L’autre jour, nous écrivions à quel point la ville de Lisbonne nous avait ensorcelés. Aujourd’hui, nous réservons le même sort à Porto, la deuxième ville du Portugal. Les cinq semaines que nous y avons passées au printemps dernier ont filé en un battement de cœur et il nous tardait, depuis, de vous raconter cette ville intrigante, palpitante, épatante et toute en pentes. Cela vous tente ?
Nous allons même vous confier les noms de quelques-uns de ses goélands. Vous leur passerez notre bonjour si vous les croisez.
- Premières impressions
- Les façades de Porto, un monument à elles seules
- Ribeira, ou les vieux quais de Porto
- Nul besoin d’ailes pour prendre de la hauteur
- Vila Nova de Gaia, la sœur jumelle de Porto
- Monuments et musées
- Les recoins de Porto un peu plus secrets
- Les quartiers animés où sortir
- Filer jusqu’à l’océan à Foz do Douro
- Notre avis sur Porto
- Informations pratiques pour visiter Porto
- Nos bonnes adresses à Porto sur carte
Premières impressions à Porto
Le train de Lisbonne ralentit. Il passe une colline, pose une roue sur un pont. Nous lâchons un coup d’œil désinvolte par la fenêtre et… WAOUH ! PORTO ! La vision de la ville nous attrape par les boyaux et nous jette à la renverse. Idée de génie que celle d’édifier une ville sur les flancs de deux collines, qui terminent chacune leur course dans les eaux sombres du Douro.
À peine remis, nous découvrons le hall de la gare São Bento et sa grande galerie d’azulejos. Décidément, Porto sait accueillir.
Les montagnes russes émotionnelles replongent lorsque nous esquissons nos premiers pas dans la ville : les bâtiments sont hauts, les façades sombres et abîmées, les parapluies humides. Quant aux palmiers qui égayaient Lisbonne, ils sont restés dans le sud du pays.
Il nous faudra quelques promenades avant de renouer avec l’exaltation, tomber sous le charme des ruelles, nous enthousiasmer face aux détails partout disséminés, apprivoiser le regard teigneux des goélands, découvrir où trinquer avec le soleil couchant et… finir par adorer Porto.
Les façades de Porto, un monument à elles seules
Il existe à Porto une quantité impressionnante de bâtiments poussiéreux, lézardés ou abandonnés. Cet état est à mettre sur le dos de décennies de gel des loyers qui, conjugués à l’inflation, ont pétrifié les travaux d’entretien. Les lois ont changé, les façades retrouvent leurs couleurs, mais il demeure dans les rues comme… hmm… un parfum de désuétude.
Certaines rues sont de véritables machines à remonter dans le temps. Les menuiseries sont en bois, les balcons en fer forgé, les murs en faïences, les trottoirs en petits pavés, les tramways pourraient avoir transporté nos arrière-grands-parents… seules les voitures proviennent du futur. Enfin, du présent.
La rue Belomonte est un parfait exemple de ces « ruelles du passé ». Elle comporte même un adorable marchand de balais fabriqués main, pour vous dire !
Les devantures de boutiques jouent elles aussi aux vieilles dames, de la plus simple à la plus théâtrale. Porto se visite comme une chasse aux œufs de Pâques.
Si vous cherchez à prolonger l’expérience, deux vieux cafés s’appliquent à conserver l’atmosphère d’époque : le Majestic Café et A Brasileira. Attention, ce deuxième est très chic, n’oubliez pas votre ombrelle ou votre chapeau haut-de-forme.
Ce n’est pas tout. Certaines façades encore plus anciennes et couvertes d’azulejos, telle la Capela das Almas, nous replongent quatre siècles en arrière.
Ribeira, ou les vieux quais de Porto
Avant d’être une ville et un vin réputé, Porto est un port dont le quartier de Ribeira (rivière) est le berceau. En guise de décorum, les quais sont garnis de terrasses de restaurants, une flopée de barques « rabelo » à fond plat s’amarrent et un énorme pont de fer enjambe l’eau. Ce dernier, baptisé Dom-Luís, est bien entendu devenu le symbole de la ville.
En tournant le dos à la rive, Porto apparaît sous son angle le plus coloré. Les étroites maisons sont surélevées sur des arcades en pierre, vestiges d’une époque où les crues étaient courantes, mais rassurez-vous, des barrages en amont ont depuis dompté le versatile cours d’eau.
Cet endroit, le plus beau de la ville est aussi, naturellement, celui où grouillent le plus de paires d’yeux grands ouverts et de bouches bées.
C’est le quartier touristico-touristique, et nous déconseillons d’ailleurs de s’asseoir aux diverses terrasses-attrape-touristes près du Douro, il existe de meilleures tables en ville. Sauf si vous convoitez les premières loges pour assister au défilé quotidien des chanteurs de rue.
Pour vous marrer un peu, vous pouvez aussi observer les pique-niqueurs qui s’installent confiants sur le quai… puis battent en retraite face aux goélands déchaînés.
Nul besoin d’ailes pour prendre de la hauteur sur Porto
L’instant magique d’une visite à Porto, l’image principale que nous conserverons de la ville est… un pont. Mais pas une banale route qui traverse l’eau, non.
Le tablier supérieur du pont Dom-Luís est piéton et offre la vue la plus plongeante possible sur tout Porto, en particulier sur le quai de Ribeira et sur le Douro qui ondule pépère vers son embouchure.
Si vous appréciez déjà la vue de jour, attendez la nuit. Les lampadaires orangés se réveillent et diffusent un halo de mystère sur la belle portugaise.
Le seul défaut du point de vue du pont est qu’il empêche d’admirer… le pont lui-même. Pour cela, une fois la rive d’en face atteinte, il existe des chemins où se perdre vers la gauche et des cailloux sur lesquels grimper, s’asseoir, profiter.
Quelques mètres plus haut, l’esplanade du monastère de Serra do Pilar propose une vue encore plus… divine.
Vila Nova de Gaia, la sœur jumelle de Porto
Retournez une bouteille de porto, collez-y votre nez et déchiffrez l’adresse : Vila Nova de Gaia. Quoi ?!? On nous ment ? On nous spolie ? Pas beaucoup. C’est juste que les producteurs ont progressivement déménagé leurs chais sur la rive d’en face, pour des raisons de prix du mètre carré.
De fait, l’architecture y est très différente, couverte d’entrepôts sur lesquels s’écrivent les grands noms : Cálem, Porto Cruz, Graham’s, Ferreira…
La marque « Porto Cruz » a su s’imposer sur nos étals français, mais localement c’est Sandeman, l’homme à la cape noire, qui hante les esprits et les boutiques.
Les grandes caves proposent des dégustations, certaines des visites payantes. Nous avons préféré nous attabler dans un petit bar à vin indépendant, qui pioche à droite à gauche les crus moins industriels et moins standardisés.
Mais revenons sur les quais de Vila Nova de Gaia. Ils consistent en une longue promenade piétonne, entrecoupée de restaurants et vendeurs de souvenirs. Peu de choses nous retiennent ici, sauf… sauf… sauf…
… la vue sur Porto, bien entendu !
Nous nous aventurons aussi dans les arrière-ruelles de Vila Nova de Gaia, où quelques maisons et une église font de la résistance au milieu des entrepôts.
En cas de fringale, passez la tête par la porte du Mercado Beira-Rio, un ancien marché couvert transformé en food court.
Monuments et musées du centre de Porto
Ne traînons pas. Retournons côté Porto où un bon nombre d’édifices attendent notre visite ! Le plus illustre est la cathédrale Sé (entrée 3€). Sévère à l’extérieur, elle dissimule un bel intérieur et surtout un redoutable cloître mêlant voûtes gothiques et azulejos. Nous notons l’idée si nous avons une salle de bain à retaper un jour.
L’autre monument qui marque la silhouette de Porto est la fine Torre dos Clérigos. Il est possible de grimper à son sommet pour une vue à 360 000 degrés. Oui, c’est beaucoup.
Le prix est un peu élevé également (6€), mais regardez un peu le panorama sur la ville aux toits serrés :
Un peu plus loin se trouve l’église des Carmes et son flanc d’azulejos. L’autre flanc est occupé par une église jumelle. Mais comme une loi du Vatican interdisait de coller deux églises, les petits malins les ont séparées par une maison d’un mètre de large. Véridique. (L’ensemble se visite, mais bof bof, gardez vos 3,50€ pour autre chose.)
Laissez-nous maintenant vous présenter notre église préférée, la choupinette Santo Ildefonso. Là encore, nous notons l’idée si nous avons un jour une façade à retaper.
Face à la surenchère des églises, les adorateurs du Dieu argent se sont mis d’accord pour frapper un grand coup. C’est ainsi qu’est né le Palais de la Bourse (Palacio da Bolsa), dont la décoration intérieure est impressionnante. La visite guidée coûte 10€, esprit capitaliste oblige.
Nous pouvons aussi conseiller le musée de la photographie de Porto. Cette ancienne prison écroue cinq ou six expositions d’artistes portugais bien choisies.
Profitez de l’entrée gratuite, ne serait-ce que pour découvrir l’intérieur du bâtiment et ses vues depuis les barreaux du haut.
Si vous remarquez une longue file d’attente devant une façade Art Nouveau, pas de doute, voici la librairie Lello.
Certains expliquent qu’elle a inspiré la bibliothèque d’Harry Potter, l’autrice affirme au contraire n’y avoir jamais mis les pieds. Toujours est-il que la décoration est… ensorcelante. (Entrée : 5€ d’avoirs à dépenser en bouquins.)
J.K. Rowling ayant vécu plusieurs années à Porto avant d’écrire sa saga, il est possible qu’un autre élément l’ait inspirée : les longues capes noires portées par les étudiants portuans.
Les recoins de Porto un peu plus secrets…
… ou pas, puisqu’ils sont publics. Voici des lieux pas forcément connus, mais qui méritent un détour : des ruelles, escaliers, jardins et points de vue.
Commençons par Miragaia, ancien quartier juif et arménien dont les maisons serrées comme des sardines bigarrées dévalent jusqu’au Douro.
Pour poursuivre avec les quartiers pittoresques, les ruelles sous la cathédrale ne sont à rater sous aucun prétexte.
Elles tournicotent, s’entrecroisent, s’inclinent en escaliers, le tout agrémenté de linge qui sèche, de murs colorés, de drapeaux du FC Porto et de pots de plantes par centaines.
La partie la plus mignonne est possiblement Barredo, une série d’escaliers à deux pas du port. Difficile d’imaginer aujourd’hui son passé sulfureux, fréquenté par des hordes de marins libidineux.
Juste au-dessus du couvent des Grilos, Porto s’offre à nous depuis le belvédère de la Rua das Aldas.
Sur la même colline, mais à l’ombre du pont métallique et des Murailles Fernandines, s’étalent les pentes d’un quartier esseulé : Guindais. Prévoyez des réserves de souffle pour le découvrir, ou économisez-le en empruntant le funiculaire.
L’un des rares bars panoramiques de la ville se niche dans une ruelle toute en escaliers, le Guindalense Football Club.
Vue à consommer sans modération.
Enchaînons de l’autre côté du pont avec la meilleure pelouse à pique-nique du monde, idéalement orientée pour un coucher de soleil du feu de dieu : le jardin Morro.
D’ici, une petite boucle permet de retourner à Porto par un autre pont, le ponte do Infante. Pour cela, passez sous le monastère et suivez la Travessa do Cabo Simão. Vous ralliez alors Porto par son quartier Fontainhas, avec ses terrasses de bars, ses jardins partagés et ses étudiants en art qui croquent.
Pour répondre à un besoin de verdure, c’est le Parque das Virtudes que nous recommandons. Idéalement à l’heure de la sieste, puisque son aménagement en terrasses offre des coins de pelouses bien tranquilles.
Vous pouvez aussi rendre visite aux jardins du Palais de Cristal, plus éloignés du centre mais plus vastes et parés de points de vue enchanteurs.
Notre tout dernier conseil de point de vue répond au nom de miradouro Vitória. Il est à moitié abandonné, profitez-en rapidement avant qu’il ne soit transformé en hôtel de luxe.
Les quartiers animés, pour un verre ou une bouchée
Nous avons déconseillé plus tôt les terrasses du quai de Ribeira. Mais alors, où siroter un bon jus d’oranges mûries en Algarve et fraîchement pressées ? Où goûter une bière allongée au Favaios (un vin doux) façon portugaise ? Où manger goulûment sans se sentir pris pour un pigeon ?
Eh bien il suffit de suivre les habitants, et c’est ce que nous avons fait pour vous.
Notre enquête nous mène d’abord dans le quartier de Cedofeita, où nous pouvons par exemple citer la rua das Oliveiras, la rua da Galeria de Paris ou bien le largo de Mompilher. Les soirs de week-ends y sont particulièrement vivants.
Près de l’université de Porto, au nord du jardin de João Chagas, se trouve aussi une jolie brochette de terrasses plébiscitées par les étudiants. Après les examens de fin d’année, on se croirait sur un tournage de film de cape et d’épée, sans les épées.
Plus à l’est, dans le quartier animé de Bolhão, c’est sur la Praça dos Poveiros que nous repérons la plus grande plantation de tables et de chaises. On y moissonne le finho, un verre à bière de 22cl, à tour de bras.
En poussant l’enquête jusqu’à ses retranchements, nous tombons sur un bel alignement de terrasses à la fois en bordure du fleuve et loin de l’agitation de la ville. L’ambiance n’est pas touristique pour un sou et les prix s’en ressentent. Visez par exemple le kiosque Barraca do Ouro ou bien des restaurants tels Pepino et ses compères.
Pour les atteindre, l’idéal est d’emprunter le tram de la ligne 1 qui passe toutes les vingt minutes.
Filer jusqu’à l’océan à Foz do Douro
Le vieux Porto trempe ses orteils dans le Douro, certes, mais la ville est si étendue qu’elle se fait aussi chatouiller les côtes par l’océan Atlantique. Une agréable balade de cinq kilomètres le long du Douro permet d’atteindre le phare de Felgueiras ainsi que la première véritable plage.
Si la rando n’est pas votre dada, vous pouvez facilement la remplacer par le bus 500. Priez alors pour que les places panoramiques au-dessus du conducteur soient libres. Le vélo de location est probablement aussi une bonne alternative.
Vous voilà arrivés dans un quartier appelé Foz do Douro (l’embouchure), agrémenté de luxueuses villas côté terre et de rochers sauvages côté eau. Entre deux, la promenade grouille de flâneurs, de sportifs et de terrasses de cafés.
Ajoutez trente minutes de marche pour rejoindre le pied du Fort de São Francisco Xavier, surnommé château du fromage en raison de sa forme pavée.
Pour la suite de votre échappée, nous jetons ici quelques idées :
1) Baignez-vous ou observez les surfeurs sur la plage de Matosinhos.
2) Rendez visite au grand Parque da Cidade, peuplé d’arbres, de lacs, d’oiseaux de basse-cour et de joggeurs.
3) Poursuivez vers le nord et le vaste port industriel pour découvrir le quartier des restaurants à poissons que les Portugais adorent.
4) Allez encore plus loin, traversez le pont mobile et découvrez le quartier du Forte Leça de Palmeira. Vous y retrouverez alors à nouveau des maisons de pêcheurs, une plage, des cafés et des surfeurs.
Notre avis sur Porto
Cette ville possède un charme unique et mérite vraiment que l’on s’y attarde. Son centre n’est pas large, pourtant nous avons passé des heures à y déambuler sans nous lasser, nous frotter les yeux face à des vues majestueuses et nous pourlécher les babines dans ses excellents restaurants.
Comme pour Lisbonne, nous vous conseillons de visiter la ville hors week-ends, car les touristes débarquent en masse, puis repartent dès le dimanche soir. Et si vous avez du temps, n’hésitez pas à parcourir le très beau nord du Portugal : les principales villes autour de Porto ainsi que le parc de Peneda-Gerês.
Informations pratiques pour visiter Porto
Où loger à Porto
Nous nous sommes installés pour un mois dans l’archicentre, pas loin de Ribeira. C’était agréable et tranquille tant que les frontières étaient fermées, seulement la reprise du tourisme a ajouté beaucoup de décibels, dont des passages de quads sous les fenêtres. Nous conseillons alors plutôt de loger un peu plus haut, dans des quartiers toujours centraux mais dotés d’une ambiance plus locale, comme Cedofeita (notre quartier préféré où sortir) ou Bonfim (un autre quartier sympa)i.
Nos conseils de restaurants
Le niveau des restaurants étant excellent, nous avons plusieurs bonnes adresses à vous recommander. Globalement, les prix sont raisonnables, mais peuvent enfler dans les lieux branchés. Pour réduire l’addition, repérez les formules du midi servies en semaine dans les quartiers non touristiques, à plus ou moins 6€. Pour ne rien gâcher, la plupart des lieux proposent des terrasses, parfois cachées dans l’arrière-cour.
Voici notre sélection :
- Epoca : un café qui sert chaque midi une courte sélection de plats végétariens redoutables, renouvelés quotidiennement. Ouf, les œufs mollets sur yaourt épicé (photo) semblent rester sur la carte d’un jour sur l’autre !
- Si c’est complet chez Epoca, repérez la petite adresse A Padoca juste en face, plus simple, mais qui propose un menu du jour à 6€50 avec 4 ou 5 choix, dont un végétarien. Pour nous, un surprenant et délectable ragoût de peau de banane sur purée de patates douces violettes.
- Callejero : un restaurant mexicain à l’ambiance très détendue, avec cocktails originaux et nourriture succulente.
- Alecrim : un petit restaurant qui installe sa terrasse au bord d’un parc et propose de bons plats. Le brunch du week-end est superbe pour son prix (10€).
Du côté des cafés et des bars, nous avons aussi nos favoris :
- Le café Castro, quelques rues au-dessus du Douro, est devenu notre QG pour une pause goûter. Ils servent de délicieuses boissons chaudes, mais sont surtout spécialisés en pasteis de nata qu’ils réussissent à la perfection.
- Peneira est une boulangerie-café perdue dans un quartier de ruelles perchées, que nous recommandons pour le petit déjeuner. Nous aimons le bon accueil, la bonne musique, les bons cafés, le bon pain, les bons cakes… Et si vous traînez jusqu’à midi, suppliez-les de vous concocter un de leurs sandwichs à base de focaccia !
- Si c’est le porto qui vous intéresse, nous avons beaucoup aimé le bar à vin Bacchus Vini près du Douro. Le mieux est de se laisser guider par l’une des formules dégustation. Choisissez trois verres si vous êtes seul ou mieux, partagez-en six, sauf si vous projetez de finir rond comme une barrique. C’est vous qui voyez.
Free Walking Tour
Nous sommes fans de ces tours guidés gratuits, payés au pourboire. Nous avons testé le tour classique, particulièrement intéressant, mais il en existe d’autres.
Cours d’aquarelle
Si l’aquarelle vous tente, poussez la porte de l’atelier d’Hugo, un artiste qui propose des cours pour tous niveaux. C’est vraiment instructif, récréatif et pas cher (25€ les 2h), et puis vous repartez avec votre chef-d’œuvre sous le bras. L’un des dessins de l’article (la placette aux maisons colorées) en sort !
Le climat de Porto
Attention, n’imaginez pas que l’Europe du Sud est forcément ensoleillée. Pour tout vous dire, Porto et la côte nord du Portugal subissent une pluviométrie supérieure à celle de la Normandie ! Les Portuans sont habitués, ils marchent vite sous leurs parapluies, mais les touristes se retrouvent détrempés et… déconfits.
Les trois saisons en une journée, vues depuis notre fenêtre :
Transports entre Lisbonne et Porto
Nous avons emprunté le « Pendular », qui est le train le plus rapide (3h), mais aussi le plus cher (31,50€). Il ne dépose pas directement dans la gare São Bento du vieux centre de Porto, mais un peu plus loin à Campanha. Rien de grave, il suffit de changer de quai et de monter dans le premier train de banlieue qui passe, pour une seule station, et sans supplément.
Si vous n’êtes pas pressés, il est aussi possible d’économiser en montant dans un bus (voir horaires et prixi).
Nos bonnes adresses à Porto sur une carte
Cliquez sur les différents points de la carte pour en afficher les détails.
Quel bonheur de vous lire ! J’adore particulièrement vos photos et vos dessins. Très réussis. Merci pour ce blog délicieux comme une friandise, toujours instructif, léger et croustillant de mille découvertes. Vous avez compris : je suis gourmande ! Comment le cacher !
Bon vent pour vos prochains voyages et merci pour cet art du partage que vous nous offrez sans compter.🙃👍
Oh là là merci ! On a savouré ce commentaire, lu avec délectation 🙂
Aie Aie Aie, très joli tout ca ! Mais alors si je ne retiens qu’une chose, ce sont les œufs sur Yaourt ! J’ai trouvé cette recette et ca me parait correspondre avec ce que vous avez mangé ! https://christelleisflabbergasting.com/2017/09/oeuf-a-la-turque.html
Oui c’est bien ça, c’était nommé « Turkish eggs », quel délice !!
Merci de m’avoir fait découvrir avec maestria cette ville que je ne connais pas. Avez-vous des nouvelles de José le blasé, Fernand le Gourmand et Dolorès la Poétesse?
Pas encore de nouvelles, on va en demander à Roger le Messager !
Bonsoir tous les 2, Je rattrape mon retard niveau lecture. Quel plaisir de retrouver la belle Porto. Nous en gardons d’excellents souvenirs excepté au niveau gastronomie. Je crois que c’est la ville où nous avons le plus mal mangé, tous pays confondus…Sinon pour le reste, je vous rejoins totalement.
Porto mérite de rester plusieurs jours et surtout comme souvent prendre le temps de se perdre dans les multiples ruelles.
Au plaisir de vous lire …
Virginie
Coucou Virginie !
On t’avoue que ce ne sont pas les restaurants typiquement portugais que nous avons préférés, mais plutôt ceux de cuisine du monde 🙂
À bientôt !
Merci beaauuucoup pour cet article ! (et pour les autres articles sur le Portugal !) ça me rappelle mon Erasmus, ça fait tellement plaisir !! Vos photos ont vraiment capturé l’âme de cette charmante ville, on s’y croirait ! Je vais aller lire vos autres articles sur le pays, je suis sûre que je vais apprendre des choses et découvrir de nouveaux endroits que je vais vouloir voir par moi-même très bientôt hihi, merci pour votre blog !!
Merci à toi pour ces compliments. Très heureux de lire cela de la part d’une personne qui connaît bien la ville comme toi. Et bonnes vadrouilles ailleurs alors !
Wow, quel superbe blog ! un vrai plaisir de vous lire, autant pour les bons plans, les photos, les « ressentis ». Merci pour tout cela !
Après avoir eu un vrai coup de coeur pour Lisbonne en 2020, nous voilà partis pour Porto fin juin 2024, pour un city trip de 3,5 jours. Et après avoir découvert votre joli blog, me voilà encore plus impatiente pour une immersion dans cette ville.
Merci Caroline. On a beaucoup aimé Porto, et puisque vous avez adoré Lisbonne, on n’a aucun doute que vous aimerez tout autant Porto.
Bon voyage d’avance !
Bonjour tous les deux,
Encore un super article qui me donne envie de visiter cette jolie ville !
Petite question : je prévois d’aller au Portugal du 4 au 11 mai, pensez-vous qu’il soit possible pendant ce lapse de temps de visiter Lisbonne ET Porto ?
Merci pour votre retour et vos précieux conseils !
Au plaisir de lire vos prochains articles 🙂
Salut Victoire,
Merci beaucoup !
Les deux villes sont si agréables qu’on aimerait y flâner des jours et des jours, mais oui, tu auras déjà le temps d’en profiter avec une semaine pour les deux. Prévois un peu plus de temps pour Lisbonne, plus étendue que Porto.
Merci pour ce blog très bien écrit, teinté d’humour juste comme il faut, et très joliment illustré de vos dessins. Par ailleurs, vous nous avez beaucoup aidé à « lire » plus facilement cette jolie ville que nous ne connaissions pas (et que nous avons adoré !!)
Nous sommes aussi deux voyageurs, vivant en camion depuis un peu plus d’un an et parcourant la France et l’Europe avec beaucoup de plaisir. Je regarderai vos autres articles et j’espère que nous aurons de nouveau des destinations communes pour pouvoir vous lire de nouveau ! Bravo 🙂
Bonjour Noémie,
Merci d’être passés sur notre blog et merci encore plus pour les compliments. Nous aussi, nous avons adoré Porto.
Bonne route et au plaisir de vous être utiles à nouveau !