Aaaaah, l’Italie ! Même si nous avons bien du mal à établir un classement, c’est probablement lui, notre pays préféré. C’est en tout cas celui que nous avons le plus visité, Mi-fugue y a fugué pendant ses études, nous en parlons la langue… Et ce pays qui a une place spéciale dans nos cœurs, nous souhaitons le savourer, profiter de son art de vivre jour après jour. Hors de question de nous lancer dans un giro à fond les manettes pour enchaîner un maximum de villes italiennes. C’est ainsi que nous posons nos baluchons durant six semaines à Palerme en Sicile, entre mars et avril.
Un mois et demi à Palerme ? Quelle drôle d’idée, penserez-vous. Eh bien oubliez vos a priori sur la capitale sicilienne. Rien que depuis notre visite précédente, dix ans plus tôt, nous l’avons trouvée transformée.
Parvenue à se délester du poids de la mafia, la belle oubliée vibre d’une énergie nouvelle. Elle règle ses problèmes les uns après les autres, rénove ses quartiers, crée, innove, fait la fête… et nos petits doigts nous disent que ce n’est encore que le début du changement.
- Une plongée joyeuse dans les clichés italiens
- S’orienter dans Palerme
- Les marchés de Palerme
- Les églises et autres monuments
- La nature dans Palerme : parcs et mer
- Les quartier de la Kalsa et de Vucciria
- La gastronomie palermitaine
- Où prendre un verre le soir ?
- Les plages et montagnes des environs
- Notre avis sur Palerme
- Conseils pratiques pour visiter Palerme
- Toutes nos adresses à Palerme sur une carte
Palerme, une plongée joyeuse dans les clichés italiens
N’allez pas pour autant imaginer que la Sicile perd sa personnalité. De ce point de vue, vivre à Palerme est à la hauteur de nos espérances car tout nous rappelle à chaque instant que nous sommes en Italie. D’autant que nous logeons au cœur de l’action, dans l’une des innombrables ruelles étroites du centre, coincée entre une église médiévale et un bureau de poste mussolinien.
Chaque fois que nous sortons nous promener, et malgré l’état parfois proche de l’abandon de certains coins, le charme agit à plein régime.
L’envie nous prend d’emprunter vingt fois chacun des passages, le moindre détail nous interpelle. Ici une Vespa mal garée, là une église bigarrée…
Il est tout simplement impossible de prédire si la prochaine rue sera belle ou moche, large ou étroite, colorée ou sombre, bonodorante ou malodorante. Il est même fort probable qu’elle changera de style en cours de route.
Et puis il y a les Palermitains. Ces papis qui s’échangent les derniers potins sur les bancs, ces jeunes qui passent en blouson de cuir et minijupe sur un scooter, ce curé qui se promène en tapotant sur son smartphone, ces voisines qui crient d’un balcon à l’autre en étendant leurs kilomètres de linge. Qu’importe si les voix se perdent, dans le sud de l’Italie, les mains prennent le relais.
Même les voitures, ces empêcheuses de photographier en paix, ici nous amusent, minuscules comme des jouets pour enfants. D’anciennes Cinquecento aux couleurs flashy font évidemment partie du lot. A-t-on jamais inventé plus petit et plus craquant ?
En même temps, à quoi bon s’enquiquiner avec une berline qui ne passera pas le prochain virage palermitain ? Idem pour les camions, remplacés par de lilliputiens triporteurs Piaggio.
Pour continuer dans l’adorablement typique, il n’est pas rare à Palerme que les trémolos et les envolées lyriques d’un voisin bricoleur ou d’un passant à vélo parvienne à nos oreilles. Nous avons même entendu un authentique « O Sole Mio » depuis notre salon. La réalité rattrape le mythe !
À Palerme, plus encore qu’ailleurs en Italie, différents mondes s’entremêlent. Les tags anarchistes recouvrent des murs séculaires, les marches d’églises servent de bancs pour les fêtards, les retraités se goinfrent de pizzas ou de glaces, l’épicerie indienne vend des pâtes, le programme des défilés de la semaine sainte recouvre l’affiche d’un concert de rock.
Rien n’est à sa place, tout est à sa place.
Flâner dans Palerme, s’y orienter… ou s’y perdre
Nous pourrions vous raconter des heures durant ces petits détails qui font Palerme, les orangers gorgés de fruits, les papiers gras que le sirocco balaye, les nonnes qui courent après leur bus, la mer qui se devine au fond d’une rue… mais vous n’avez probablement pas ces heures devant vous.
Alors nous allons plutôt vous dépeindre nos découvertes et vous aider à y voir plus clair dans cette ville complexe. Pour simplifier, le centre de Palerme est un vaste entrelacs de minuscules ruelles, hormis trois rues principales. L’une d’elles, la via Roma, laisse toute la place aux voitures, mieux vaut l’éviter.
En revanche les via Maqueda et via Vittorio Emanuele sont piétonnes depuis l’an dernier. Un changement qui a toute son importance, puisqu’il a dissipé en un clin d’œil la réputation de ville polluée et bruyante. Quoique, s’agissant du bruit… les piétons italiens ont la voix qui porte !
À la croisée de ces deux artères se trouve la belle place des Quattro Canti, dont les feux tricolores tournent dans le vide et les statues respirent enfin. Statues qui représentent quatre rois… espagnols !
Que font-ils ici ? Oh, vous savez, la Sicile en a vu des vertes et des pas mûres. À peu près tout le monde a cherché à un moment ou à un autre à posséder la bellissime : Grecs, Romains, Vandales, Arabes, Savoyards, Espagnols, Autrichiens…
Accrochez-vous, même les Normands ont quitté leur fameux trou, à l’autre bout de l’Europe, pour la conquérir. En témoigne l’imposant Palais des Normands laissé sur place.
Réveiller ses sens aux marchés de Palerme
Avant d’explorer le reste de l’immense patrimoine palermitain, notre préoccupation première consiste à remplir le frigo et, Italie oblige, dégoter un pot de basilic qui ornera notre balcon et nos assiettes. Deux marchés historiques, presque des monuments en soi, se concurrencent dans le centre. Nous optons d’abord pour le Mercato di Ballarò.
Dans un gentil bazar, les commerçants font le show, rendus maîtres dans l’art d’alpaguer les passants tout en continuant de servir le client en cours. C’est un coup à perdre une partie de son audition en récupérant un sachet de busiate fraîches, des pâtes siciliennes, mais c’est aussi pour cela que nous aimons l’Italie.
Nous sommes étonnés de constater à quel point les produits sont locaux. Et bons ! Les amandes grillées sont excellentes, tout comme les pots de pesto à la tomate séchée, au fenouil sauvage, à l’aubergine, à la pistache et bien d’autres encore.
Notre meilleure trouvaille reste l’orange sicilienne, cueillie à maturité à la sortie de l’hiver. Les receleurs nous jurent que la variété vaniglia est la meilleure, n’écoutez pas leurs palabres, la rossa lui est supérieure.
Cependant, tandis que certains commerçants du Ballarò font des cadeaux, d’autres tentent clairement de nous arnaquer. Nous lui préférons rapidement l’autre grand marché de Palerme, le Mercato del Capo, plus détendu et plus joyeux, entre le poissonnier qui s’époumone « Che bella giornataaaaa », les petites tables installées et les plats prêts à déguster. Si vous ne devez en visiter qu’un, choisissez plutôt celui-ci.
À deux pas, nous découvrons l’adorable Piazzetta della Saponeria, idéale pour prendre un verre en terrasse.
Encore abandonnée aux voitures il y a quelques mois, retapée avant que les bâtiments ne s’effondrent, voici un excellent exemple de la Palerme qui se mue.
Palerme, un livre d’histoire en plein air
Une fois nos bidoches remplies, nos pupilles s’impatientent. Elles veulent admirer des églises baroques, des palais négligés, des théâtres pompeux, des reliques de l’époque arabe, des points de vue panoramiques… euh… quoi d’autre…
Coup de chance, Palerme propose tout cela à la fois ! Et des glaces ou pizzas à tomber par terre, bien entendu, mais nous aurons le temps d’en reparler.
S’il y a une chose dont Palerme ne manque pas, ce sont les églises. Trois ou quatre par rue est la norme.
Et lorsqu’un habitant ne trouve pas de paroisse à moins de cinquante pas de chez lui, il n’hésite pas à monter sa propre chapelle sur le mur d’un voisin consentant.
L’édifice sacré le plus prestigieux est bien évidemment la Cathédrale de Palerme, coiffée d’un haut dôme et de tours élancées.
Son intérieur (gratuit) ne nous séduit pas plus que cela, mais son aspect extérieur n’est pas commun. Longez le bâtiment par la droite pour admirer un bel exemple d’architecture arabo-normande. Le mélange des cultures battait son plein au douzième siècle !
Il est possible de grimper sur le toit de la cathédrale pour 5€, mais cela se fait par flopées de quarante touristes sur une étroite balustrade.
Nous repérons un meilleur plan tout proche, d’où nous profitons pratiquement seuls d’une vue à 360° sur Palerme. Il s’agit du clocher de l’église Santissimo Salvatore (2,50€).
Astuce : conservez précieusement votre billet après chaque visite d’église, il offre une réduction d’1€ sur la suivante.
Pour admirer du baroque, rendez-vous à l’église de Santa Caterina, quatre cents mètres plus loin (entrée 3€ ou 2€ avec notre petite combine). Les marbres multicolores s’entremêlent, sous les belles fresques du plafond. Plus baroque, tu meurs.
En sortant, un enivrant parfum sucré nous mène à une pâtisserie, celle du couvent attenant. L’occasion d’abord d’admirer son cloître, mais aussi de craquer pour une petite gourmandise sicilienne. Si vous cherchez à goûter la frutta di Martorana, les imitations de fruits en pâte d’amande, vous êtes à l’endroit même où elles furent inventées !
Avant d’être le nom d’un bonbon, Martorana était celui d’une petite église orthodoxe, notre préférée à Palerme (1€ avec la réduc). D’un côté elle présente d’impressionnantes mosaïques dorées et des visages austères, de l’autre des fresques de style Renaissance et des chérubins dodus. Elle se trouve sur la jolie place Bellini, le compositeur, à ne pas confondre avec Benigni. La vie y est belle tout de même.
À littéralement quelques pas de la place Bellini se trouve un monument que nous aimons beaucoup, la fontaine Pretoria et ses nombreuses statues.
En journée, des dizaines de perches à selfies s’y additionnent. N’hésitez pas à repasser de nuit pour la découvrir sous un autre jour. Euh… nuit.
Sur la même place Pretoria, vous pouvez tenter de visiter le grand Palazzo delle Aquile, siège de la municipalité. Il accepte parfois les visiteurs et l’entrée est gratuite. Les gardes vous demanderont juste une pièce d’identité. Nous repérons, sur les murs de la salle du conseil, des hommages aux victimes de la mafia. Un bon moyen d’éviter qu’elle ne revienne s’incruster dans les décisions politiques.
Le riche passé de Palerme a laissé de nombreux autres palais dans le centre. La plupart sont privés et gardent leurs portes closes, mais nous apercevons quelques patios au gré de nos errances. Il vaut le coup d’ouvrir l’œil !
Un autre moyen de déverrouiller des portes consiste à se renseigner sur les expositions temporaires, avec parfois de bonnes surprises. Nous découvrons par exemple à la Galerie d’Art Moderne de Palerme l’œuvre du photographe Ferdinando Scianna (exposition hélas terminée depuis) qui dépeint la Sicile rurale de sa jeunesse, pleine de noirceur et d’interdits. Difficile d’imaginer aujourd’hui que l’ambiance de l’île était autrefois si pesante.
Reprenons un peu de légèreté avec un autre point de vue sur Palerme, la terrasse du magasin Rinascente, l’équivalent italien des Galeries Lafayette. Deux cafés y ont déployé leurs chaises, mais les serveurs sont détendus et ils vous laisseront observer l’horizon sans consommer.
Poursuivons avec deux théâtres, et non des moindres. Le Teatro Massimo est impossible à rater tant il est majestueux et central. Nous le longeons des dizaines de fois sans nous lasser, surtout lorsqu’il revêt son éclairage nocturne. Pas étonnant qu’il soit devenu le symbole de Palerme.
Des visites guidées sont proposées pour 12€ par personne, permettant d’admirer la grande salle et les différents salons. Nous trouvons malheureusement les explications un peu trop expéditives.
L’autre solution pour apercevoir l’intérieur du théâtre consiste à réserver une place d’opéra ou de ballet.
Un peu plus au nord de Palerme, dans un quartier moins agréable car peuplé de voitures, se trouve le tout aussi surprenant Teatro Politeama Garibaldi. Nous ne l’avons pas visité mais il semblerait que les décorations extérieures cachent un intérieur en piètre état.
Palerme côté nature : parcs et mer
Les Palermitains, trop occupés à bâtir, en ont oublié de jardiner. Les parcs se comptent sur les doigts de la main. Citons tout de même le parc Villa Bonanno et ses beaux palmiers, juste en dessous du Palais Normand…
… et le Jardin Garibaldi ombragé par des monstres de ficus géants.
La meilleure solution, pour s’aérer l’esprit et s’isoler de l’agitation urbaine, reste de se diriger vers la mer. Nous aimons longer le port de plaisance et poursuivre vers le sud.
Ici, une large bande de bord de mer appelée Foro Italico s’étend en une promenade.
Le weekend, les familles viennent pique-niquer dans l’herbe, jouer au cerf-volant ou renverser des glaces un peu partout, la passion secrète des bambins italiens.
Une petite plage n’aurait pas été de trop, hélas les cargos du port commercial passent tout près. Si votre maillot de bain vous démange, nous évoquons plus bas Mondello, une vraie plage dans les environs de Palerme.
Plus que des monuments, visiter des quartiers
Parmi les quartiers typiques du centre de Palerme, notre préféré s’appelle la Kalsa. Non pas qu’il soit le plus coquet et mignonnet, ce serait plutôt le plus fouillis et le plus mal en point. Un vrai casino, comme disent les Italiens, avec des murs noircis par le temps, du linge à toutes les fenêtres, des poubelles qui débordent…
À une époque pas si lointaine, les familles aisées ont abandonné leurs belles demeures pour s’installer dans de nouveaux quartiers propres et aérés, laissant les ruelles se délabrer.
Ce quartier change lentement, mais sûrement. Des façades se redressent, quelques boutiques de créateurs s’installent, des restaurants tentent des cartes originales, des artistes décorent des murs.
En s’éloignant à l’opposé de la mer, les touristes farfouilleurs trouveront des ruelles encore plus pittoresques, où le vendeur de poulet halal partage le trottoir avec un restaurant pakistanais, tandis qu’un mariage sénégalais enflamme un bout de parking. Dans l’Italie de Salvini, les Palermitains et notamment le maire actuel luttent de toutes leurs forces contre les consignes anti-migrants.
Et comme s’il fallait une preuve que le multiculturalisme n’est pas nouveau, les ruelles de ce quartier affichent encore leurs vieux noms en hébreu et en arabe.
Un autre quartier délabré mais vivant est celui de l’ancien marché de la Vucciria, tout proche de chez nous. Des petits restaurants improvisent des terrasses le midi et font fumer le barbecue sous des façades prêtes à s’écrouler.
Les clients sont presque tous des touristes, ce n’est donc pas franchement l’expérience la plus authentique de Palerme.
La passeggiata : promenade et glace
Où sont les Palermitains, nous demanderez-vous ? Un dimanche où vous n’avez rien à faire, patientez jusqu’à 18h puis tentez d’emprunter la via Maqueda, vous resterez pantois. Une foule d’habitants déferle en famille ou entre amis. Ils marchent piano piano, parlent, aèrent leurs mains par des moulinets, se reconnaissent, se saluent… et prennent d’assaut les gelaterie.
Nous nous sommes rapidement pliés à cette routine balade + glace de fin de journée. Résultat : il faut vingt minutes pour parvenir à attraper une boule chez le glacier le plus réputé, Brioscià. Mais l’attente est récompensée, c’est délicieux ! Le nom brioscià correspond à une spécialité palermitaine et consiste à servir les boules coulantes dans une brioche ouverte en deux.
[Mise à jour août 2021 : Brioscià a malheureusement fermé ses portes, prévenez-nous si vous trouvez une bonne adresse de brioche à la glace ailleurs à Palerme !]
Une autre bonne adresse de gelateria, à peine plus loin, s’appelle Cappadonia. Les parfums sont moins nombreux mais totalement réussis ici aussi. Nous adorons celui à la « Mandarine tardive ».
Visiter Palerme, c’est avant tout manger
Pour ne rien arranger à notre ligne, Palerme déborde de spécialités toutes plus excellentes les unes que les autres. Ne cherchez pas de brunchs branchés, de cafés américains, de burgers ou de toasts à l’avocat, vous mangerez italiano-sicilien du premier au dernier jour et vous en redemanderez.
Notre déception concerne les « vrais » restaurants, que nous trouvons chers pour notre budget et pas si exceptionnels que cela. Pas de panique, Palerme est la capitale autoproclamée de la street-food, dont les prix sont significativement plus abordables. La récemment piétonnisée via Maqueda est en train de connaître une explosion de boutiques de nourriture à emporter.
C’est dans cette rue que nous débusquons notre pizzeria servie à la part préférée, Timilia. Les vendeurs ont tendance à gonfler les prix à la tête du client, ce qui nous aurait normalement révoltés. Hélas, nous ne sommes pas parvenus à trouver meilleur en ville, nous forçant à revenir tous les trois jours.
La plus extraordinaire est la vegan (qui l’eut cru ?) avec ses patates grillées, oignons grillés, courgettes grillées et tomates cerises grillées. Prix officiel 2,50€ la grande part triangulaire qui cale jusqu’au lendemain.
Nous tombons également raides dingues des arancine, sortes de boulettes farcies au riz et à divers ingrédients. Certaines échoppes en proposent de vraiment savoureuses, au pesto de pistache ou à la ratatouille par exemple.
Le plus vaste choix est chez Ke Palle, avec une vingtaine d’options. Attendez de goûter, vous comprendrez notre passion !
Les sandwiches au panelle (beignet de pois chiches) et aubergines fondantes, vendus trois fois rien, nous plaisent aussi pour caler une fringale. N’oubliez pas de demander du citron et d’en asperger allègrement le casse-croûte. Notre fournisseur officiel est Franco U’ Vastiddaru, à 2€ le sandwich.
Côté sucré, lorsqu’ils ne se ruent pas chez le glacier, les Siciliens ne jurent que par les cannoli. Ce sont de gros tubes farcis à la ricotta sucrée, avec des tas de déclinaisons possibles. Vous pouvez combiner le vôtre chez Cannolissimo.
Cuisiner local est également un vrai plaisir à Palerme. Certaines variétés de tomates siciliennes sont réputées parmi les meilleures du monde et nous ne serions pas surpris que ce soit le cas pour d’autres légumes du coin. La moindre épicerie propose une sélection abracadabrantesque de paquets de pâtes, accompagnés de sauces plus alléchantes les unes que les autres.
Ah ça, les Italiens ne plaisantent vraiment pas avec la qualité de la nourriture. Même les recettes en apparence les plus simples ne laissent rien au hasard et nous, pauvres Français, nous retrouvons bien penauds au moment de choisir l’épaisseur de notre pâte à lasagne.
Il n’y a que pour le petit déjeuner que nous conservons nos habitudes françaises. Les Italiens ont tendance à se contenter d’un espresso siroté sur un coin de comptoir, d’un croissant fourré (cornetto) et basta. Nous ne sommes pas aussi « espressés » qu’eux et nous restons sur notre faim. En cherchant, il existe tout de même quelques options pour se réveiller en douceur à Palerme.
Promenez-vous par exemple jusqu’à la place Bellini et descendez la petite rue Discesa dei Giudici où plusieurs cafés installent leurs terrasses. Le café St’orto est notre préféré, avec un excellent cappuccino, des petites pâtisseries et des Palermitains qui lisent leur Gazzetta dello Sport.
Quant à l’espresso, le vrai, Mamma mia, c’est dur à avaler ! Malgré le verre d’eau servi à côté.
Palerme le soir, une ambiance qui va crescendo
Avec des mois de mars et avril frisquets, notre envie de sortir la nuit met un peu de temps à venir. Et puis, un samedi soir, nous découvrons que Palerme s’anime à un niveau qui dépasse notre espérance ! L’époque où la mafia faisait régner une ambiance de couvre-feu est bel et bien révolue. Peu importe la météo, la jeunesse débarque en masse dans le centre à partir de 22h.
Pour patienter jusqu’à cette heure tardive, nous conseillons fortement la minuscule Bottega Monteleone, dénichée à deux pas de chez nous. Elle sert de délicieux vins au verre que vous pouvez accompagner d’un petit aperitivo à 2€ seulement par personne, à savoir quelques produits bons et frais dans une généreuse assiette à partager. Nous n’avons pas arrêté d’y retourner.
Un autre aperitivo que nous apprécions est celui proposé tous les soirs de 18h30 à 20h30 chez Zammù, sur la place de la Révolution. Il se présente sous la forme d’un buffet gratuit pour toute boisson consommée. La nourriture est simple, mais c’est un bon moyen de commencer la soirée. Ne faites pas les morfalous, les Italiens savent se tenir !
Oh, et pour les meilleurs verres de Spritz, nous vous conseillons de vous fier à nouveau aux mains expertes du barman perfectionniste du café St’orto, celui de nos petits déjeuners.
Une fois que vient l’heure des Palermitains, nous fouinons et nous laissons guider à l’oreille pour dégoter les ruelles et les placettes animées, à l’écart des touristes, souvent agrémentées d’un concert live. Tout le monde boit debout, papote debout, s’amuse debout, quitte à condamner la circulation. S’il reste des places assises, c’est que vous arrivez trop tôt.
Allez, nous allons vous faciliter la tâche en vous conseillant deux-trois lieux où sortir à Palerme :
- La Piazzetta della Canna : À deux pas du centre et néanmoins impossible à soupçonner, cette place se peuple comme pas permis en soirée. Si vous arrivez avant la vague (donc avant 22h), discutez avec les deux barmen du Malox, ils sont à la fois super sympas et sérieusement habiles. Ils concoctent des cocktails GÉNIAUX à partir de vos goûts ou des défis que vous leur lancez (basilic ? chocolat ? fruit de la passion ?), en vous impliquant à chaque étape (5€).
- Enfoncez-vous dans les sombres ruelles de la Kalsa le soir (le centre de Palerme ne craint pas la nuit) en passant par la via Alessandro Paternostro et vous tomberez sur des bars et des sonos qui inondent l’espace tous les 50 mètres. La moyenne d’âge grimpe un peu (30-35 ans) en comparaison du lieu précédent.
- Dans le même quartier, vous pouvez aussi viser la piazza Croce dei Vespri. Un concert est organisé chaque dimanche par le bar Monkey. Les Italiens traînent leur coupe de vin ou leur bière sur les pavés, dansent un peu ou débattent jusqu’au bout de la nuit sur un trottoir crasseux, entre une église baroque et un élégant palais.
Fêtes d’un autre genre
Pâques à Palerme est aussi quelque chose ! Deux semaines avant déjà, des défilés religieux passent sous notre balcon avec des mégaphones, pour s’assurer que Dieu les entende bien. Mais rien n’arrive à la cheville du Vendredi Saint. C’est la folie.
Tout Palerme est dans la rue, avec des dizaines de processions qui processionnent et de fanfares qui fanfaronnent.
Plages et montagnes tout près de Palerme
Abordons maintenant les choses ultra sérieuses : où se baigner à Palerme ? C’est à Mondello qu’il faut se rendre, une petite ville dans le prolongement de la capitale sicilienne. Un coup de bus 608, repérable sur Google Maps, nous y emmène en trente minutes.
Le sable est doux et l’eau turquoise assez spectaculaire. Une précision s’impose néanmoins. Cette étendue aux tons paradisiaques change de visage l’été lorsque les « lido » réquisitionnent une bonne partie du sable et font payer leurs transats la peau du slip de bain.
Comme nous aimons prendre de la hauteur, nous nous lançons dans une courte randonnée sur la colline voisine, le Capo Gallo. Comptez environ 2h et 500m de dénivelé positif pour atteindre le sommet du Mont Gallo depuis le sable fin (voir l’itinéraire sur Wikiloc). Nous sommes récompensés avec un panorama qui vaut son pesant d’amandes grillées !
L’énorme rocher que vous apercevez en face est le Monte Pellegrino (aucun lien de parenté avec l’eau gazeuse) et il peut faire lui aussi l’objet d’une belle excursion. Nous intitulerions la nôtre « Du sanctuaire étrange au palais chinois ». Un sentier piéton y grimpe depuis Palerme, mais cette fois nous trichons un peu avec un bus qui nous dépose en haut du caillou (bus n°812 dont les horaires sont disponibles sur ce site).
Au terminus se trouve la grotte du sanctuaire Santa Rosalia qui mérite un coup d’œil. De l’eau s’écoule du plafond, des messages sont déposés un peu partout et une montagne d’objets hétéroclites s’entasse à l’entrée. Parmi eux, de nombreux vêtements d’enfants, mais nous repérons aussi un test de grossesse ainsi qu’une énorme ancre. La sainte patronne de Palerme a de quoi occuper ses journées.
Nous redescendons ensuite par la Valle del Porco, un sentier qui demande une heure de marche environ. Pour le trouver, repérez le mini lac Gorgo di Santa Rosalia sur une carte et contournez-le. Vous serez lancés sur la bonne voie. Attention, cela descend raide. Ne tentez pas s’il a plu récemment.
En bas, un large parc s’étend dans l’ombre du Monte Pellegrino, peuplé de coureurs et autres sportifs en tout genre. Nous le traversons et atteignons la Palazzina Cinese (palais chinois) dont nous recommandons la visite.
L’extérieur est fatigué, mais l’intérieur s’avère époustouflant, digne de son ancienne propriétaire la reine Marie-Caroline. Pour la petite histoire, il s’agit de la sœur de Marie-Antoinette. Oui oui, celle qui n’avait plus toute sa tête. Chaque pièce est décorée selon une ambiance différente : chinoise, grecque, arabe, romaine, etc. Une véritable œuvre d’art dont l’entrée est gratuite.
Pour le retour, rien de plus simple, de nombreux bus vers Palerme marquent l’arrêt juste à côté.
Notre avis sur Palerme
Au cas où nous n’aurions pas suffisamment insisté, nous avons absolument adoré cette ville ! En trois ans et demi de nomadisme, Palerme est le lieu que nous avons eu le plus de mal à quitter. Son seul défaut, à nos yeux, est d’être un peu sale et de ne pas toujours sentir la rose. Venez en connaissance de cause et faites attention où vous mettez les pieds. Hormis cela, nous n’avons retrouvé aucun des défauts dont elle se trouve parfois accusée : polluée, dangereuse, difficile pour les piétons…
Quant à ses qualités, elles sont nombreuses : une forte personnalité, un patrimoine impressionnant, une cuisine redoutable, des habitants détendus et sympathiques, des rues qui foisonnent d’adorables détails… Nous ne saurions que trop vous conseiller de prendre le temps de découvrir Palerme et… de la vivre !
Conseils pratiques pour visiter Palerme
Où dormir à Palerme
Pour profiter de l’ambiance de la ville et l’explorer entièrement à pied, nous vous conseillons de viser le centre de Palerme. De nombreux immeubles mal en point ont récemment été rénovés et transformés en locations, hôtels ou chambres d’hôtes.
Voici trois adresses bien situées que nous conseillonsi:
- La Terrazza sul Centro (~90€ petit dej compris) : notre préférée, emplacement archicentral et quelle vue depuis la terrasse !
- Artisan Maison (~120€ petit dej compris) : à deux pas du centre, une décoration élégante et là encore une jolie terrasse commune
- Barlaman (~65€) : une option plus abordable mais toujours très bien située, aux chambres confortables et au bon accueil
Se déplacer dans Palerme
Palerme est une ville de taille raisonnable, donc en logeant dans le centre vous pourrez tout faire à pied. Dans le cas contraire, ou bien pour vous rendre à la plage de Mondello par exemple, les bus sont efficaces. Vous pouvez acheter vos billets chez les buralistes (1,40€) ou parfois dans le bus, mais pas toujours. Pour connaître les lignes et les arrêts, lancez vos itinéraires sur Google Maps.
Se renseigner sur les événements du moment
Pour repérer les concerts, fêtes locales, brocantes, etc., le site Palermo Today nous était bien utile (en italien uniquement).
Cinéma
Si vous comprenez l’italien, le vieux cinéma Rouge & Noir propose une programmation intéressante, avec un tarif réduit à 4€ du lundi au jeudi. Nous y avons assisté à une avant-première présentée par Nanni Moretti en personne. Nananèèèère !
Free tours
Deux free tours (visites guidées au pourboire) pourraient vous intéresser si vous comprenez bien l’anglais : le premier vous guide à travers les quartiers touristiques de Palerme tandis que le deuxième se concentre sur les côtés plus alternatifs de la ville. Ces free tours n’existaient pas encore lors de notre visite de Palerme mais nous en avons suivi plusieurs dans d’autres villes et c’est toujours un bon moment, plein d’anecdotes historiques et culturelles.
Tour guidé sur la mafia
Pour en savoir plus sur la mafia sicilienne et son histoire plus ou moins récente, réservez ce tour en français bien instructif (3h, 32€)i.
Quand partir pour un voyage à Palerme
Cela ne se remarque peut-être pas dans l’article, car nous avons pris des photos les beaux jours uniquement, mais nous avons eu pas mal de pluie et de fraîcheur (15°C) tout au long des mois de mars et d’avril. Ce n’est pas le cas chaque année, les Palermitains eux-mêmes se plaignaient du long hiver, mais visez à partir du mois de mai pour minimiser les risques. Ensuite vous devriez avoir beau temps jusqu’en novembre. Notez qu’en juillet et août il semble y avoir foule à Palerme, entre les touristes qui y démarrent leur séjour sicilien, ceux qui le terminent, et les bateaux de croisière qui font escale.
Combien de jours prévoir
Vous pouvez passer au moins deux jours entiers rien que pour visiter Palerme, sans vous ennuyer, davantage si vous aimez prendre votre temps ou si vous souhaitez explorer les environs. Si vous prévoyez un circuit sicilien, séjournez plutôt ici en début de voyage qu’à la fin, car Palerme pourrait vous sembler un peu délabrée après les autres villes plus soignées de l’île.
À visiter autour de Palerme
Nous avons écrit d’autres articles pour vous raconter notre excursion dans la petite ville de Cefalù, notre circuit à vélo à Monreale et Piana degli Albanesi, notre journée dans le parc naturel des Madonie, notre mini road-trip dans la partie nord-ouest de l’île, notre visite des îles Égades et celle des îles Éoliennes. Pfiou, nos claviers ont chauffé !
Toutes nos adresses à Palerme sur une carte
Au revoir Palerme, nous reviendrons !
Quel article ! Anch’io sono innamorato di questo paese;) Justement, je rentre de 2 mois en Italie (1 mois et demi en Sardaigne et 2 semaines à Turin) donc je me sens un peu nostalgique… je ne connais pas du tout la Sicile et j’ai maintenant envie d’abandonner mes projets dans les Balkans et en Amérique latine pour y aller tout de suite ! Je vais patienter encore un peu… l’attente est plus supportable avec votre blog 😀
Ah tiens, elle devait être sympa aussi ton échappée italienne ! Tu t’es installé quelque part en Sardaigne ou bien tu as bougé ? Allez, profite de tes projets à venir, tu reviendras 🙂
J’ai pas mal bougé. Ceci dit la Sardaigne a été une petite déception. Les plages sont belles mais niveau culture, rien à voir avec l’Italie continentale ni même Palerme ! Cagliari est plutôt mignonne quand même. J’ai vraiment préféré mon passage à Turin !
Un rêve cette chronique. J’attends la suite avec impatience.
Merci ! Il faut avouer que de belles choses risquent d’arriver dans les prochains articles !
J’aime bien quand ça parle essentiellement de victuailles, miam ! Ça m’étonnerait que vous ayez pris réellement de la brioche vous ! Ahah
Non seulement c’est véridique, on a pris (un peu) de brioche à Palerme, mais en plus on en a repris à Lecce un mois plus tard. Malgré un Ramadan en Tunisie entre-deux !
Bel article! Ça m’a ouvert l’appétit.
Et le Palais des Normands ?
On ne l’a pas visité, il est cher (12€) et les avis en ligne sont très critiques. On s’est contenté de l’admirer de l’extérieur !
Aaaaahhhhhhh,ça vaut largement les 10 jours de rédaction. Impec, complet, pleins d’infos et surtout toujours aussi plaisant de vous lire.
Si on s’écoute, on laisserait tomber nos 2 projets en cours pour foncer en Sicile.
Par contre je ne pensais pas qu’il y avait eu autant d’influences différentes en Sicile. Ca a l’air absolument magnifique et pour ce qui est de la gastronomie…
J’attends avec impatience la suite.
A bientôt
Virginie
Mille mercis ! Le reste de la Sicile devrait t’allécher aussi 🙂 Quels sont vos deux projets en cours ?
Envie de prendre 1 mois ( on ne pas prendre plus) pour visiter l’estonie, la Lituanie et la Lettonie.
Et aussi beaucoup plus classique, partir visiter l’Islande en campant.
Enfin un gros projet, mais il va falloir être patient pour monter le budget, un Road trip Yukon-alaska.
Mais bon on ne va pouvoir tout faire donc pour l’instant les pays baltes ont la cote.
En attendant je me régale dans tous les sens du terme à suivre vos pérégrinations 😊😊
A bientôt
Virginie
Que des projets qui nous plairaient bien, tout ça !
Une vraie déclaration d’amour! Et vos photos m’apportent une preuve qu’il existe vraiment des similarités entre certaines églises de Sicile (celle de Martorana)et de Kiev (la cathédrale Sainte Sophie, elle aussi tapissée de superbes mosaïques).
Tiens, c’est étonnant. Il y a de la distance pourtant ! Un petit panneau à l’entrée de la Martorana précise qu’il s’agit d’une église albanaise, donc on s’approche légèrement, mais il reste encore beaucoup de route jusqu’à l’Ukraine !
Le mot-clé manquant est probablement « Byzance »!
Je reviens d’Italie et déjà que le retour me laisse un gros cafard, vous n’aidez pas!
Comme toujours vous me donnez encore plus envie de visiter Palerme, et surtout d’y manger! J’en profite pour compléter le volet victuailles en parlant de la bière: je ne sais pas si vous en buvez mais après quelques test je dois dire que ma préférée est la Ichnusa, une bière sarde non filtrée, si vous retournez en Italie tentez, ça change de l’habituelle peroni.
La morale de cet article c’est que l’Italie on n’a jamais vraiment envie d’en partir parce que la vie y est à la fois douce et festive.
Et j’ajoute dans un rayon plus culturel: est-ce que vous avez vu le film italien « La mafia tue seulement l’été »? Ca se passe à Palerme et c’est un film touchant/drôle/instructif sur le dernières années noires de la mafia en Sicile. Ca permet de prolonger un peu le voyage.
Non, on ne connaissait pas, on l’ajoute à notre liste. Merci pour le tuyau !
Aïe, c’est la déprime post-italienne… Un médecin nous avait conseillé d’enchaîner avec l’Albanie et ça a fonctionné, tu devrais demander une ordonnance.
On retient l’Ichnusa pour la prochaine fois, on en était restés à la Moretti, à défaut de trouver mieux.
Allez, vivement que t’y retournes !
Cet article m’a vraiment plongée dans l’ambiance sicilienne ! En revanche, c’est une vraie torture de regarder la nourriture en photo tant ça a l’air bon ! J’avais passé une semaine en Sicile il y a quelques années mais j’étais restée du côté est. J’avais adoré et je m’étais dit qu’il fallait que j’y retourne un jour pour poursuivre mon exploration de l’île. L’envie s’est un peu estompée au fil du temps jusqu’à ce que je lise cet article sur Palerme… hehe
Désolés pour la torture 😄
Le côté est nous avait bien plu dix ans plus tôt, mais l’ouest vaut le coup d’œil aussi. On détaillera ça dans les prochains articles !
Ah oui mais ça me tente bien Palerme ! Euh surtout votre description de la nourriture !! Trop belles les photos. Bisous
Comment résister à cette nourriture ? On en salive en revoyant les photos ! Merci 🙂
Bon, bah, c’est avec beaucoup (beaucoup trop) de retard que je reprends ma lecture. ça donne vraiment envie votre article. Nous avions passé une semaine autour de Catane… et je trouve que certaines ambiances pourrait se rapprocher de Tbilissi… EN tout cas, c’est très appétissant à tous les points de vue ! Allez je continue ma lecture…
Ah tiens, on n’aurait pas pensé à comparer la Sicile à la Géorgie ! À quel niveau ça se ressemble ?
Bonjour! Je découvre tout juste votre super blog en préparant une escapade à Marrakech et lire cet article sur Palerme, où je suis déjà allé 3 fois et que j’ai adoré, me donne les larmes aux yeux, la faim et la terrible envie d’y retourner !! Merci pour vos supers articles agrémentés de très belles photos, merci pour vos bon plans!
Bonjour Charlotte,
Ah Palerme, on y repense souvent nous aussi !
On te souhaite un excellent voyage au Maroc et de beaux rayons de soleil 🙂
Quel bel article ! Grâce à vous, je complète ma liste et je suis ravie d’avoir finalement pris la décision d’y rester 2 nuits !
Merci Aurore,
Tu prévoies un tour de Sicile ? La chance ! Profite bien de l’île-qui-donne-envie-de-revenir !
Je planifie 3 semaines en Sicile et votre blog m’a donné de bonnes idées de visite et de bouffe. Je sais que vous n’avez pas fait l’est mais est-ce que nous devrions faire le tour de l’île en allant vers l’est en partant de Palerme ou commencer par l’ouest. Avez-vous des infos pour les autres villes à visiter, comme Taormine, Syracuse, Agrigente… Je lis toujours votre blog avant de planifier mes voyages. Merci!
Bonjour Johanne,
À vrai dire nous ne saurions pas te répondre, les deux sens risquent d’être sympas.
Et non, désolés, pas d’infos sur les autres villes de Sicile :/ Nous y sommes passés il y a dix ans et nous nous souvenons juste que… c’était top !
Excellent voyage à toi !
J’étais en train de rêvasser sur plusieurs destinations lorsque je suis tombée sur votre blog. Bon… c’est décidé, ce sera Palermo! Je suis italienne, je connais bien la botte mais je ne suis jamais allée en Sicile… et bien, ce sera pour cette année 🙂 Merci pour votre enthousiasme!
Haha, ravis de savoir qu’on a convaincu une Italienne ! D’avance on te souhaite de bien profiter et d’aimer autant que nous.
NINETTE
J’ai vraiment adoré votre blog.Mon mari et moi comptons partir à Palermo vers le mois de mai ou juin.
J’aimerais visiter également quelques belles villes dans les environs de Palermo. Pouvez-vous nous dire si, sur place, nous pouvons trouver un accompagnateur qui nous guiderait (avec son véhicule). MERCI POUR TOUS VOS BONS CONSEILS.
Bonjour Ninette,
Nous n’avons pas cherché, mais nous sommes à peu près sûrs qu’il existe des agences qui proposent des excursions vers les différents lieux d’intérêt de l’ouest de la Sicile (Cefalù, Monreale, vallée des temples…). Vous trouverez facilement en suivant les panneaux dans la rue ou en demandant à votre hôtelier, car l’offre touristique est très développée.
J y vais dans 2 jours et votre blog m a fait rever,/donné plein d envies : merci pour le côté authentique, détaillé, subjectif de manière assumée et nuancée de vos propos
Merci Sylvie,
Tu dois y être maintenant, alors on espère que tu t’y plais !
Merci merci merci !!!
Mais de rien ! 🙂
Magnifique article, j’ai plus vécu la ville à travers votre blog que mes 7 jours ici. Ca m’a permis de voir ce que j’avais la flemme de faire car il fait 35° à l’ombre !!!
Splendide écriture !!!!
Merci à vous
Effectivement, il est plus facile de visiter Palerme sous un climat printanier. Merci pour les compliments !
Bonjour,
Votre article nous a donné envie ! Billet en poche pour un petit circuit de 10 jours. Savez-vous dans quel hôtel sympas nous pourrions loger ? Un hôtel hors zone tzl (nous avons une voiture de location) mais pas trop loin du centre ?
Merciiii
Bonjour Elsa,
Désolés, nous ne sommes pas assez calés pour te répondre sur les meilleurs hôtels hors de la zone ZTL réservée aux résidents. Si vous arrivez ou repartez de Palerme, notre conseil serait de prendre ou rendre la voiture avec un ou deux jours de décalage sur l’avion pour éviter de ne pas savoir qu’en faire.
Bonjour, je suis actuellement a Palerme et je dis un grand merci pour vos conseils.
Petite mise à jour à faire : la visite guidée du teatro massimo est maintenant de 12€ par personne. Ça reste toutefois un must-have
Bonjour Antoine,
Merci beaucoup pour la mise à jour et bonnes balades à Palerme !
Merci beaucoup pour ce super guide !
Avec plaisir. Profite bien si tu t’y rends !