons eu la mauvaise surprise de trouver l’unique distributeur de billets de l’aéroport vide, et pas de bureau de change à l’horizon. Heureusement, les euros sont largement acceptés dans le pays (avec un taux défavorable), cela dépanne le temps de dénicher des Escudos. Pour ceux que cela intéresse, un mini stand vend des cartes SIM dans l’aéroport.
Une fois sortis de l’aéroport, l’option économique consiste à rejoindre la route principale et héler un aluguer (minibus) soit en direction de la droite pour Mindelo (100 Escudos), soit de la gauche pour São Pedro (50 Escudos). Hélas ils sont bien remplis sur ce tronçon et parfois espacés de plus de trente minutes. Nous recommandons donc le taxi, 1000 Escudos quelle que soit la destination.
Quitter São Vicente vers d’autres îles
Vers Santo Antão, rien de plus simple. Comptez 1h de ferry depuis le port de Mindelo et deux à trois départs par jour. Il est quasi inutile de réserver.
Nous comptions nous rendre en ferry sur une autre île voisine, São Nicolau, hélas l’un des ferries était indisponible et l’autre était, par conséquent, complet longtemps à l’avance. Nous avons dû chambouler nos plans.
Les horaires des ferries ne sont généralement communiqués que 2-3 semaines à l’avance sur le site de la compagnie, et encore, ils sont sujets à retards et annulations. Il faut donc être flexible et motivé. Pour ne rien arranger, le bouton « Buy tickets » ne fonctionne pas avec les cartes bancaires étrangères, vous devez donc vous rendre au guichet du port. L’avion entre les îles est beaucoup plus cher, mais plus fiable.
Se déplacer sur l’île de São Vicente
Oubliez l’idée de louer une voiture, tout se fait facilement en aluguers, des minibus économiques qui partent lorsqu’ils sont pleins. Au maximum, nous avons attendu 45 minutes. Il n’est pas rare d’être serrés à l’intérieur, et recevoir un sac de fruits ou un gamin sur les genoux fait partie de l’aventure. Mais l’île étant petite et les routes en bon état, les trajets sont assez courts. À Mindelo, ils partent tous de la Praça Estrela où se trouve le marché africain. Ensuite, il n’y a pas d’arrêt fixe, il est possible de les héler ou de descendre à tout moment. Les derniers départs sont généralement vers 18h et les dimanches sont chômés, sauf peut-être vers Salamansa qui est une destination de week-end pour les locaux.
Ce n’est pas trop notre style, mais certains touristes louent les services d’un chauffeur de taxi pour un grand tour de l’île. Ou bien un scooter pour être indépendants. La circulation est relax donc peu dangereuse, et une journée suffit pour enchaîner Salamansa, Baía das Gatas, Calhau, Monte Verde et São Pedro.
Se loger à Mindelo
Attention, les logements ne sont pas donnés au Cap-Vert en général et à Mindelo en particulier, surtout pendant la période du carnaval. Lors de notre première visite de Mindelo, nous avons dormi en plein centre, au Casa Café Mindeloi. L’établissement n’a pas un charme particulier, mais il est d’un bon rapport qualité/prix pour le Cap-Vert. Le vieux bâtiment date de l’époque coloniale et un copieux petit déjeuner (inclus) est servi au café du rez-de-chaussée. Nous recommandons d’ailleurs ce dernier même à ceux qui ne dorment pas à l’hôtel.


À notre retour à Mindelo, nous avons choisi le Kira’s Boutique Hoteli, d’un standing supérieur. Les jolies parties communes donnent envie de flâner, les chambres sont impeccables, le personnel est investi et le petit déjeuner sous forme de buffet est inclus. L’emplacement est moins archi-central que le Casa Café, mais tout se fait à pied sans problème (8 minutes pour le palais du gouverneur).

Dormir dans le village de São Pedro
Si vous passez une nuit ou deux à São Pedro, foncez chez Casa JPii. Le lieu est tenu par un Jean-Pierre bien français, sympa et spontané, qui s’applique à faire les choses bien. Par exemple, il prête des masques de snorkeling pour observer les tortues et peut vous préparer un dîner sur place. Nous recommandons particulièrement la chambre « Océane » pour la vue incroyable depuis le lit. Sinon, la terrasse commune du dernier étage offre le même panorama.

Manger à Mindelo
Nous avons eu le temps de tester un paquet d’adresses à Mindelo, pas toutes à notre goût (hum les attrape-touristes de Taverna ou Pergola). Mais nous avons trouvé plusieurs bons plans, que voici :
- La pâtisserie Morabeza : une adresse bien connue des locaux pour un petit déjeuner ou goûter, avec un grand choix de pâtisseries, des boissons chaudes et bien sûr la traditionnelle cachupa du matin.
- Le glacier Cremositos : bons parfums à bon prix ! Il sert aussi des jus d’oranges pressés ou des pâtisseries. La terrasse s’élargit l’après-midi, lorsque la ruelle est bloquée aux voitures.
- Le Café Verde du marché central propose de bons jus frais et des plats simples tels des burgers ou toasts. Demandez cependant ce qu’ils ont avant de commencer à saliver, car le menu est plus long que la réalité. Fermé le soir.
- Si vous avez quelque chose à fêter, l’hôtel Casamarel sert une nourriture soignée sur sa terrasse avec vue, au bord d’une piscine. Les patates douces frites sont délicieuses et les prix restent abordables pour un porte-monnaie français, surtout les plats végétariens. Le quartier est un poil excentré, préférez peut-être un taxi le soir.
- Metalo est notre resto préféré pour le soir. Ce grand espace plein de plantes propose un concert à 20h30 en semaine. Du côté de l’assiette, la soupe est très bonne, tout comme les légumes grillés, les burgers végé et les cocktails. Et puis, c’est assez rare au Cap-Vert pour être souligné, les plats arrivent rapidement !

Manger à São Pedro
- Si vous dormez chez Jean-Pierre, il propose le dîner mais encourage à manger dehors pour faire vivre le village.
- Notre endroit préféré est le Nacky’s Lounge, un bar qui nous a plongés sans préavis dans l’ambiance capverdienne. La serveuse parle français avec un grand sourire et propose une cuisine simple mais réussie, végétarienne sur demande, à déguster avec un excellent ponche à la cacahuète. Pendant ce temps, les locaux rappliquent autour du baby-foot, les lumières se tamisent, la musique augmente et l’ambiance s’installe.
Boire ou écouter de la musique à Mindelo
- Nous vous avons parlé plus haut du Marina Mindelo Floating Bar. Il ne propose pas de concert, mais son emplacement est très appréciable au coucher de soleil. Bonnes caïpirinhas, nous n’avons pas testé la nourriture.
- Pour les concerts le soir, en plus de Metalo ou Casa Café, nous avons repéré le Jazzy Bird ainsi que le bar de la galerie Luso Africana. Ouvrez l’œil pour d’autres concerts, il y a des affiches en ville, surtout si des artistes connus sont de passage à Mindelo, ce qui arrive souvent.
Shopping
Notre meilleure adresse, de loin, s’appelle Cultura e Tradição au 1er étage du marché municipal de Mindelo. Vous y trouverez par exemple de jolis sacs, des bandeaux, des jeux d’ourils ou encore des cosmétiques naturels.
Sécurité sur l’île de São Vicente
Lors de notre premier week-end à Mindelo, la ville était un peu vide et nous avons été abordés dans le centre par des hommes un peu lourds en mode « Saluuut mon pote, hééééé ooh reviens », probablement alcoolisés ou drogués. Ils se repèrent de loin et s’évitent. Ce n’était plus le cas en semaine, lorsque la ville était plus animée, ni un mois plus tard pendant le carnaval. Nous nous sommes alors sentis beaucoup plus à l’aise.
Nous avons tout fait à pied, mais les rues de Mindelo manquent d’éclairage le soir et peuvent sembler inquiétantes. Privilégiez les boulevards passants aux petites ruelles et n’hésitez pas à prendre un taxi si vous ne le sentez pas.
Aucune délinquance dans le reste de l’île de São Vicente.
Croisiéristes à Mindelo
L’ambiance change du tout au tout les jours où les paquebots accostent à Mindelo et que les groupes de croisiéristes se déversent dans le petit centre historique ou sur la plage. Nous déconseillons Mindelo ces jours-là. Le calendrier des escales est disponible par ici.

À quelle saison visiter l’île de São Vicente ?
Nous avons visité Mindelo et São Vicente mi-janvier, puis fin février. L’hiver n’est pas la meilleure saison pour se baigner en raison des températures qui ne dépassent pas 25° et du vent qui n’arrange pas les choses, mais c’est quand même faisable. En revanche, c’est la météo parfaite pour se balader sans avoir trop chaud. Cela tombe bien, São Vicente est plus une île de visites que de farniente (il y a d’autres îles capverdiennes plus appropriées à la détente). Deux autres avantages à visiter São Vicente l’hiver : 1) pas de moustiques ! 2) le carnaval de Mindelo, si vous y êtes aux bonnes dates.
En été, les alizés se calment mais la moiteur déboule, c’est la saison des éventails. Les pluies sont rares sur l’archipel, mais les plus fortes ont généralement lieu entre août et octobre.
Combien de temps consacrer à São Vicente ?
Nous conseillerions au moins trois jours à Mindelo, incluant une excursion au Monte Verde, une baignade sur l’une des plages et des visites culturelles. Puis, si vous le pouvez, ajoutez un jour et une nuit à São Pedro. Enfin, comptez deux bons jours supplémentaires si vous êtes à Mindelo pour le carnaval !

Bonjour,
Encore une fois un article intéressant et donc très fourni en informations pratiques et utiles. Je vous envie de savoir dessiner. Une autre de vos compétences.
Une chose qui m’ennuie cependant c’est le prix de vos hôtels trop élevé pour moi. Est-ce si cher que ça ou que vous êtes invités chez un Hotelier et deviez lui faire de la pub?
Je suis actuellement au Vietnam, une autre Aventure!
Bonjour Odile,
Et oui, les logements sont chers au Cap-Vert, surtout à Mindelo. Il faut compter environ les prix du Portugal, pour un confort moindre. Et cela s’accentue à la saison du carnaval.
Nous ne sommes jamais invités par des hôteliers, personne ne sait que nous avons un blog quand nous voyageons.
Bonne vadrouille au Vietnam !
Bonjour, j’apprécie beaucoup votre blog plein d’humour et de sympathiques dessins.
Je voyage aussi pas mal et le Cap Vert me cligne de l’oeil …
Merci pour vos informations, je me dirige bientôt vers l’île de Florès en attendant…le Cap..pas très vert 😁
Merci beaucoup !
Florès est autrement plus verte en effet. Profite bien de cette île qui nous avait beaucoup marqués !
Olá tudo bem?
Merci pour ce super récit de vos aventures qui va nous donner plein d’idées pour notre future destination. J’attends avec impatience la suite des aventures.
Encore mille mercis pour cette foultitude d’information.
Até logo.
Olà Polo!
Merci et à bientôt pour la suite alors !
Toujours un plaisir de te (vous) lire, quant aux photos et dessins au top ! ce bleu est assez surprenant, je n’en ai vu de pareil qu’au Chiapas à agua azul
les réf d’un autre (mon) âge font ma journée 😉
merci pour ce voyage
Haha un amateur de chanson française 🙂 Merci pour ce petit mot, à la prochaine !
bonjour
merci pour toutes ces infos!
je me rends au Cap vert en avril et je reste quelques jours sur sao vicente( 4 jours) nous sommes 4
Quel est le plus facile pour se déplacer sur l’ile ?
Est ce qu’il existe des loueurs de scooter?
merci
pour le retour
Bonne continuation
Antony
Bonjour Anthony,
Tout dépend de ce que vous comptez faire. Il est très simple de rester piéton l’essentiel du temps et de prendre juste un aluguer de temps en temps pour passer d’un coin de l’île à un autre, ou visiter tel ou tel endroit à la journée comme nous avons pu faire.
Il n’y a que pour réaliser un circuit de plusieurs heures, par exemple pour enchaîner plusieurs plages/villages, que l’aluguer n’est pas pratique. Faire ce genre de tour n’est pas un « incontournable » du Cap-Vert, mais si cela vous tente vous pouvez soit louer les services d’un taxi sur une journée, soit louer une voiture, soit des scooters. Ces derniers sont plutôt bien adaptés aux routes de l’île. Nous avons entendu parler de loueurs à Mindelo, donc il y en a, mais nous n’avons pas plus d’infos.
Bon voyage d’avance !
Encore moi, bonjour les amis!
J’ai bien envie d’aller faire un tour au carnaval de Mindelo !
Ce qui m’inquiète, c’est l’argent. Vous avez trouvé un distributeur en ville?
Bonjour Odile,
Il est très simple de trouver des distributeurs à Mindelo, en revanche ils sont souvent à sec. Il vaut mieux viser le matin, après le remplissage, et faire des réserves lorsqu’on trouve des billets. Viens avec des euros, ça peut dépanner en attendant de trouver des escudos !
Bonjour, joli blog ! Je vais voyager avec qq un qui a le vertige et nous voulons randonner sur Santo Antao.Les randos sont-elle vertigineuses ? Faciles ? Bien tracées ???
Merci
Merci Florence ! On a dédié un article aux randonnées de Santo Antão, tu devrais trouver les réponses à tes questions.
Bonjour !! Et merci pour toutes ces superbes informations !
J’ai une question , pourriez vous m’aider ?
Nous allons au cap vert pour la première fois et nous serons du vendredi soir au mercredi matin à Mindelo pour le carnaval 2025. ( 5 nuits )
Quel est le jour incontournable?
Est il possible d’après vous de visiter l’île de San Antao pendant ce séjour ?
Si oui , quels seraient les jours à choisir d’après vous par rapport au carnaval ? Une journée ? ou 2 journée pour une petite randonnée en famille…
Un grand merciiii !
Rosario
Bonjour Rosario,
Nous vous conseillons d’être surtout présents à Mindelo le mardi soir, et vous pouvez ajouter le lundi soir en guise de mise en bouche, mais ce n’est pas obligatoire. Cela vous laisse le temps de consacrer 2, voire 3 nuits à Santo Antão les jours précédents, cela ne peut que vous plaire.
Bon séjour d’avance !
Votre blog nous a servi à préparer notre voyage de deux semaines à Sao Vicente et Santo Antao. Sur place nous avons pu apprecier la pertinence de vos conseils et bien souvent vos dessins sont venus se superposer à la réalité. Nous avons bien pensé à vous en particulier en faisant une pause chez Isabel à Formiguinhas. Merci à vous.
Merci beaucoup pour le message !
Ravis de vous avoir accompagnés et guidés. On avait adoré cette randonnée sur la côte et trouver cette petite adresse ouverte.
Bonne suite !
Bonjour,
Vraiment très intéressant votre article vu que je pars à São Vicente puis Santo Antao le 10/01/2024.
Juste votre avis: j’ai une journée complète de libre « en solo » le 11/01/2024 à São Vicente,on me propose de faire le tour de l’ile en 4 heures seulement avec un véhicule chauffeur privatif (Monte Verde, Salamansa, Baia das Gatas, Norte): 138€ pour une personne .
J’ai vu dans votre article que les « aluguer » pour passer d’un coin de l’île à un autre étaient pratiques et peu onéreux ( moins de 1,50 euros).
Je pense que le prix de 138 euros pour ce tour est excessif et un peu » au pas de charge » , vous en pensez quoi ?
Bien cordialement
Bonjour Patrick,
Les taxis sont chers en comparaison des aluguers collectifs, on ne saurait pas te dire combien sur l’île de São Vicente, mais pas chers à ce point, c’est exagéré. On te recommande plutôt de chercher un taxi sur place au dernier moment et de tenter de négocier un peu.
Bon voyage d’avance !
Bonjour,
Merci pour votre article hyper complet. 🙂
J’aimerai faire la randonnée de Monte Verde début d’après-midi en passant par un aluguer. Pas trop compliqué de trouver un aluguer pour l’aller et le retour à ce moment de la journée ?
Merci pour votre réponse,
Tsiky
Bonjour Tsiky,
C’est un chemin bien emprunté et le début d’après-midi correspond encore à peu près à la fin des courses à Mindelo, avec pas mal de départs. Peut-être que tu devras attendre un peu plus pour le retour mais là aussi, les aluguers sont assez fréquents, tous ceux qui partent de Salamansa passent au pied du Monte Verde sur leur chemin vers Mindelo.
bonsoir,
bravo pour votre blog qui est top !
nous envisageons notre premier séjour de 2 semaines au cap vert en mars; sao vincente et santo antao. pouvez vous nous conseiller sur les incontournables de ces 2 iles ? nous sommes marcheurs et je crois que nous trouverons chaussures à nos pieds à santo antao…mais combien de jours prévoir à sao vicente ? petit bémol me concernant, je suis une marcheuse….mais hélas avec le vertige ! et les chemins étroits m ‘inquiètent. Avez vous des randos à conseiller et déconseiller aussi ?
merci pour vos conseils avisés…
Bonjour Claire,
Nous vous recommanderions de passer environ 3/4 de votre séjour à Santo Antão et 1/4 à São Vicente.
Le vertige peut effectivement poser problème pour certaines randonnées, nous pensons en particulier à la numéro 4 de notre article sur les randonnées à Santo Antão.
Mais si ton vertige est prononcé, tu pourrais aussi avoir du mal avec les numéros 1 et 3. Leurs sentiers sont stables, mais la pente est raide.
Dans tous les cas, les sentiers du Cap Vert sont rarement étroits, ils sont assez larges pour que deux ânes se croisent.
Bonjour
Merci pour ces blogs très intéressants consacrés au Cap Vert et qui nous servent beaucoup pour organiser nos visites.
Nous sommes depuis 1 semaine à Sao Vicente, demain nous partons pour Santo Antao ensuite Boa Vista, puis Santiago pour terminer.
Ce message pour vous dire qu’aujourd’hui nous avons voulu visiter le quartier de Ribeira Bote à Mindelo, mais vraiment nous déconseillons très fortement, les fresques street art sont extrèmement dégradées et donc très laides et presque effacées, mais surtout nous avons été très souvent importunés par des jeunes hommes qui voulaient de l’argent (comme à beaucoup d’endroit à Sao Vicente d’ailleurs, mais pas de manière aussi insistante) et nous avons donc dû battre en retraite rapidement. Notre logeuse nous avait bien averti qu’il ne fallait surtout pas se rendre dans ce quartier de plus en plus dangereux, mêmes les capverdiens n’y résidants évitent ce quartier.
D’autre part l’ambiance nocturne soit disant si festive des rues de Mindelo resterons pour nous un mythe. En effet nous sommes sortis presque tous les soirs, bien sûr dans les bars et restaurants il y a toujours de la musique, mais les rues étaient partiquement désertes, à l’exception, un soir, d’un pauvre musicien/chanteur qui s’époumonnait devant les terrasses de cafés pratiquement vides. Peut être n’était-ce pas la bonne saison pour cela, le Carnaval devant commencer très bientôt, les gens sont occupés à le préparer, en effet tous les soirs à partir de 19h, l’air bruissent des rythmes des tambours , mais on ne voient rien.
Sinon notre séjour à Sao Vicente nous laissera d’excellents souvenirs, et nous espérons qu’il en sera de mêmepour les prochaines îles visitées.
Bonjour Jojo,
Merci pour tes retours, on ne savait pas que Ribeira Bote était devenu dangereux. On a mis à jour l’article avec tes informations.
Et effectivement, les rues de Mindelo ne sont pas festives hors carnaval, il ne s’y passe rien. Tout se joue dans les bars et restaurants !
On vous souhaite une excellente suite de voyage !