Qu’avons-nous choisi pour conclure en beauté notre semaine dans les Hautes-Pyrénées ? Non, nous n’avons pas passé les deux derniers jours à dormir comme des marmottes, ni à écumer les bars de Saint-Lary-Soulan en nous saoulant. Nous avons troqué les petits sacs pour les gros, glissé la tente et les duvets dedans et paf ! nous nous sommes élancés dans un trek de deux jours en pleine réserve naturelle du Néouvielle. Un paradis montagnard aux dizaines de lacs (70 !) et multiples pics, bien connu des fanas de randonnée.
Si :
- vous recherchez une randonnée plutôt difficile (mais pas trop non plus),
- vous avez une tente et des duvets,
- vous aimez les points de vue
- vous voulez découvrir les lacs du massif du Néouvielle sous tous leurs angles,
alors cet article est fait pour vous ! La boucle que nous allons décrire fait environ 28km pour 1700m de dénivelé positif, grimpe jusqu’à 2500m d’altitude, passe 3-4 cols, et offre d’excellents spots de bivouac.
Le lac de l’Oule et les lacs de Bastan
Nous trouvons avec difficulté une place sur le parking d’Artigusse, plein à craquer en ce dimanche après-midi de juillet, et empruntons le sentier qui grimpe dans le bois, tout aussi plein à craquer.
En moins d’une heure nous atteignons un barrage et, caché derrière, le lac de l’Oule, deuxième plus grand de la réserve naturelle du Néouvielle.
Cette zone est très populaire, notamment auprès des familles. Rassurez-vous, la majorité fait demi-tour et la suite devient plus calme.
Notre estimatomètre indique 200m de dénivelé derrière nous. L’objectif est de franchir a minima le col de Bastanet avant la fin de la journée, 700m plus haut.
La raideur de la pente s’accentue sous un soleil têtu. Nous transpirons à chaudes gouttes.
À partir d’ici, les randonneurs à la journée ont disparu et les tentes fleurissent au bord de l’eau. Le refuge de Bastan sert boissons et repas. Surtout, il a la délicate idée de déployer des chaises longues pour le repos des guerriers.
Conseil important : au refuge de Bastan se trouve le dernier point d’eau potable avant la fin de la randonnée. Faites de bonnes réserves, voire gonflez les joues si vos gourdes sont trop petites.
Col de Bastanet et bivouac au lac de la Hourquette
De notre côté, même si les mollets commencent à tirer, la journée n’est pas terminée. Nous poursuivons notre grimpette dans un pierrier sens dessus dessous et nous demandons si le col de Bastanet ne s’amuserait pas à reculer tandis que nous avançons.
Ouf, ça y est, nous venons à bout du col !
En guise de comité d’accueil, des moustiques de taille éléphantesque (Mi-raison en foudroie quatorze en dix minutes) et quelques moutons qui nous observent soupçonneux.
Il est dix-neuf heures. Le courage nous manque pour poursuivre ne serait-ce qu’un tantinet.
Il est temps de monter notre tentinette. Juste derrière le col, le lac de la Hourquette nous offre un terrain de camping idéal.
Une fois les sardines piquées, nous regrimpons pour admirer le coucher de soleil à hauteur d’aigle.
Autant nous pestions contre la canicule diurne, autant nous nous estimons chanceux qu’elle fasse barrage à la gelée nocturne.
Conseil important : Consultez les prévisions météo au col de Bastanet pour vous faire une idée de ce qui vous y attend. Si vous n’avez pas de duvets bien rembourrés, évitez le lac de la Hourquette et privilégiez les autres, situés plus bas.
Nous évoquons les lacs, car ils sont entourés d’une zone plate qui facilite le bivouac. Ailleurs, ce serait plus compliqué :
Nous profitons du temps clément pour admirer et immortaliser le ciel. Il est si pur qu’on s’y baignerait volontiers.
Conseil important : Attention à ne pas nager trop près de la constellation du Scorpion.
Lac de Port-Bielh et autres lacs en pagaille
Nous remballons notre fatras avant l’aube et grimpons hâtivement le col suivant pour prendre le soleil par surprise. Nous sommes dans la zone la plus minérale de notre randonnée dans le massif du Néouvielle.
Puis les couleurs se réchauffent doucement autour de nous. L’approche du lac de Port Bielh est magique. Nous nous sentons tels des sportifs de l’extrême, affrontant avec courage la torpeur et la fraîcheur matinale, arrachant à la sueur de nos muscles saillants chaque étincelle de cette aube blonde…
… jusqu’au moment où nous croisons un gamin de huit ans, sifflotant tranquillement devant ses parents. Pfff !
Oh, et c’est ici que nous apercevons des marmottes ! Un animal plutôt asocial, puisqu’à peine faisons-nous mine d’avancer, il plonge dans son terrier.
Nous longeons de nouveaux lacs (Port Bielh, Coste Oueillère, Gourguet…) et petit-déjeunons face à l’un d’eux. Tandis que Mi-raison s’éloigne à la recherche d’eau, une énorme vache s’approche de nos affaires.
Un comble, pour une Normande. Heureusement nos sacs sont indemnes, juste recouverts d’un demi-litre de glutineuse bave bovine.
S’ensuivent quelques montées sacrément raides. Le soleil de plomb pèse sur nos sacs déjà bien lourds. Nous ne réfléchissons pas et avançons.
C’est le coin des randonneurs perdus. Nous en aidons plusieurs, partis avec de simples indications.
Nous vous conseillons de préparer une bonne trace GPS à suivre, complétée de l’application Maps.me, afin de pallier les panneaux et marquages rarissimes. Ou sinon, trouvez-vous une bonne vieille carte IGN (celle-ci précisément).
Lac d’Aumar et fin de la randonnée
Après le col d’Aumar, nous dégringolons jusqu’au magnifique lac homonyme, translucide et un peu turquoise sur les bords. L’endroit idéal pour une pause dej’.
Nous rejoignons ici la foule des débuts. Normal, le coin dispose d’un vaste parking. Une source d’eau potable est censée s’y trouver, que nenni. Ce sont des camping-caristes qui nous ravitaillent gentiment.
Un dernier col difficile plus tard, le lac d’Orédon et son immense barrage montrent leur nez. Puis c’est une « descente de la mort qui tue » qui dépose au lac de l’Oule. Pauvres randonneurs que nous croisons en sens inverse !
Le lac de l’Oule, si vous vous souvenez, était le premier de notre liste. Nous découvrons cette fois-ci l’autre rive, pas mécontents d’approcher de la fin. Il ne nous reste plus qu’à nous laisser porter par la dernière pente jusqu’au parking.
Quarante-cinq minutes qui semblent une éternité à nos petites épaules fourbues !
Bilan de cette randonnée dans la réserve du Néouvielle
En un mot : SUPERBE. Voici un cadre grandiose pour des lacs qui le valent bien. Nous avons fait ici l’une de nos plus belles randonnées ! Elle fut physique, nous en avons bavé, mais nous l’avons cherché.
Il existe pour ceux qui le souhaitent d’innombrables alternatives plus courtes dans ce parc naturel. C’est simple, nous avons croisé des gens qui allaient dans tous les sens possibles !
Conseils pratiques pour randonner dans la réserve du Néouvielle
Itinéraire
Nous avons suivi cet itinéraire et nous remercions l’âme charitable qui l’a partagé. Cette personne doit avoir de bonnes jambes puisqu’elle l’a parcouru en 7h35. Nous avons mis plus du double ! Nous avons démarré à 15h et terminé à 17h le lendemain. Cela donne 11km et 900m de dénivelé positif le premier jour, 17km et 800m le deuxième.
Notez également que nous avons réalisé la boucle citée en sens inverse. Cela aide, en particulier pour la « descente de la mort qui tue ».
Autre conseil, en arrivant au lac de l’Oule. Évitez de passer par la « petite sente » indiquée sur la trace GPS, elle existe à peine et grimpe très raide. À la place, longez la rive côté Est jusqu’au bout du lac (la cabane de la Lude) et bifurquez à droite en suivant les marques rouges et blanches du GR10.
Spot de bivouac
Nous avons choisi de dormir au lac de la Hourquette, juste après le col de Bastanet. Il s’agit de l’un des points les plus hauts du trek, donc attention à la fraîcheur nocturne. Attention aussi aux orages, en particulier l’été. Le lendemain, une fois à l’abri, nous avons assisté à un orage non annoncé. Nous n’aurions pas trop aimé être sous la tente à ce moment-là.
Avec du recul, nous aurions pu démarrer une heure plus tôt le premier jour (vers 14h) pour nous permettre de camper au lac de Port-Bielh et ainsi mieux répartir la distance sur les deux jours. C’est-à-dire que nous aurions apprécié une deuxième journée moins longue.
Mise à jour : pour information, un nouveau refuge d’altitude a ouvert à Aygues Cluses, à 3km du lac de Port Bielh, avec eau potable et préparation de repas ou casse-croûtes à emporter. Une bonne solution si vous souhaitez allonger cette randonnée d’une journée, sans alourdir le sac à dos.
Parking
Nous nous sommes garés au parking d’Artigusse qui est payant et même plutôt cher. Si vous pensez boucler la randonnée en moins de 24h, comptez 10€. Nous avons choisi 48h, soit 13€. Il est souvent complet en été, mais se vide durant l’après-midi. En patientant 5 minutes, nous avons trouvé une place.
Équipement
Nous avons écrit un article qui défriche le matériel nécessaire à ce type de randonnée. C’est par ici : Bien s’équiper pour une randonnée avec nuit sous tente.
Autres conseils
Puisqu’il n’y a pas beaucoup d’ombre, le soleil peut s’avérer votre plus gros ennemi les jours sans nuage. Ne négligez ni les protections solaires, ni l’eau. L’idéal serait d’avoir un système de purification et de se recharger dans les ruisseaux, si possible en amont des troupeaux de vaches. Enfin, si besoin, le refuge de Bastan peut servir des plats.
Où loger avant et après la randonnée ?
Nous avons organisé cette randonnée de deux jours depuis notre base à Saint-Lary-Soulan, où nous avons laissé nos affaires pendant la marche. C’est la « grande » ville la plus proche du point de départ de la rando. Voir ici les hébergements disponibles à Saint-Laryi.
Encore plus près du début du sentier, il y a aussi le petit village d’Aragnouet qui propose une poignée de logementsi.
D’autres randonnées dans ce coin des Hautes-Pyrénées
Nous avons glissé dans un article séparé trois autres idées de randonnées autour de Saint-Lary-Soulan. Celle des lacs de Barroude notamment, enchantera les bons marcheurs.
Merci de nous donner envie de crapahuter et d’admirer les beautés de la nature.
C’est toujours un plaisir de vous lire.
Nous sommes expatriés en Corée du sud, pays montagneux à 70%, là aussi il y a de quoi faire en termes de randonnées mais les paysages sont très similaires d’un massif à un autre. Peu de diversité paysagère, ici on grimpe pour grimper.
Autres latitudes, autres mœurs.
A bientôt pour vos prochaines aventures … où qu’elles soient !
Bonjour Anne Marie et merci pour ton petit mot.
Nous avons voyagé en Corée du Sud il y a quelques années, avant d’avoir ce blog, et effectivement les Coréens aiment grimper ! Nous étions montés à 1000m d’altitude sur l’île de Jeju, le sentier était embouteillé !
Nous en gardons un excellent souvenir et ça fait un petit moment que nous avons en tête d’y retourner.
Bonjour j’ai une petite question pour vous 🙂 nous rentrons d’un bivouac dans le Néouvielle. Nous avions vu que ce n’était autorisé que sur deux aires ultra fréquentées autour des lacs principaux, nous avons donc orienté notre choix sur l’extérieur du parc mais on se demandait pas de soucis pour un petit bivouac hors de ces aires ? ou on risque de se faire déloger par un ours/ une vache affamée / un gardien tatillon ?
Merci pour votre bel article 🙂
Bonjour Livie,
La règle est la suivante : il est autorisé de bivouaquer où vous le souhaitez, tant que c’est à plus d’une heure de marche de toute route. Ce qui est le cas d’une bonne partie de l’itinéraire que nous indiquons. Pas trop de risques avec les ours, la vallée sent trop l’humain. En revanche pour les vaches, on ne peut rien garantir 😄
Et bonne nouvelle pour ceux qui ne comptent pas s’éloigner à plus d’une heure de marche, deux emplacements sont autorisés à Néouvielle : l’un au lac d’Orédon, l’autre au lac d’Aubert.
Bonjour,
Tout d abord un ÉNORME merci pour votre compte rendu ! C est top.
J ai quelques petites questions. 😉
J ai bien envie de tenter l expérience à mon tour mais en dormant au refuge de Bastan. A votre avis, quelle est la durée approximative (en mode tranquilou) de la seconde journée pour aller du refuge de Bastan au parking d Artigusse?
Sinon, à part le parking d Artigusse qui à priori est vite plein, ce serait quoi les autres options de départ? Parking lac Oredon? Mais ça fait plus loin ou col de Portet?
Et j ai un vertige assez prononcé…d après la carte IGN, je n’ ai rien vu d escarpé mais je préfère demander confirmation. 😉
Et on est bien d accord, on ne passe pas sur la barrage de l Oule, il y a bien un chemin « sous » le barrage?
Mille mercis.
Je vous souhaite plein de belles randos!
Sylvie
Bonjour Sylvie,
Si tu redescends du refuge de Bastan directement vers le parking, c’est assez rapide. L’affaire de 2h30 ou 3h.
Mais si tu comptes faire tout le reste de notre boucle via les lacs de Port-Bielh et Aumar, tu en as pour une très grosse journée de marche. Il existe cependant des raccourcis si besoin.
Le parking du lac d’Oredon pourrait faire un bon lieu de départ pour dormir à Bastan, vers la moitié de la randonnée. Vérifie les conditions d’accès, il est peut-être réglementé en été.
Concernant le vertige, nous n’avons pas souvenir de passages proches du vide. On espère ne pas dire de bêtise. Tu peux passer sur le barrage ou en-dessous, comme tu préfères.
Bonne rando à toi !
Mille mercis d avoir pris le temps de me répondre !!
C est vraiment appréciable.
Belles futures randos !
bonjour,
merci à vous de nous faire voyager depuis notre ordinateur, ce spot montagneux est magnifique, nous y sommes aller l’été dernier et nous prévoyons d’y repartir entre amis, savez vous si il est possible de bivouaquer autour du lac de l oule (quasi en face du barrage) avant la remonter sur le refuge de bastan?
merci pour votre aide
Bonjour Vanessa, apparemment non, le bivouac est interdit autour du lac de l’oule. La seule option ici est le refuge de l’oule.
Bonjour Vanessa,
Je me permets de rectifier , il y a bien une aire de bivouac au lac de l’Oule, à l’opposé du barrage.
Bonne rando 🙂
François
Merci pour cette rectification, bonne nouvelle !
Bonjour,
Déjà un grand merci pour ce super itinéraire qui nous en a fait voir de toutes les couleurs. C’était ressourçant, dans ces paysages plus époustouflants les uns que les autres.
Nous avons bivouaqué au bord du lac Port Bielh, la baignade en fin de journée fut revigorante !! Pour les plus téméraires la baignade est possible dans presque tous les lacs traversés.
Autre retour d’expérience, nous sommes montés au col de Barèges au dessus du lac de Gourguet, puis avons pris un chemin de traverse pour rejoindre le tracé. Ce petit détour certes involontaire en valait largement la peine (sous réserve d’avoir un peu de marge).
Au plaisir de vous relire sur le blog et de vous croiser au détour d’un sentier 🙂
François et Blaise
Bonjour à vous deux,
Merci pour ce message et pour les informations complémentaires. C’est courageux la baignade en montagne en juin !
À bientôt !
Bonjour,
Je prévois une boucle de 3 jours en Néouvielle avec bivouac sur les deux nuits et je m’interroge car beaucoup d’infos contradictoires sur le bivouac. Je lis qu’ils est interdit en dehors des zones réservées aux abords des lac d’Oredon et Aubert. Or j’entends des retours de gens qui ont bivouqué au lac supérieur, au lac de Port-Bielh, et même au lacs du milieu. Pouvez-vous me dire ce qu’il en est? Est-il vraiment interdit de bivouaquer en dehors des zones prévus ou bien comme dans les autres parcs nationaux c’est toléré entre 19h et 9h?
Merci à vous !
Mélisse
Bonjour Mélisse,
Effectivement la réglementation n’est pas claire. Il est écrit que le bivouac n’est autorisé qu’autour de ces deux lacs, mais aussi qu’il est autorisé à plus d’une heure de marche des routes. Et les sites internet des refuges de Bastan et d’Aygues-Cluses proposent tous deux une option bivouac (dîner et petit déjeuner chez eux, couchage autonome). Quoi qu’il en soit, tu verras de nombreux randonneurs bivouaquer un peu partout. Il y a clairement un décalage entre la théorie et la pratique.
Super merci !
Hello ! Comme j’étais dan le coin, j’ai cherché des articles sur le tour des lacs de Néouvielle et je suis tombé chez vous 🙂 J’en reviens tout juste et effectivement, c’est bien fidèle à votre article (ou le contraire) ! Pour info, un nouveau gîte a ouvert à la cabane d’Aygues-Cluses il y a un mois (j’y suis passé car j’avais trouvé une autre trace un peu plus longue que la votre), c’est tout frais et ça permet de faire le plein d’eau, de prendre un petit café ou un repas (pourvu qu’on ait emporté du liquide :-/ un conseil important…)
Salut Mat ! Merci pour ces infos complémentaires. On espère que t’as aimé ta rando !
Je l’ai aimée oui mais costaude quand même 😛
Bonjour,
Merci pour votre partage ! Cette rando a l’air géniale !!! Je pensais y aller 2j en arrivant le 1er jour vers 12-13h. À votre avis, combien de temps il faudrait prévoir entre le parking et le refuge d’Aigues-Cluses ? Je cherche à faire le circuit en prenant le repas du soir à un refuge et en bivouaquant aux alentours, mais je suis novice et preneuse de conseils 🙂
Bonjour,
C’est faisable, mais ça nous paraît ambitieux. Ce n’est pas une question de « est-ce que tu auras le temps », la question est : est-ce que tu auras l’énergie ? Car ça te ferait un trajet d’environ 17km le premier jour incluant une grosse montée. C’est beaucoup. Nous étions pas mal fatigués, nous n’aurions pas pu ajouter ces 6km supplémentaires. Il te faut une très bonne condition physique. Ou alors en portant un sac léger, pas avec la tente dans le dos. Tu auras cependant l’avantage de porter beaucoup moins de nourriture et d’eau que nous si tu te ravitailles au refuge.
Entendu, merci beaucoup ! ça te paraîtrait plus faisable de faire la boucle en partant vers 12-13h du parking d’Orédon et en passant la nuit au refuge de Bastan (ce qui me permettrait de ne pas prendre trop de nourriture dans le sac). Je ne me rends pas trop compte des distances…
Enfin, dernière question car je n’ai pas un téléphone pratique pour les données GPS (batterie trop limitée) : est-ce bien balisé ?
Un grand merci pour tes réponses ! J’ai hâte de faire le circuit ! 😀
Ça reste une grosse journée, mais elle nous semble un peu plus jouable en effet ! Tu auras mérité ton repas du soir au refuge !
Non hélas le balisage est déficient sur ce massif et il y a peu de panneaux directionnels. Nous avons croisé pas mal de randonneurs désorientés ! Tu peux te rabattre sur une carte IGN locale (celle-ci).
Super, merci beaucoup !!!!!
Avec plaisir !
Bonjour, j’avais l’intention de faire cette rando avec 2 amis le premier week-end du mois de mai.
Est ce que c’est une bonne période et est ce que le parcours est ouvert? Merci d’avance!
Bonjour Micael,
Il fait encore très froid en ce moment (tape « météo lac de Bastan » dans Google pour avoir un aperçu) et la neige recouvre encore sûrement une bonne partie du chemin. À notre avis il vaut mieux viser une randonnée tout en bas dans la vallée et attendre la deuxième moitié de juin pour celle-ci.
Bonjour!
Nous sommes un groupe de 6 et avons prévu de réaliser ce parcours début juillet, mais nous arriverons par transports en commun, connaissez vous la gare, bus, etc qui pourrait mener au point le plus proche?
Merci !
Bonjour Martin,
Ça n’a pas l’air simple de s’approcher du massif de Néouvielle en bus. Il y en a qui mènent à Saint-Lary-Soulan, ça c’est sûr, mais c’est loin et il ne semble pas y avoir beaucoup mieux…
On ne sait pas comment vous aider !
Bonjour,
Est-ce que vous savez si la randonnée est autorisée au chien ?
Salut Margot, non les chiens sont interdits dans le massif de Néouvielle.
Bonjour, merci pour ce super itinéraire, j’avais une question concernant le sens de la boucle que vous avez emprunté, avez pris le sens décrit dans le petit dessin au début de l’article ou justement le sens contraire de celui-ci ?
Merci d’avance !
Salut Paul,
On a bien suivi le même sens que sur le dessin. Bonne rando !