En cet été 2020 un peu corona-spécial, nous nous élançons sur notre plus long sentier de randonnée : le GR21 Normandie. Une jolie trotte de 180km qui longe la côte entre Le Havre et Le Tréport, c’est-à-dire d’un bout à l’autre du département de la Seine-Maritime, au pays des pommes, des vaches et des falaises blanches.
Pourquoi avoir choisi cette rando méconnue, dans une région au soleil capricieux ? Parce que nous avons tous deux des origines normandes et pourtant des connaissances limitées de cette côte.
Aussi parce que Mi-fugue a demandé « Chiche ? », que Mi-raison a répondu « Chiche ! », et qu’il est interdit de revenir sur sa parole après ça.
Projet GR21 : nos préparatifs pour la randonnée
Le sentier GR21 n’attire pas énormément de randonneurs, et nous nous en rendons bien compte en préparant notre balade. Quelles sont les étapes recommandées ? Est-il simple de se loger ? De se nourrir ? À quoi ressemblent les paysages traversés ? Les témoignages étant difficilement trouvables sur le net, nous nous lançons sans les réponses !
Pour la durée, nous nous donnons dix à douze jours. Un objectif assez relax et plutôt bien estimé, puisque nous mettrons onze jours à parcourir le GR21. Cela fait 16km par jour en moyenne ou 18km en ajoutant nos divers détours.
Nous choisissons de dormir en tente et donc de porter sur nos petites épaules tout le matériel qui va avec. Mais il est possible de faire autrement et nous en reparlerons dans le chapitre dédié aux détails pratiques à la fin de cet article.
Enfin, nous partons sans guide papier, avec une simple trace GPS sur nos smartphones. Une petite erreur car celle-ci s’avèrera ancienne et erronée par endroits. Rien de grave, les balises sont nombreuses et les risques de se perdre sont minimes !
Alors, à quoi ressemble la côte d’Albâtre ?
Elle est vachement belle ! Plus précisément, nous avons admiré d’infinies falaises de craie blanche…
… longé des champs, beaucoup de champs de betterave, de maïs, de lin…
…. emprunté de nombreuses descentes vers les plages pour nous faire les mollets…
… salué un nombre incalculable de bovins en tout genre…
…craint quelques fois que le ciel ne nous tombe sur la tête…
… compté des dizaines de plages et des centaines de cabines de plage…
… contemplé des couchers de soleil flamboyants…
… traversé quelques villes et villages célèbres tels qu’Étretat, Fécamp, Veules-les-Roses ou Dieppe…
… et constaté un accent et un vocabulaire bien d’ici !
Nous allons entrer dans le détail de chaque étape, puis vous retrouverez tous nos conseils pratiques en fin de l’article. En route mauvaise troupe !
Jour 1 : de Fontaine à Gonneville-la-Mallet, 24km
Nous ne revisitons pas le Havre, mais nous vous conseillons fortement de faire un tour dans son centre, véritable temple à la gloire des dieux de la géométrie et du béton.
Faute de sentier en bord de falaise, les trente-sept premiers kilomètres du GR21 restent éloignés de la mer, et c’est fort dommage. Pour la peine, nous trichons légèrement en ne démarrant pas au Havre, mais quelques kilomètres plus au nord, à Fontaine-la-Mallet où nous héberge une cousine.
Nous soulevons péniblement nos sacs et démarrons l’aventure sous un bon crachin normand du 15 août, idéal pour économiser sur les crèmes solaire et hydratante. Nous évoluons entre les collines vertes, les vaches, les tiges de maïs géantes, les villages, les maisons de briques rouges et même quelques lacs.
De discrets indices nous confirment que nous sommes en Normandie : la galette cauchoise en boulangerie, l’impasse Gustave Flaubert, le Courrier Cauchois chez le buraliste, l’école Les Vikings, le club de foot Athléti’Caux…
Le Pays de Caux, parlons-en justement. Il s’agit du nom informel de la région, dont le signe distinctif principal est… l’accent ! Un accent qui sent bon la tarte aux pommes et son coulis de camembert. Par exemple, on ne dit pas :
- « Comment vas-tu ? » mais « Aaatitoi ? »
- « Il n’y en a plus » mais « Ènnnapu »
- « C’est très beau » mais « C’est rien bô »
- « Bonjour ou au revoir » mais « Boujou »
Dernière découverte de la journée : les mûres. Elles poussent sur tous les bords de chemin et nous nous en goinfrerons durant les onze jours de randonnée, à toute heure. Le reste du temps passe à s’escrimer contre les pépins coincés entre les dents.
Cette section du GR21 entre Le Havre et Étretat n’est pas seulement éloignée des flots bleus, elle l’est aussi des campings.
Au cœur de la saison estivale, nous ne trouvons pas plus d’hôtel ou de chambre d’hôtes disponible. C’est la nature qui nous accueillera !
Tandis que le soleil tarde à se coucher, nous tardons à nous arrêter. C’est la raison pour laquelle nous parcourons ce premier jour notre plus longue distance. Un petit coin d’herbe dans un petit coin de forêt finit par nous plaire, bingo.
Jour 2 : de Gonneville à Étretat, 11km (+ détour de 5km)
Au réveil, la tente est humide, l’herbe est humide, la forêt est humide… mais ce n’est rien comparé à ce qui nous attend : la météo annonce un orage dans deux heures.
Nous enfilons nos anoraks, remballons le reste à la hâte et pressons le pas jusqu’au prochain village, Le Tilleul.
À peine ressortis de la boulangerie du Tilleul, un déluge s’abat sur nos pains au chocolat. La patronne du café voisin prépare nos boissons en se voulant rassurante : le changement de marée chassera bientôt la pluie. La mer n’est donc plus très loin ! D’ailleurs, deux autres réfugiés accoudés au comptoir discutent :
– Je rapporte kek’chose ce soir ?
– Ça dépend si j’reviens avec beaucoup d’palourdes.
L’ondée s’éloigne, nous aussi. Au lieu de suivre tranquillement le GR21 vers la plage du Tilleul, nous choisissons d’ajouter cinq petits kilomètres à notre journée en bifurquant vers le phare d’Antifer. La mer, enfin !
Les falaises autour d’Étretat, parmi les plus hautes de Normandie, en mettent immédiatement plein les yeux d’en haut comme d’en bas.
À marée particulièrement basse, il est possible de passer d’une plage à la suivante à pied sec. Ce n’est pas le cas. Nous reprenons de la hauteur et admirons deux arches successives, ainsi que le fameux piton rocheux qui renferme le trésor d’Arsène Lupin.
Les sculpteurs normands n’ont pas chômé dans leurs chaumières.
Plus Étretat approche, plus il y a foule, sur les falaises comme en ville.
Étretat est un parfait exemple de cité balnéaire, dotée de nombreuses et belles maisons. Nous cheminons vers le camping municipal qui affiche… COMPLET Gloups ! La gérante nous tranquillise immédiatement, elle garde toujours une place pour les marcheurs de passage.
La soirée s’achève sur les galets, à savourer le retour du soleil et à lui souhaiter bonne nuit. L’éclairage des falaises prend alors le relais.
Où dormir à Étretat ?
Le camping municipal occupe un petit terrain très simple, à l’équipement correct pour le faible prix (12,20€ pour deux) et de bonnes douches bien chaudes.
Pour ceux qui préfèrent le bivouac, il existe quelques pointes bien sympathiques sur les falaises, avant et après Étretat. Avec vue, bien entendu !
Jour 3 : d’Étretat à Yport, 10km
Le matin, tandis qu’Étretat s’éveille, nous grimpons sur la falaise suivante, jusqu’à la chapelle des pêcheurs, avec un sachet de pains au chocolat. Une routine est lancée.
Sous un ciel ensoleillé, nous entamons celle qui s’avérera notre étape préférée, dotée de points de vue à s’en décrocher la mâchoire.
Par endroits, des panneaux interdisent le passage sur la crête et imposent une déviation.
La faute à l’érosion, qui grignote au hasard de gros blocs de falaise. Patatras.
Il faut alors compter plusieurs années pour négocier avec l’agriculteur-trice, raccourcir son champ et tracer un nouveau chemin. Retour à l’intérieur des terres.
Nous faisons connaissance avec un mot essentiel du lexique haut-normand : la valleuse. Lorsqu’une rivière souhaite rejoindre la mer, elle pourrait se jeter du haut de la falaise en une élégante cascade. Que nenni, elle préfère creuser son lit jusqu’au niveau de la plage.
Mignon, certes, mais ces valleuses demandent de descendre puis remonter à chaque fois. En cela, le GR21 n’est pas aussi plat qu’il n’y paraît !
C’est l’occasion de faire un tour sur une plage, voire de tremper les orteils dans l’eau fraîche, pour ceux qui ne redoutent pas les engelures.
Arrive Yport, une jolie bourgade pleine de maisons vraiment très normandes. Non pas qu’elles soient coiffées de chaume, non pas qu’elles répondent « P’tet ben qu’oui, p’tet ben qu’non » lorsqu’on leur pose une question, mais plutôt parce qu’elles revêtent briques rouges, galets et ardoises.
La plage d’Yport est douze fois plus tranquille que celle d’Étretat, mais nous retrouvons le même schéma, qui se répètera dans toutes les autres cités balnéaires : des parasols plantés dans les galets, des cabines de plage bien alignées, des transats installés devant, des pêcheurs à l’épuisette, des baigneurs qui ressortent en frissonnant, des gangs de goélands, un poste de secouristes, un manège pour occuper les enfants et un casino pour les adultes.
La plage se prolonge à perte de vue sous la falaise, mais l’accès est interdit pour risque de chute de cette dernière. Décidément, ça ne plaisante pas !
Une fête de la mer et de la peinture prend place chaque année le 15 août. Nous la ratons de peu, mais cela n’empêche pas Mi-raison de sortir son carnet à aquarelles.
Et le soir, nous admirons la baie depuis notre emplacement de camping « avec vue » :
Dormir à Yport
À Yport, nous plantons nos sardines au camping du Rivage, situé en hauteur et à trois mètres du GR21. Il est bondé d’Allemands en van, ainsi Mi-raison peut passer inaperçu avec ses chaussettes dans les sandales (c’est faux, je n’ai pas apporté mes sandales !). 20€ la nuit.
Jour 4 : d’Yport à Saint-Pierre-en-Port, 20km
Cette grosse journée se révèle beaucoup moins maritime que la précédente. Le GR21 perce quelques minutes sur les falaises, mais nous renvoie inexorablement entre les plantations. Ce sont probablement ce qu’on appelle des champs magnétiques.
Fécamp apparaît subitement, théâtralement. Les villes côtières ne sont finalement que des valleuses plus larges que les autres, offrant des panoramas dantesques.
Nous découvrons une cité plus touristique que nous ne le pensions.
Cela commence par une typique promenade bétonnée, avec autant de monde que sur la plage galetonnée, et une ambiance familiale, pas jet-set pour un sou.
Au port se côtoient voiliers et chalutiers, ainsi qu’un grand musée de la pêche en plein milieu. Fécamp s’était spécialisée dans la morue, un travail éreintant qui envoyait les marins six mois consécutifs aux portes du Canada.
Niveau architectural, l’alignement de maisonnettes colorées qui bordent le port est poétique, attendrissant. Et dans un style tout opposé, voici le fantasque Palais Bénédictine.
Nous nous exfiltrons de Fécamp via la sente des matelots, ancien chemin de pèlerinage avant un départ en mer.
Là-haut, au plus haut point de tout le littoral, de gros bunkers allemands nous attendent de pied ferme.
Ces espèces de boîtes en béton, les côtes normandes en comptent à la pelle, souvenirs d’outre-tombe laissés par nos amis d’outre-Rhin. Avec une préférence pour les emplacements panoramiques.
Nous poursuivons jusqu’à Saint-Pierre-en-Port, notre étape du soir. Le sentier en bord de falaise est bloqué par un panonceau. Certains promeneurs en font fi, mais nous sommes encore sages en ce début de randonnée, nous nous soumettons à la déviation. Progressivement, nous apprenons même à trouver de la sublimité dans ces champs qui s’étendent à l’infini…
… non c’est exagéré, vivement le retour des falaises !
Une moissonneuse-batteuse nous recouvre d’un duvet de poils de paille. Mieux encore, des champs fraîchement épandus de fumier nous offrent de longues minutes de joie olfactive.
L’adorable plage de Saint-Pierre-en-Port nous attend à marée basse, accompagnée d’un village calme et d’un ciel fugacement bleu.
L’instant d’après, un nuage noir déboule et nous offre une soirée bien arrosée. Avec dîner sous la tente, entourés de limaces qui salivassent sur nos sacs, duvets, godasses.
Conseils pratiques
Déjeuner à Fécamp
Nous conseillons le Coffee de Clo, qui prépare des bagels et des desserts savoureux. Sinon, nous ne l’avons pas testée mais une cabane appelée Chez Malo sert des crêpes en haut de la sente des matelots, dont une qui s’intitule « GR21 ». C’est bon signe !
Dormir à Saint-Pierre-en-Port
Nous choisissons le petit « Camping à la ferme » à seulement 8,40€ la nuit pour deux (+1€20 la douche). Il est calme, doté d’une pelouse digne d’un stade de foot et géré par un couple de retraités sympas. Si vous préférez une grosse structure, l’Huttopia est plus proche des falaises.
Jour 5 : de Saint-Pierre-en-Port à Veulettes-sur-Mer, 18km
Après la pluie… la pluie. (proverbe normand)
Au réveil, les gouttes fouettent toujours la tente. Nous nous fouettons nous-mêmes pour nous extraire des sacs de couchage, c’est qu’une nouvelle journée de randonnée nous attend !
Le chemin retourne copiner avec les falaises, les retrouvailles font plaisir !
Nous marquons l’arrêt à Grandes Dalles puis Petites Dalles, deux valleuses peuplées de villas cossues. L’ambiance est bruineuse, douce, mélancolique. Nous comprenons qu’elle ait inspiré les grands peintres : Monet, Delacroix, Mi-raison, Morisot. Cherchez l’intrus !
Réponse : Delacroix, car il commence par D !
Au village de Sassetot-le-Mauconduit, tout fait référence à Sissi l’impératrice : une rue, un buste, un hôtel, un restaurant… L’impératrice en question a simplement eu le malheur d’y séjourner un été il y a 150 ans, vive le respect de la vie privée.
Nous avons tout le loisir d’admirer son momentané château, puisqu’une pluie nous retient deux heures juste en face. Il pleut comme vache qui pisse, comme on dit ici, avec un vent à décorner les bœufs.
Les gouttes rapetissent, mais nous suivent tout l’après-midi. Pour se donner du courage, rien n’égale l’écoute d’un bon podcast sous la capuche. La zone est riche en vieilles demeures, qu’elles soient à colombages, à toit de chaume ou aux deux à la fois.
Le soleil revient sur la vaste plage de Veulettes-sur-Mer. Les épuisettes remplacent les parapluies et les baigneurs les grenouilles, à croire qu’il n’a jamais plu ici.
Le meilleur des réconforts se trouve à la cabane d’Esta’frites, aux frites divines. Nous les dégustons sur les galets tout proches, accompagnées d’une bouteille de cidre et de crêpes en dessert, tandis que les gérants et les clients s’entendent pour mettre l’ambiance.
En parlant des galets, savez-vous qu’ils sont en voie de disparition et qu’il est rigoureusement interdit d’en prélever ? Mais bon… quel randonneur aurait envie d’alourdir son dos avec des cailloux ?
Dormir à Veulettes-sur-Mer
Nous avons dormi au camping municipal de Veulettes pour 13€, bien situé, bien propre et bien tenu, entouré de belles demeures et de quelques biquettes affectueuses, si vous recherchez des amies.
Jour 6 : de Veulettes-sur-Mer à Veules-les-Roses, 21km
Encore une grosse journée de randonnée. Après le sacro-saint pain au chocolat du matin, dégusté sur l’immense promenade de Veulettes, nous sommes de retour sur notre corniche fétiche, coiffée de plusieurs blockhaus molosses.
Débute alors un long contournement de la centrale nucléaire de Paluel. Ce n’est pas le passage le plus glam’ de notre séjour cauchois, mais bon, aucun troisième bras n’est à signaler et nous ne brillons toujours pas la nuit.
La ville suivante, Saint-Valery-en-Caux, s’est vue presque entièrement rasée par la guerre, puis remodelée en béton uniforme. Parmi les rescapés, subsiste ce chef-d’œuvre du Moyen Âge, la maison d’Henri IV :
À partir d’ici, la mer prend à notre grande surprise des reflets turquoise. Cette côte normande a plus d’un tour dans sa Manche.
Le reste de la journée se déroule hélas à nouveau à quelques centaines de mètres de la mer. La faute aux betteraves qui rougissent et aux brins de lin qui rouissent.
Notre village-étape du soir est le fameux Veules-les-Roses. En ce 20 août, il contient plus de touristes que de roses.
Derrière la plage bondée, les ruelles sont embouteillées de grosses berlines immatriculées 75 ou 92.
Cela n’enlève rien à la beauté du cadre, les maisons sont toutes plus élégantes et mieux entretenues les unes que les autres.
Le soir, l’ambiance devient un peu magique, sur la plage délaissée, alors que nous dégustons notre pique-nique sous le ciel enflammé.
Conseils pratiques
Déjeuner à Saint-Valery-en-Caux
Sur les conseils d’une amie, nous avons testé et vous conseillons à notre tour les bonnes pâtes maison du restaurant Quai 23. Le bouche-à-oreille fonctionne !
Dormir à Veules-les-Roses
Nous avons posé nos baluchons au camping Les Mouettes, au tarif enflé par la réputation du village (24,80€). Il se trouve à 10 minutes de la plage par un chemin le long des falaises.
Jour 7 : de Veules-les-Roses à Quiberville, 14km
Malgré une étape plutôt courte, nos corps sont flagadas comme des fraises tagada. Même un vieux barbu célèbre s’était autorisé du repos le septième jour.
Le sentier tente à nouveau de nous écarter de l’eau, pourtant la plus turquoise depuis notre départ.
Cette fois, le panneau d’interdiction n’est pas trop alarmiste et nous repérons d’autres promeneurs. Bref, ne le répétez pas mais nous transgressons la règle et grappillons ainsi au moins un kilomètre.
Assis à pique-niquer sur la mini plage de Saussemare, nous réalisons que les marées sont plus hautes que d’habitude. Les vagues viennent lécher nos baskets. Nous reculons. Elles reviennent à la charge. Nous re-reculons. Une bourrasque s’en mêle, les parasols s’envolent, c’est la panique sur les galets.
Idem, voire pire à Saint-Aubin-sur-Mer, qui pourrait être renommée « Saint-Aubin-SOUS-Mer ». Une fillette à côté de nous en jette sa bouée par terre : « Mamie, t’avais promis qu’on se baignerait ! ».
Mention spéciale pour les cabines pastel de Saint-Aubin, nos préférées de toute la côte !
Notre journée n’est pas terminée. Nous traînons nos sacs à travers la campagne jusqu’à Quiberville, un village côtier étrangement posé sur les hauteurs de la falaise plutôt qu’au fond de la vallée.
Dormir à Quiberville
Le camping municipal de Quiberville est le plus cher de notre périple (26€), tout en se permettant d’être moins bien que les autres. Peut-être est-ce le prix à payer pour être aussi proche de la plage ?
Jour 8 : de Quiberville à Hautot-sur-Mer, 13km
Cette journée fait partie de nos préférées de la randonnée, pour la diversité des découvertes.
Cela démarre par la douce et captivante plage de Sainte-Marguerite-sur-Mer, dans le prolongement de celle de Quiberville. La marée est si basse qu’il semble possible de rejoindre Portsmouth à pied.
Si vous avez la chance de repérer une paire de moustaches dans l’eau, elles appartiennent à Georges, le phoque solitaire. Nous les avions aperçues quelques années plus tôt, pas cette fois.
L’autre curiosité de la plage de Sainte-Marguerite-sur-Mer est un bunker planté à la verticale. Il n’est pas tombé du ciel mais presque, il reposait sur la falaise. Cela donne une idée de la vitesse d’érosion des côtes.
Les balises rouges et blanches du GR21 s’enfoncent dans une belle forêt, ressortent au Cap d’Ailly, approchent quelques valleuses, longent d’élégantes maisons. Nous sommes aux anges.
À Varengeville-sur-Mer, nous jetons un coup d’œil à l’église du cimetière marin, idéalement située sur la corniche et dotée d’étonnants vitraux, dont certains signés Georges Braque. Encore un peintre amoureux de Normandie.
Au rythme d’érosion des falaises, le monument pourrait bien culbuter d’ici la fin du siècle. Des études sont en cours afin de le mettre sur roulettes et le déplacer 200m plus loin.
Sur les valleuses suivantes, la marée haute ne laisse pas la moindre chance aux baigneurs déconfits. Parfois, elle tente même de gravir les escaliers d’accès.
Un dernier bout de forêt nous dépose sur la plage d’Hautot-sur-Mer. Le drapeau rouge est en bonne compagnie, assorti de drapeaux canadiens en hommage au débarquement raté de Dieppe en 1942.
Nous pourrions poursuivre quelques kilomètres de plus jusqu’à Dieppe, mais nous choisissons de nous offrir une journée de presque-repos le lendemain. Nous bifurquons alors vers l’un des campings d’Hautot-sur-Mer.
Dormir à Hautot-sur-Mer
Même s’il est situé loin de la mer, le camping La Source est un intéressant point de chute quelques kilomètres avant Dieppe (24€). Une pelouse impeccable bordée d’une rivière est réservée aux tentes, bel écrin de nature.
Si vous ne souhaitez pas ralentir, vous pouvez poursuivre jusqu’à Dieppe pour y dormir en dur (voir nos conseils pratiques du jour 9). Sinon, le camping suivant est 13km après Dieppe, ça commence à faire loin.
Jour 9 : d’Hautot-sur-Mer à Dieppe, 5km
C’est notre journée de repos ! Enfin, pas tout à fait, il nous reste un petit effort pour atteindre Dieppe. Mais ensuite, nous avons loué une studette pour la nuit, ce qui va nous permettre de visiter la cité normande délestés de nos sacs à dos.
Dieppe ne recense que trente mille âmes, pourtant elle semble immense. La colline que nous descendons est couverte de pavillons et les immeubles occupent la vallée jusqu’à l’horizon.
Les températures semblent avoir baissé d’un cran et le vent cingle, les silhouettes penchent vers l’avant, épaules relevées. Cela ne semble guère déranger les cerfs-volants, qui sont nombreux à cerf-voler au-dessus des larges pelouses du front de mer. Un festival reconnu se tient d’ailleurs ici tous les deux ans.
Quant à l’agréable centre-ville, avec ses petits commerces et ses briques sombres, il possède un air d’Angleterre. Peut-être est-il apporté par les passagers qui descendent du gros ferry jaune et blanc.
La ville fait blocus au vent, qui ne peut atteindre le quartier du port. Les cafetiers et leurs clients l’ont bien compris, nous retrouvons sur le quai la moitié de la ville attablée devant un verre !
Nous n’oublions évidemment pas de retourner sur la plage profiter des derniers rayons du soleil qui transforment en or tout ce qu’ils caressent.
Ne vous fiez pas à l’air mignon du goéland. Juste après la photo, il s’est mis à attaquer Mi-fugue et à la poursuivre sur la plage. Bref, demandez la permission avant de tirer le portrait de ces sales teignes.
Conseils pratiques pour visiter Dieppe
Dîner à Dieppe
Nous avons enfilé nos coupe-vents, commandé un délicieux pad thai à emporter chez Khean et dégusté celui-ci sur la plage.
Dormir à Dieppe
Il n’y a pas de camping à Dieppe. Nous en profitons pour passer la nuit sur un vrai matelas, dans une studette louée sur Airbnb (~79€)i. C’est un poil cher, tout petit, mais bien cosy et face à la mer !
Jour 10 : de Dieppe à Petit-Caux, 13km
Le réveil est gris. La mer ne se distingue plus du ciel. Un pain au chocolat plus tard, tout va mieux et la poésie des minuscules silhouettes se miroitant dans le sable fait son retour.
Nous traversons le port sans le reconnaître, abaissé de plusieurs mètres par rapport à la veille, et trouvons sur la colline… une chapelle avec vue. Décidément, c’est une coutume !
Sur la falaise, des nuages balèzes nous frôlent les épaules sans oser pleuvioter. Ambiance fin d’été ou fin du monde.
Nous passons par une vieille voie romaine, une « butte de César », des champs, des lotissements, des points de vue majestueux comme celui du Val du Prêtre.
Cette courte journée s’achève à Petit-Caux, tout près de la centrale nucléaire de Penly. Nous aurions aimé l’éviter, mais il est difficile de faire autrement. Le minuscule village est bien joli et la centrale bien cachée, de sorte que nous l’oublions facilement.
Dormir à Petit-Caux
Nous nous installons au camping Les Goélands, 17€50, grand, très propre, et calme. Il lui manque juste une boulangerie à proximité pour être parfait.
À propos, attention, il y a très peu de magasins et restaurants entre Dieppe et Criel-sur-Mer, prévoyez de quoi survivre.
Jour 11 : de Petit-Caux au Tréport, 21km
Nous commençons la journée en contournant notre deuxième centrale. Youpi… Cela nous occupe tout de même une heure et demie. Nous pensions que seule une poignée de téméraires travaillaient dans une centrale, mais le parking est géant et rempli comme celui d’un centre commercial. Peut-être une période de soldes sur le plutonium.
Le reste de la journée n’est que bonheur ! Certes, ce jour-là, la Normandie a du vague à l’âme. Elle broie du gris. Les nuages approchent, nous observent, nous jaugent et parfois nous visent d’une averse avant de repartir aussi sec.
Mais nous sommes heureux, libres et nous traversons la partie la plus sauvage de nos onze jours, seuls sur les falaises, saluant juste quelques vaches et escargots.
En arrivant à Criel-sur-Mer, le soleil revient par magie, accompagné d’un arc-en-ciel. L’arc-en-ciel des cabines sur la plage.
La dernière plage avant le Tréport, celle de Mesnil-Val, nous plaît encore. Un rapide détour par la Boulangerie de la Plage dépose entre nos mains les meilleures viennoiseries du GR21.
Nous pensons les déguster tranquillement sur la plage, mais c’est sans compter sur l’apparition d’un dernier nuage… 𝖆𝖕𝖔𝖈𝖆𝖑𝖞𝖕𝖙𝖎𝖖𝖚𝖊.
Une dernière grimpette puis, terminus, tout le monde descend des falaises ! La vue plongeante sur le vieux centre du Tréport, tout bien aligné et tout de briques rouges vêtu, est fascinante.
Ces rues bien serrées, appelées « quartier des Cordiers » en référence aux anciens pêcheurs à la corde, présentent un avantage : elles coupent le vent du large. Et ce n’est pas désagréable à la fin d’une journée de rando qui décoiffe !
Ce 26 août, la météo semble avoir précipité la fin des vacances d’été. Le manège est à l’arrêt, la friterie a baissé le rideau, le bar de plage a plié bagage. La Normandie nous offre cependant, en guise d’adieu, un dernier coucher de soleil radieux.
La gérante du camping nous prévient que, juste après les grandes marées, déboulent de grands vents. Nous installons notre tente à l’abri d’un gros buisson, tendons les ficelles et… nous endormons bercés par le fouettement des bourrasques.
Le lendemain, nous apprenons que celles-ci ont atteint 110km/h en bord de mer !
Conseils pratiques pour visiter Le Tréport
Le camping en question s’appelle Les Boucaniers, situé à 20 minutes à pied du front de mer du Tréport. C’est un peu loin mais très bien et bon marché, 13,30€.
Pour siroter un EXCELLENT chocolat chaud au Tréport, installez-vous à la mini-terrasse de l’épicerie Chouchou.
Bonus, jour 12 : Mers-les-Bains, 3km
Il serait dommage d’arriver jusqu’au Tréport et de ne pas en profiter pour faire un saut dans sa ville voisine et jumelle, Mers-les-Bains. Pour franchir la frontière départementale, il suffit de passer au-dessus d’une écluse, de longer quelques bâtiments du port et hop, nous voilà dans la Somme, en somme.
La différence entre les deux villes est sidérante. Le Tréport est vivante et populaire, sans chichis ni fioritures, tandis que Mers-les-Bains étale ses villas extravagantes, dans la plus pure tradition des chics lieux de villégiature.
Presque sans nous en rendre compte, conditionnés par dix jours de falaises, nous nous retrouvons à grimper sur la suivante.
Derrière nous, une splendide vue sur l’anse du Tréport. Devant… d’autres falaises, un sentier et des balisettes rouges et blanches. Flûte, il faudra revenir poursuivre cette aventure !
Notre bilan du GR21, le sentier des falaises
Nous souhaitions tenter un nouveau mode de voyage, sans savoir si nous arriverions à marcher aussi longtemps avec des gros sacs. Eh bien le résultat est très positif ! Non seulement nous y sommes parvenus, mais nous avons adoré l’expérience.
La relation au temps et à la distance change totalement sur une telle durée, entraînant un sentiment profond de déconnexion vis-à-vis de l’agitation du monde. Et puis la marche n’a pas son pareil pour offrir des détails. En voiture, on remarque les villages, les maisons. À vélo s’ajoutent les moutons, les oiseaux. À pied, même les escargots ou les papillons prennent place dans le voyage.
Niveau sportif, les premiers jours furent un poil difficiles, en particulier pour les épaules. Les pieds ont ensuite commencé à fatiguer, mais ils ont tenu bon. Nous avons cherché le défi, mais pas l’exploit. Dix-huit kilomètres par jour reste une distance très raisonnable, surtout avec un faible dénivelé, qui laisse le temps de faire des pauses à l’envi, de s’émerveiller et de visiter.
Enfin, la Haute-Normandie nous a ravis. Côté paysages, la côte est sublime, la nature bien verte, la mer turquoise et les nuages volent bas. Il faut s’attendre à s’ennuyer parfois, notamment lorsque le sentier persiste de longues heures à deux cents mètres de la falaise, mais cela fait partie du jeu.
La culture normande est là pour compenser, avec une histoire très présente, une architecture typique, des villages charmants, des peintures d’impressionnistes affichées çà et là et un accueil franc et sympathique de la part des locaux rencontrés en chemin.
Nous sommes étonnés, avec tout cela, de n’avoir croisé qu’une quinzaine de randonneurs sur l’ensemble du sentier !
Conseils pratiques pour randonner sur le GR21 en Normandie
S’orienter sur le GR21
Nous avons suivi une trace sur l’appli Wikiloc qui s’est révélée dépassée. Une version à jour (2021) est disponible par ici. Ce n’est pas bien grave car le balisage est globalement efficace. Sinon, la Fédération Française de Randonnée et le département publient un guide papier qui s’achète en ligne ou dans les offices de tourisme : voir par là.
Construire ses étapes de randonnée
La longueur officielle du GR21 est de 180km, mais nos flâneries et détours nous ont largement fait dépasser les 200. Nous n’avons rien réservé, ce qui nous permettait d’ajuster notre programme au fur et à mesure, en fonction des campings sur la route et de notre forme physique.
Voici un récapitulatif de nos distances journalières :
- Jour 1 : 24km (et encore, nous ne sommes pas partis du centre du Havre)
- Jour 2 : 11km (+5km de détour)
- Jour 3 : 10km
- Jour 4 : 20km
- Jour 5 : 18km
- Jour 6 : 21km
- Jour 7 : 14km
- Jour 8 : 13km
- Jour 9 : 5km (repos à Dieppe)
- Jour 10 : 13km
- Jour 11 : 21km
- Jour 12 : 3km (bonus)
Si vos jambes sont en béton, vous pouvez facilement combiner nos journées relax et boucler la randonnée en neuf voire huit jours.
Atteindre le départ et quitter l’arrivée du GR21
Le Havre, le point de départ, est bien desservi en train (depuis Paris et Rouen).
Pour quitter Le Tréport :
- Vers Rouen : enchaînez un bus vers Dieppe (45 min de trajet) puis un train vers Rouen (45 min).
- Vers Le Havre : l’étape précédente + un train vers Le Havre (1h15)
- Vers Paris : marchez jusqu’à Mers-les-Bains, prenez le train jusqu’à Beauvais et enchaînez avec un deuxième train vers Paris (1h40 +1h15).
Les plus belles portions du GR21
Les étapes que nous avons trouvées les plus belles et dignes d’intérêt sont :
- entre Étretat et Yport, pour la falaise (jour 3)
- entre Quiberville et Hautot, pour la diversité des lieux traversés (jour 8)
- entre Dieppe et Le Tréport, hormis la centrale, pour l’aspect sauvage (jours 10 et 11)
Entre-deux, il faut s’attendre à beaucoup de marche en ligne droite à travers champs !
Pour un seul jour de randonnée
Le plus simple est probablement de réaliser un aller-retour entre Étretat et Yport (20km). Ou bien de marcher seulement l’aller (10km donc) et de rentrer en bus. Plus de détails sur les divers itinéraires en bus sur https://www.normandie.fr/nomad.
Les logements
Camping ou hôtel ? À vous de choisir. Nous avons croisé des randonneurs qui avaient réservé des chambres tout du long et qui étaient ravis. Veillez juste à réserver longtemps à l’avance en haute saison, car la région est prise d’assaut l’été. En particulier Étretat et Veules-les-Roses, les deux lieux les plus courus, bondés chaque week-end dès que les beaux jours arrivent.
Si besoin, nous avons noté quelques adresses qui sortent du lot le long du parcours, avec un bon rapport qualité/prixi :
- La maison d’Emilie, coquette chambre d’hôtes à Yport,
- Le studio Carla, appartement cosy à Fécamp,
- La Villa Florida, élégante chambre d’hôtes sur les hauteurs de Dieppe,
- Le Musoir, appart avec balcon au cœur du Tréport.
Du côté des campings, nous n’avons jamais eu de problème pour obtenir une place en tant que randonneurs, même lorsqu’ils affichaient complets. Il vaut mieux tout de même appeler dans la journée pour prévenir et vérifier l’heure de fermeture de l’accueil.
Pour rappel, le bivouac est autorisé en France, c’est-à-dire le camping sauvage, à condition de s’installer à la tombée de la nuit et de remballer au lever du jour. L’enjeu reste de trouver un lieu adapté, ce qui n’est pas toujours simple dans cette région pleine de ronces, de clôtures et d’habitations. La partie la plus adaptée est celle autour d’Étretat.
Le matériel
Toute la difficulté est de partir avec le sac le plus léger possible. Nous portions 12 et 15kg, c’est trop pour un trek. Et pourtant, nous venions d’investir dans une tente, des sacs de couchage et des matelas ultra-light. Le réchaud et la popote étaient peut-être de trop, nous aurions pu manger froid et aller au restaurant plus souvent. Nous aurions pu aussi retirer quelques vêtements, puisque nous avions trois jours de change, mais il n’est pas évident de les faire sécher les soirs de pluie. Enfin, nous transportions des livres, de gros appareils photo, des batteries et des accessoires de dessin, pas utiles à tout le monde.
Pour ceux qui souhaitent des conseils plus précis, nous avons écrit tout un article sur le sujet : Bien choisir son matériel de randonnée itinérante.
Les repas
Nous n’avons que rarement mangé au restaurant, préférant pique-niquer sur une falaise ou une plage, et ce ne sont pas les beaux spots qui manquent pendant la randonnée.
Il est facile de s’approvisionner tout au long du sentier (excepté sur les tronçons Le Havre – Étretat et Dieppe – Criel-sur-Mer). Repérez les prochaines épiceries, supérettes et boulangeries le long du sentier via Google Maps et vérifiez qu’elles seront ouvertes. Notez aussi que les campings proposent souvent du pain et des viennoiseries, à réserver la veille.
La météo
Clairement, n’envisagez pas le GR21 sans un anorak et une housse de pluie pour le sac. Mais même si nous avons eu pas mal de jours de pluie, cela ne nous a finalement pas vraiment dérangés. Deux fois seulement nous avons dû trouver un abri en attendant l’accalmie. Nous avons préféré cela plutôt qu’une canicule comme celle qui sévissait juste avant notre arrivée. Retenez aussi que les hauts coefficients de marée amènent le vent, qui amène la pluie.
Pour surveiller et anticiper les averses, vous pouvez utiliser cet obscur site hollandais.
Le conseil le plus important du GR21
Apportez un cure-dent, pour les pépins de mûres !
Le pays de mes ancêtres… Mes vacances chez les grands parents à Shainvaldi, cette langue vernaculaire si savoureuse. Mes parents regardent la valleuse depuis le cimetière. J’aurais aimé aller y faire un tour début novembre mais… Merci pour ces lignes si évocatrices (écrase une larme de nostalgie)
On imagine bien ta nostalgie, la région a quelque chose de spécial qui ne se retrouve pas ailleurs. On espère que tu pourras bientôt y retourner !
Intéressant et bien écrit, comme d’habitude même quand vous n’êtes pas à l’autre bout de la terre … J’avoue que je louche vers le GR 34 (Bretagne) et vers le GR 21 depuis quelques temps, entre deux voyages, mais votre récit me laisse dubitatif ! Entre la météo capricieuse (ce n’est pas un scoop), les déviations du GR, les possibilités d’hébergement parfois onéreuses ou éloignées, j’ai l’impression que j’opterai plutôt pour les tronçons préférés que vous signalez. Je m’efforce toujours de voir le verre à moitié plein mais la rando doit rester un plaisir et marcher sous la pluie avec 15 kgs et loin de la côte …J’ai des doutes ! Bravo, vous l’avez fait ! Je récupère quand même votre trace GPS pour voir ça de plus près. Merci encore, je reste fan de vos articles !
C’est vrai que le GR34 semble longer beaucoup plus souvent la côte. A priori les Bretons n’ont pas de problème de falaises friables, ni de centrales en bord de mer. Un jour on ira y jeter un coup d’œil et se régaler de crêpes à tous les repas. Mais bon, le GR21 a tout de même un sacré charme, on ne regrette pas !
C’est typiquement le genre d’expérience qui me tente (mais en mode hôtel/AirBnB plutôt que camping, parce que je n’ai aucune envie de me coltiner un sac trop lourd et parce que la question de la « gestion » du pipi est existentielle pour moi). D’ailleurs, si nous n’avions pas été autorisés à sortir de notre région cet été, j’aurais très certainement embarqué ma meilleure amie sur le sentier qui va de la source de la Somme jusqu’à sa baie (elle a l’air open). L’article est extra, avec la dose d’humour qui va bien (les aquarelles sont géniales), et des photos à tomber, qui nous feraient presque oublier le temps globalement gris. Bref, vous m’avez vendu du rêve et je suis à deux doigts de tout plaquer pour enfiler mes chaussures de rando (ah mince, on est confinés).
Très importante, la gestion du pipi 😄
On t’avoue qu’on n’aurait pas été contre dormir en dur toutes les nuits, mais on a aussi beaucoup apprécié d’être dehors en permanence. Ça aère bien l’esprit et laisse de bons souvenirs !
Elle a l’air vachement sympa cette randonnée le long de la Somme, c’est la première fois qu’on en entend parler.
Merci pour les compliments et vivement le déconfinement !
Merci pour ce super récit !! Et vous avez vraiment sû rendre ce parcours photogénique, agréable, avec ses valleuses, galets, falaises !! Vraiment, moi qui en suis si proche, ça me tente vraiment, et ça me donne vraiment envie de partager ce récit !!! Vous avez su mettre en valeur notre côte !! Merci !!! Et au plaisir de vous héberger pour la Seine à Vélo 😉 Et ça me dirait trop de vous accompagner 😉 Biz
Merci à toi pour l’hébergement et les nombreux conseils ! La Seine à vélo, c’est une bonne idée ça aussi. Ça ne donne pas trop le tournis avec tous les lacets ? 🙂
Je n’ai fait que parcourir votre article pour le moment (j’ai regardé les images et jolies couleurs d’aquarelles). Une question me taraude: comptez vous faire la Basse Normandie maintenant?
Comme toujours ça donne très envie, peut-être pas pour autant de jours de marche mais pour un week-end dépaysant ça me tente carrément…A voir avec ma comparse Jéromine !
Peut-être pas le littoral de Basse-Normandie en entier, car il est long… mais on nous a beaucoup vanté les mérites du Cotentin cet été, donc il se pourrait bien qu’on aille voir cela de plus près un jour !
Votre périple est simplement MAGNIFIQUE.
Je connais une partie des endroits que vous avez visité.
En fermant les yeux j ai pu revivre des moments passés.
Vous avez toujours une très belle écriture pour raconter vos expériences.
Avez-vous vous publier un livre ? Cela me permettra de me replonger dans vos récits.
Merci Florence ! Non, on ne prévoit pas d’écrire un livre. On n’a déjà pas assez de temps pour écrire nos articles, alors tu imagines un livre ? 🙂
Chouette ballade. Les paysages sont sublimes et nous donnent envie de partir sur vos traces… Bon il faudra attendre encore un peu. Après je vous rejoins totalement,la marche permet de voir les petits détails (ah je garde un souvenir impérissable des limaces en Ecosse qui rythmaient nos randonnées.
Et bravo pour les aquarelles.
Je file en Argentine pour lire la suite, euh non le début de vos pérégrinations.😃😊Virgine
Les limaces, c’était pendant vos fameuses vacances où il a plu non-stop pendant deux semaines ? Le temps n’était vraiment pas mauvais à ce point pendant notre balade normande 😄 C’est dommage car sur le papier ça a l’air génial de randonner en Écosse !
Vous qui randonnez souvent, où avez-vous votre meilleur souvenir de longue rando ?
Oui c’était bien ça. Et je vous rejoins complétement, l’Ecosse pour randonner c’est vraiment génial.
Notre meilleur souvenir, on se perd mais tout le temps c’est un truc de dingue. Même quand c’est super bien tracé avec un guide super clair et tout, tu peux être certain qu’on va se perdre! Sans hésiter je dirais en Australie. Ce ne sont pas les plus longues mais waouh.
Dans le parc de Karijini, au milieu des gorges, grandiose et à Kalbarri. On est sur 10 12km mais c’est magnifique.
Après pour l’écosse la première fois que nous y sommes allés au niveau météo c’était nettement mieux😊, c’est un peu comme en Breatagne ça dépend et ça change vite . (et je peux le dire car je vis en Bretagne
Merci pour ce magnifique reportage, votre humour, vos beaux dessins,vos magnifiques photos, vous avez l’œil pour capter les détails. J’ai passé un très bon moment. Merci merci.
Merci à toi pour cette pluie de compliments !
On était fortement aidés par les beaux paysages 🙂
Je viens de découvrir votre lien .
Je ne vais plus m en passer.
Merci pour ces narrations.
Bienvenue par ici alors ! Et à bientôt pour de prochaines aventures 🙂
Après le GR223 j’espère pouvoir m’élancer sur le GR21 cet été 🙂
Vous l’avez fait du Havre à Tréport, mais est-ce que vous pensez que ça peut aussi se faire de l’autre sens ?
Oui sans problème ! On a choisi la direction au hasard. La différence principale qu’on voit, c’est que tu auras plus souvent le soleil de face, mais bon du soleil en Normandie, c’est plutôt une bonne nouvelle !
Je viens de lire avec beaucoup de plaisir votre récit qui donne très envie de parcourir ce GR. Merci pour les jolies photos, les conseils utiles et votre humour. Bonne continuation à vous et au plaisir de vous lire dans vos nouvelles aventures.
Merci ! On est heureux que cet article te plaise car on a aimé à la fois suivre cette randonnée et écrire l’article 🙂
Magnifique reportage. On a envie de prendre le sac à dos et de partir de suite. Les photos sont très belles. Merci pour le patois normand.c’est tout-à-fait ça.
Je vais consulter votre site dorénavant. Merci.
Ouf, nous n’avons pas écrit de bêtises sur le patois 😅
Merci pour les compliments et à bientôt alors !
je viens de découvrir votre blog, superbe ce reportage sur le GR21 et plein de bons conseils
Merci et bravo a vous
Merci Jean-Claude !
Je viens de découvrir votre blog et tous vos articles si riches de partages et de découvertes!
Bravo pour ces si belles descriptions,photos et dessins aquarelles 🙂
Belle route à vous !
Bonjour Chantal,
Merci pour le gentil message, c’est super sympa !
Belle route à toi aussi 🙂
Merci pour le partage ! Super description !
Par contre concernant les trajets, comment avez vous fait pour revenir au point de départ ?
Je ne vois qu’un train passant par Rouen avec presque 5h de trajet et 2 changements, une autre option ?
Salut Alex et merci !
Oups on a oublié de mentionner ce détail. On a ajouté un paragraphe dans les infos pratiques. En effet, le trajet Le Tréport / Le Havre semble une bonne galère, il faut passer par Dieppe et Rouen et perdre pas mal de temps en changements. Nous on s’arrêtait à Rouen, on n’a pas eu besoin de faire la dernière partie.
Merci de la précision, c est ce qu il me semblait et le départ de Rouen semble une bonne alternative pour couper la poire en 2 😉
Merci à vous pour votre blog qui nous a donné envie à nous aussi de partir sur le GR21. Votre itinéraire semble topissime….
J’ai quelques questions techniques… La première qui me vient est les pauses pipi(😝). Concernant vos sacs, avez vous des conseils ? que dois je apporter combien de tenues …. Avec vous trouvé sur votre chemin de quoi rafraîchir vos vêtements du genre une petite lessive….
Cool, on vous encourage à suivre nos traces !
– les pauses pipi : en journée, comme on n’était pas nombreux sur les sentiers, on trouvait facilement un petit recoin dans les herbes (sans laisser de papier). Et chaque nuit on était en camping. Si besoin, en journée, l’itinéraire traverse souvent des villages, donc il est possible de s’arrêter dans un café et utiliser leurs toilettes.
– on avait pris assez d’habits pour tenir 3 jours et on faisait des lessives aux campings (avec sèche-linge donc on pouvait repartir tout de suite avec). Si vous arrivez à vous alléger c’est mieux pour randonner, mais ça oblige à faire des lessives encore plus souvent.
Une partie du poids de nos sacs étaient le réchaud et les accessoires de cuisine donc si vous allez au resto et embarquez des sandwiches, ça rend tout de suite le sac plus léger.
Si vous partez en tente, le poids du matériel sera crucial. On a choisi d’investir dans du matériel ultra léger et on n’a pas regretté.
Enfin, on a parfois un peu galéré à marcher en tenant nos parapluies fragiles dans le vent. Depuis, on a acheté des ponchos de pluie, au moins les mains restent libres !
Bonjour,
Je viens de rentrer de mon aventure sur le Gr21 (de Eu/Le Tréport au Havre) ! C’était génial, déjà de marcher seule avec sa maison sur le dos pendant 10 jours et puis le parcours avec ces falaises dont on ne se lasse pas, les villages, les chapelles qui protègent les pêcheurs, les champs et les vaches 🥰
Merci pour votre témoignage ! Il m’a beaucoup aidé à me préparer et à me projeter sur ce GR ! Votre article est très bien fait et un des rares sur le sujet (c’est vrai que même si ce GR a été élu « le préféré des français » il y a peu d’articles sur internet et peu de marcheurs sur ses sentiers).
J’ai eu un coup de coeur pour le village de Sotteville-sur-mer (et son camping les Pommiers est très bien aussi, 13,7€).
Pour info le camping de Renéville à Fécamp est top aussi pour sa vue sur la mer notamment (13€).
Merci encore !
Clo
Bonjour Chloé,
Eh bien on est RAVIS de t’avoir aidée. D’autant plus qu’effectivement, les infos sont difficiles à trouver.
Et merci pour les noms de campings, les lecteurs suivants apprécieront !
Merci pour les balades en tout genre. Je n’arrive plus à lâcher ce blog (j’y suis arrivée par la Sicile) et il va devenir un de mes favoris. Une modeste contribution : la falaise continue au delà de Mers-les- Bains, vers Le Bois-de-Cize (Valleuse chic) et Ault, où l’on a le spectacle du « tombé de falaise » : c’est là que la falaise s’abaisse subitement pour devenir une immmense bande sableuse qui s’allonge jusqu’à l’embouchure de la baie de Somme. C’est très beau. Même Victor Hugo s’en est épaté : « Cet endroit est beau, je ne pouvais m’en arracher. »
En contemplant tant de beauté, je me disais que j’irais bien faire un tour dans l’autre sens, jusqu’au Havre : merci pour votre description, c’est exactement le coup de pouce qu’il me fallait.
Merci Annie, bienvenue par ici ! C’est vrai qu’arrivés à Mers-les-Bains et en regardant au loin, on a regretté de ne pas avoir prévu un ou deux jours supplémentaires, ce qu’on voyait à l’horizon nous tentait bien. Tant mieux si à l’inverse on t’a donné envie d’explorer la Seine-Maritime 🙂
Bonjour,
Je tenais à vous écrire un petit mot depuis le train qui me ramène à Lyon. Je viens de faire le GR21 entre le Havre et Dieppe (il me manquait un peu de temps pour aller jusqu’au Tréport) et votre article m’a été précieux, tant pour la préparation que pour ajuster mes étapes sur le moment. Certes j’ai réalisé ce trek en avril, donc il fallait un bon duvet pour survivre aux fraîches nuits, mais j’ai une chance inouïe : pas une seule goutte de pluie en 8 jours !! Et le côté hors saison donne un charme fou à toutes ces villes balnéaires traversées.
J’en profite pour donner un conseil camping supplémentaire : le camping municipal « Les Mouettes » à Saint-Martin-aux-buneaux est extra. La dame m’a même permis de dormir dans la vieille caravane du camping réservée aux courageux.ses randonneurs.ses qui comme moi arrivent épuisés après l’enchaînement des champs et des valeuses. Le tout pour 7,5 euros, le prix que j’aurais de toute façon payé pour dormir dans ma tente. Ne pas hésiter non plus à faire du stop pour contourner la centrale nucléaire, ces quelques kilomètres de gagnés m’ont permis de mieux profiter de meilleurs paysages. Bref, je vous remercie beaucoup pour tous ces conseils pratiques et vos belles photos. J’ai eu l’impression de marcher dans vos pas, et finalement de vous connaître un peu ! Bonne continuation !
Bonjour Loréline et merci pour ce message ! Ça nous fait bien plaisir de lire un compte-rendu si enthousiaste ! Merci pour le conseil du camping et du stop, ça servira aux suivants. On ne pensait pas que les campings ouvraient dès le printemps, c’est une bonne nouvelle. Bravo d’avoir tenté le coup en avril et d’être passée entre les gouttes !
Bonjour,
J’avais à l’époque lu votre blog sur le GR21 avec beaucoup de plaisir (comme d’habitude!). J’en avais retenu que trop de parties sur route ou éloignées de la mer ne seraient probablement pas pour moi (trop gâtee par le GR34), mais éblouie par vos photos et descriptions sur la partie Étretat m’était jurée d’y aller un jour, ne serait-ce que pour faire ce tronçon.
Et bien c’est chose faite et vous n’avez pas exagéré: c’est simplement fantastique, nous avons randonné du phare d’Antifer à Fécamp et en avons pris plein les yeux (nous avons fait la partie Yport-Fécamp en bas des falaises à marée très basse, assez loin pour éviter chutes de pierres). Et en plus, il a fait super beau (début mai)
Un petit détail: comme vous l’avez mentionné, il existe un bus Fécamp – Étretat (ligne 24) et il y en a un autre Fécamp – Petites Dalles (destination finale St Valery – ligne 60), tous deux bien pratiques et au prix très modique de 2€ par personne… Voir https://www.normandie.fr/nomad
Encore mille mercis pour vos articles et blogs. Je suis fan!
Bonjour Véronique et merci pour ce retour enthousiaste !
Cette section Antifer – Fécamp est superbe, c’est la plus impressionnante. Bonne idée d’être passés sous les falaises à marée basse. On n’a tenté qu’une seule fois vers Étretat, sans succès. On ajoute ton lien dans l’article.
Salut salut !
Troquant nos sacs de randonnées accompagnées de notre tente pendant 9 jours avec mon copain pour arpenter les falaises normandes et parcourir le gr21 du Tréport au Havre, nous sommes en pleine préparation. On va faire ce gr21 a moitié en bivouac et a moitié en camping.
J’ai vu que que vous aviez réalisé le gr21 récemment et j’avais quelques questions, car c’est une première pour nous!
D’abord, comment vous faisiez pour manger le midi? Vous achetiez dans des supermarchés, boulangerie ou bien des choses à emporter d’ailleurs? Si vous aviez des petits tips et adresse la dessus ça serais génial!
Merci à vous pour vos réponses,
Zoé 😋
Salut Zoé !
Oui pour le midi on achetait du pain et des petits pots pour se faire des sandwiches. On avait aussi un réchaud et il nous est arrivé de réchauffer des plats tout prêts (achetés en épicerie) ou de faire de la semoule mais on a vite manqué de gaz donc on a surtout mangé cru ! Les supermarchés étaient souvent loin des sentiers, ça aurait obligé à faire des détours. Mais il y a des épiceries et des supérettes tout du long ou presque, sauf sur la partie entre Dieppe et Le Tréport où il faut prévoir de quoi manger pour deux jours.
Bonne rando à vous !
Hello mi figue mi raisin… votre belle page donne très très envie d’y aller marcher… je me pose juste une petite question mais pas des moindres : quel niveau de marcheur est-il recommandé ? (booouuuuhhh j’ai mal aux g’noux mais un peu de travail…) 15 km, vous les faites tranquilos ? Merci encore pour cette page qui fait du bien rien qu’à la parcourir 🙂
Salut Christelle,
Pour faire les mêmes étapes que nous, on dirait qu’il faut avoir un niveau moyen en rando. Il n’y a rien de très technique, le dénivelé est relativement faible. En revanche, il y a régulièrement des montées et descentes aux abords des villes et villages. Des bâtons peuvent aider les genoux en descente. Cela dépend aussi beaucoup du poids du sac. Pour aider des genoux fragiles, on conseillerait d’aller à l’hôtel afin de ne pas s’encombrer du matériel de camping. On espère que tu vas pouvoir concrétiser ce projet !
Merci, c’est super gentil de m’avoir répondu 🙂 et merci aussi pour vos conseils… ça me motive beaucoup ! Et désolée d’avoir écorchée le nom de site, un nom que j’aime beaucoup
Bonne continuation
Bonjour mi-fugue mi-raison.
Merci pour votre blog très bien fait (récit, photos, description, dessins) qui m’a grandement aidé à planifier et réaliser le GR21 du Tréport au Havre ce début mai.
Splendide randonnée; alternance de valleuses, plages, villes et villages, forêts, champs, musées (Dieppe, Fécamp, Saint-Valery en Caux, Le Havre), manoirs (hors GR, Ango, Vittefleur), et sites remarquables (Varengeville, Veules le Roses) ou historiques, le tout agrémenté de rencontres parfois étonnantes.
En haut, ce sont des landes, des forêts, des marécages et prises dans la brume de la mer, la pluie le vent ou le soleil, des falaises vertigineuses.
En bas, ce sont des plages où on entend les galets roulés par les vagues, des marées, des blocs qui reposent sur la grève en attendant d’être absorbés par la mer, des cabines que l’on installe pour la saison et des falaises vertigineuses.
Trait d’union entre le haut et le bas, les valleuses, larges ou étroites, accessibles ou escarpées, sauvages ou aménagées, c’est une découverte à chaque fois renouvelée.
Tout cela fut une source d’inspiration pour peintres et écrivains et de plaisir pour moi.
Même si parfois il fallait suivre une déviation (centrale nucléaire ou danger d’éboulement) ou cheminer sur une route goudronnée un peu longue.
Encore merci et bonne rando.
Bonjour Paul,
Merci pour ton retour, on sent que tu as aimé cette randonnée autant que nous !
Bonjour Mifuguemiraison,
Oui j’ai apprécié cette randonnée, même si elle fut en partie gâchée par ces déviations et ces longues tirées à travers les champs de pommes de terre ou sur les routes goudronnées. Je pense qu’il faut que les candidats au GR21, attirés par le « GR préféré des Français », soient bien informés de ce point-là.
Oui, bizarre ce titre de GR préféré des Français. On dirait qu’ils vont tous y passer une année ou l’autre !
Salut mi-figue mi-raison
Par hasard je tombe sur ce magnifique blogs, alors que je viens de commander le topo guide nouvelle version 2023 côte dAlbâtre aux falaises de Bessin
Nous terminons le GR 34 en juillet de Vannes à Saint Nazaire en passant par l’île de Groix et Belle l’île en mer, et reprendrons la rando en septembre de Carentan à Dieppe, on ne se passe plus de vos belles régions, Normandie et Bretagne. Nous venons de Genève.
Vos commentaires sont géniaux c’est un réel plaisir de vous lire et regarder vos superbes photos
ça donne vraiment envie, alors maintenant on va préparer notre parcours, distance par jour et réservation de logements et surtout des restos pour le soir à proximité.
Merci beaucoup pour le partage c’est vraiment génial 😊
Salut Marlène,
Merci pour ce commentaire, on est contents si cet article vous aide à organiser le GR21 ! Le GR34 nous fait de l’œil aussi. Et puis il faudrait qu’on randonne en Suisse un de ces jours !
Bons préparatifs et bonne rando !
Salut mi-fugue mi-raison
J’ai une petite question si quelqu’un peut me renseigner?
De Honfleur Nous voudrions passer par le pont de Normandie à pied pour la vue, est-ce possible ?
Et au bout du pont y’a t’il un bus en direction du Havre
Merci beaucoup pour votre réponse
Et surtout bienvenu en Suisse un de ces jours
Le GR34 une Merveille
Désolés, on n’a pas ces infos là !
Bonjour,
j’arrive un peu tard, après avoir lu les aventures humides de nos blogueurs en Normandie !
Mais sachez que oui, on peut franchir le pont de Normandie à pied, et gratuitement !
Le seul arrêt de bus du pont et des voies d’accès se situe à hauteur du péage, du côté nord de la Seine.
En 2023, on peut par exemple y prendre le bus 122 (ex. 39), qui relie Le Havre à Caen via le centre de Honfleur. 🙂
Vous trouverez les plans et horaires du réseau sur le site de la région Normandie, rubrique Nomad (réseau de bus régional).
Espérant vous avoir renseigné !
Salut Miranda la souris globe-trotteuse
Non ce n’est pas trop tard c’est pour septembre
Un grand merci pour toutes Ces informations qui me sont très utiles
Bonne continuation sur les chemins et belle journée 😊
Très beau blog, merci. Bonne source d’inspiration pour un séjour à venir sur Criel sur mer semaine prochaine
Chouette, profitez bien de la côte d’albâtre !
Merci pour ce journal de voyage. Ça m’a motivé pour le faire, et bien aidé pour le préparer.
Disposant de moins de jours et m’y étant pris à la dernière minute, je me suis arrêté à Dieppe et j’ai fait le GR21 en 6 jours, ce qui est un peu trop soutenu a mon sens (trop claqué pour visiter Fécamp, pas le temps de faire des baignades, et pas assez de temps pour visiter Dieppe).
Mais ça a malgré tout été très agréable, d’autant que j’ai eu tout le temps du beau temps.
Mes étapes, si ça peut inspirer d’autres lecteurs:
1: Le Havre-Criquetot-l’Esneval: 23 bornes
2: Criquetot-l’Esneval-Bénouville: 22 bornes
3: Bénouville-Fécamp: 12 bornes
4: Fécamp-Paluel: 23 bornes
5: Paluel-Saint-Aubin-sur-Mer: 20 bornes
6: Saint-Aubin-sur-Mer-Dieppe: 18 bornes
Départ lundi 7/08/23 – arrivée le 12 à Dieppe
A Paluel, j’ai triché et pris le bus jusqu’à Veules les Roses (20km), et à Saint-Aubin, je l’ai pris jusqu’à Quiberville (3km je crois). J’ai pas eu le choix, mes pieds étaient morts.
Merci encore!
Bravo pour ce rythme soutenu et merci pour ces infos complémentaires ! Tant mieux pour le beau temps, c’était bien visé 🙂