L’île indonésienne de Lombok aurait-elle loupé le coche auprès des touristes ? Tout le monde connaît Bali, aime Bali, fonce à Bali, nous les premiers ! Or sa voisine Lombok, à la géographie semblable, reçoit beaucoup moins de visiteurs.
Pourquoi un si grand écart ? C’est aux niveaux artistiques et culturels que la différence s’est jouée. Bali possède un charme envoûtant et sa religion, tirée de l’hindouisme, est très démonstrative. Lombok, de son côté, est majoritairement musulmane et se montre discrète sur ses traditions.
Lombok n’est pas moins intéressante ! Nous y avons découvert une nature abondante et préservée, loin du tumulte de la société moderne. Ajoutez à cela que nous avons mis immédiatement le cap sur la péninsule de Sekotong, réputée pour son calme. Une région calme sur une île calme, nous allons vous raconter ce que cela donne.
Lombok, l’île aux mille mosquées
Arrivés sur Lombok, deux choses nous frappent rapidement : la nature est partout et les mosquées aussi ! Tout le long de notre chemin vers Sekotong, des coupoles de couleurs chaque fois différentes hérissent les plaines et les collines. Nous en venons à nous demander s’il n’y a pas plus de mosquées que d’habitants.
Y’a pas grand monde dans le coin
Nous rejoignons notre petit hôtel, niché dans la large baie quasi déserte de Sekotong, aux plages de sable blanc.
Ça pour être calme, Sekotong est vraiment très calme. Pas de restaurants ni aucune boutique à destination des touristes. Dans le village le plus proche, la vie tourne au ralenti entre les vaches, les chèvres, les poules et les quelques mobylettes qui passent. Nous sommes dans l’un de ces coins du monde où les habitants s’installent au bord de la route pour passer le temps.
Quant aux enfants, ils s’amusent joyeusement avec ce qu’ils ont sous la main : un bidon fait une excellente moto, des assiettes peuvent servir de raquettes, une chambre à air pendue se transforme en balançoire… L’imagination ne manque pas !
Il y a quelques années, de l’or a été découvert dans la région. Nous ne pensions pas qu’une ruée vers l’or pouvait encore exister de nos jours, mais c’est exactement ce qui s’est passé. Nombreux sont les locaux qui ont abandonné leurs champs ou leurs filets de pêcheurs pour partir à la recherche du métal qui fera leur fortune. D’après notre hôtelier, les premiers déçus seraient en train de revenir puisque le nombre de bateaux de pêche repart à la hausse.
Cap sur Mekaki Beach et pneu crevé
Dès le premier matin, nous enfourchons un scooter pour explorer la région. Nous partons en direction du sud de la péninsule de Sekotong pour rejoindre la plage de Mekaki. Ce coin de Lombok est vraiment peu peuplé et nous nous régalons des paysages.
Comme les rares habitations sont collées aux petites routes que nous empruntons, nous sommes repérés de loin par les Lombokiens. Leurs visages sont souvent fermés, leurs yeux presque méfiants. Nous remarquons aussi que la plupart se promènent avec une machette à la main. Ce n’est pas très rassurant au début, puis l’on s’y fait !
Les enfants, eux, réagissent tout autrement. Ils sont complètement surexcités d’apercevoir deux blanc-becs. À force d’entendre des « Hello! Hello! » sur notre passage, nous donnons du coucou à tout va. Leur jeu préféré est de taper dans nos mains. Tous se ruent sur nous en tendant le bras !
C’est joyeux, mais ils ne se rendent pas compte que c’est dangereux. Méfiance, car certains garçons plus âgés s’amusent à taper fort pour faire mal.
L’arrivée à Mekaki Beach nous donne l’impression de découvrir un trésor soigneusement caché. Dans la plupart des endroits du monde, cette immense plage de sable blanc aux eaux turquoise, encerclée par la forêt tropicale, serait envahie par les touristes. Pas à Lombok. Nous sommes probablement les seuls de la journée à fouler ce sable.
L’approche de Mekaki Beach est grandiose !
Une plage non touristique n’a pas que des avantages, car le soleil ne plaisante pas et il n’y a aucun parasol ou arbre agréable sous lequel protéger nos épidermes. Nous ne restons pas longtemps. La route du retour est tout aussi belle. C’est un vrai plaisir de monter et descendre les collines de cette région.
Tout à coup, la roue arrière de notre scooter devient incontrôlable. Le pneu est à plat et nous sommes au milieu de nulle part. Nous mettons pied à terre et poussons le bolide dans une direction au hasard. Au bout de dix minutes, un jeune nous interpelle et nous hurle dessus en indonésien en nous indiquant le sens opposé. Un demi-tour et trois minutes plus tard, le revoilà sur son scooter, qui nous crie à nouveau dessus. Il tient à nous accompagner et nous atteignons finalement un réparateur de scooter. Au fur et à mesure de notre voyage sur l’île de Lombok, nous prenons conscience de la grande serviabilité des habitants.
Le garage de fortune est aussi efficace qu’un stand de Formule 1. En cinq minutes, notre chambre à air est remplacée. Le plus drôle, c’est encore une fois le petit groupe d’enfants qui gravitent autour de nous. Ils sont tout fous de nous voir et de jouer avec nous !
Plage de surfeurs à Selong Belanak
Emballés par cette balade, nous reprenons la route le lendemain en direction de Selong Belanak, une autre plage plus éloignée (1h30 de scooter) mais plus connue que Mekaki. Encore une fois, la route est verte et vallonnée, et la mer jamais bien loin.
Nous traversons quelques rizières en terrasses, malheureusement vides. Ce n’est pas la saison. Nous partageons le bitume avec des poules et leurs poussins, des vaches et des chiens qui somnolent.
Tous les enfants, de deux à quinze ans, sont déchaînés par notre passage. C’est vraiment ce qui nous marquera le plus à Lombok.
Quatre sourires et demi
Lorsque nous nous arrêtons, nous pouvons être sûrs que des enfants vont débouler dans les dix secondes et tester les quelques mots d’anglais qu’ils connaissent :
L’arrivée sur la plage de Selong Belanak en met plein les yeux. L’eau est d’un bleu turquoise éblouissant et les vagues forment de parfaits rouleaux. Les surfeurs se sont passé le mot puisqu’il y a plus de planches dans l’eau que de serviettes sur la plage. Ça change de la baie de Sekotong où nous étions quasi seuls !
La partie gauche de la plage est le coin des pêcheurs. Ils sont nombreux, assis dans l’ombre, à accrocher avec minutie de petits accordéons sur de longues cordelettes ou à construire des radeaux avec du bois et des flotteurs.
C’était donc ça, tous ces points qui flottent au loin dans la grande baie. Cela ressemble fort à des élevages de moules ou autres coquillages.
La minuscule île de Gili Nanggu
Le troisième jour, nous prenons un bangka, le bateau traditionnel des pêcheurs, pour passer la journée à Gili Nanggu, une petite île paradisiaque qui se trouve à une vingtaine de minutes de la côte.
Durant la traversée, nous croisons de grandes structures en bambou qui nous intriguent. Cette fois-ci, nous nous renseignons, ce sont des systèmes de pêche au calamar.
L’île de Gili Nanggu est la propriété d’un hôtel, mais il accepte que les touristes profitent de la plage et des cabanes ombragées, moyennant un petit droit d’entrée. Nous sommes ainsi quelques bateaux à accoster sur la plage.
Avec l’argent récolté, les employés de l’hôtel travaillent à la reconstruction du massif corallien autour de l’île. Pour cela, ils déposent au fond de l’eau des structures métalliques sur lesquelles des boutures de corail ont été accrochées. Les plus anciens, qui poussent depuis quelques années, sont impressionnants tant leurs couleurs sont vives : jaune, bleu, rose, orange, violet…
Les poissons semblent eux aussi apprécier les coraux, puisqu’ils sont présents en nombre. Outre les espèces colorées que nous avons l’habitude de croiser sous l’eau, d’énormes bancs de poissons presque transparents s’approchent parfois de nous. Ce sont parmi les plus beaux fonds marins que nous ayons observés en Indonésie !
Les propriétaires de l’île se préoccupent également de la protection des tortues marines. Ils ont créé un petit élevage qui protège les bébés tortues à l’âge où elles sont encore des proies faciles, avant de les libérer.
En nous éloignant de la plage principale, nous débusquons une autre plage, juste pour nous. L’endroit rêvé pour accrocher notre hamac, lire et dormir à l’ombre !
Retour à la réalité administrative
Nous aurions aimé explorer Lombok plus longuement. Notre plan pour la suite était de rejoindre Tetebatu pour quelques randonnées en bas du célèbre volcan Rinjani. Seulement, un problème de renouvellement de visa a abrégé notre séjour à Lombok et nous a forcés à retourner sans attendre… à Bali. Ah, les joies de l’administration indonésienne !
Notre avis sur la région de Sekotong à Lombok
Nous avons beaucoup aimé cette région à l’ambiance radicalement différente des autres coins d’Indonésie. Après Bali, Lombok nous a donné une impression de grands espaces, de nature sauvage… soit tout un nouveau territoire à explorer, un régal en scooter ! Les environs de Sekotong sont particulièrement peu touristiques, ce qui signifie un choix d’hôtels et de restaurants restreint, mais aussi une tranquillité royale, des rencontres faciles avec des locaux avides de contacts et un poil d’aventure ! Attention, si l’eau est d’un turquoise presque fluo et les fonds marins impressionnants, le sable est souvent couvert d’un peu trop de déchets.
Conseils pratiques sur Sekotong à Lombok
Dormir à Sekotong
Notre hébergement (pas terrible) est désormais fermé. En revanche l’hôtel voisin, le Silver Ferni, est toujours ouvert ! Nous y sommes allés pour dîner et avons apprécié la nourriture et l’accueil chaleureux. Nous nous sommes même vu offrir des cocktails. Il nous a semblé idéal pour ceux qui recherchent un vrai bel endroit où dormir (~38€).
Manger à Sekotong
Comme il n’y a pas de restaurants dans le coin, il est intéressant de sortir manger dans les autres hôtels. Le restaurant du Cocotinosi a des prix plutôt élevés pour la région, mais la qualité est au rendez-vous.
Excursion en bateau à Gili Nanggu
Nous sommes passés par notre hôtel (mais d’autres le proposent aussi) pour organiser notre aller-retour sur la petite île, pour 250 000 Rp le bateau. Essayez de partager les frais avec les autres hôtes.
Transport depuis les îles Gili vers Lombok
Un bateau public dit « charter » part des îles Gili vers Bangsal dès que quarante personnes sont inscrites, et pour 12 000 Rp seulement par personne. Nous avons attendu environ trente minutes. Une fois à Gili, un taxi nous a emmenés à Sekotong pour 300 000 Rp pour deux.
Transport de Lombok à Bali
Depuis Lembar, un bateau public part toutes les heures vers Padangbai, pour 40 000 Rp par personne. La traversée est relativement confortable mais prend cinq heures.
Eh bien j’aurai appris quelque chose. J’avais vu exactement ces mêmes structures en bambou posées sur la mer au nord de Sulawesi sans qu’on puisse m’expliquer en anglais ce que c’était. On en était resté à « fishing ».
Je crois bien que ça me plaît votre description de Lombok. Et comme la suite plus à l’est traîne aussi dans un coin de ma tête…
Plus à l’est ? Stay tuned 😉
vraiment une belle découverte, je ne connaissais pas ce lieu
Merci ! C’est fou le nombre de coins pas très connus et pourtant magnifiques dans le monde.
De selong belanak continuez vers la côte sud nouvelle route et rejoignez air torok belek paysage époustouflant nature intacte.
On est malheureusement loin de Lombok désormais mais merci pour cette info qui pourra être utile à nos lecteurs.
Vous avez dû vous sentir vraiment seuls au monde sur cette île… Intéressant !
On risque peut-être de s’y ennuyer si on reste trop longtemps ?
Il y a quand même pas mal de touristes qui viennent sur l’île mais c’est généralement pour voir les plages du sud (Kuta beach) ou escalader le Mont Rinjani pour les plus courageux. À part ça, ça semble être une grande île très tranquille ! Dans le coin où on était, oui, c’est sûr qu’on aurait fini par s’ennuyer assez rapidement.
Super, cette sortie des sentiers battus, ça donne vraiment envie !! Bon, et ça dépayse vraiment votre article à l’approche de Noël. Surtout au niveau paysage, vu que le brouillard nous a plombé toute la journée… Biz !
Quoi ? Mais il n’y a rien plus de majestueux que le brouillard 😉
ouais, ouais, 2e journée… mon tricot avance bien 😉 C’est vrai que ça donne bien, quand on est dehors dans notre bain chaud 😉 Biz
Allez, l’hiver a d’autres avantages. Un tricot près du feu par exemple, on t’envie presque !
Bises !
On en viendrait à croire que les touristes vous manquent ! Ça ressemble quand même pas mal à ce que vous avez déjà fait dans les précédents articles cette île de Lombok. En tout cas, j’en retiens une leçon, il est préférable de faire Bali avant Lombok. Je pense bien d’après votre description qu’un jour ou l’autre Lombok deviendra la proie des tour-opérateurs. Vous n’avez pas été rendre visite aux chercheurs d’or ?
C’est vrai q’il y a des ressemblances au niveau des paysages, mais on n’a pas du tout ressenti la même ambiance qu’à Bali ou aux îles Gili. On aurait dû retranscrire ça mieux alors !
La côte sud de Lombok, près de Kuta, a paraît-il déjà commencé à attirer les promoteurs, cela viendra.
Non, nous n’avons pas cherché les chercheurs d’or 😉
ah superbe cet article sur Lombok
il n y a pas que Bali dans la vie lol
j espère que je pourrais inclure cela lors d un futur voyage
On te le souhaite ! On n’a vu qu’une petite partie de Lombok au final mais ça donne envie de découvrir le reste de cette grande île nature.
Bonjour
Puisque vous connaissez bien LOMBOK, j’y vais début juillet 2017 et je me pose une question sur le Palu. Le centre médical de voyages du monde préconise de prendre de la Malarone pour Lombok. J’ai pu lire les effets secondaires et ça ne donne pas envie d’en prendre (indépendamment du coût élevé) Avez-vous une expérience sur ce médicament ? On m’a aussi suggéré de prendre Doxypalu, mais visiblement incompatible avec le soleil. Donc être sur une plage en autre et ne pas pouvoir en profiter c’est bof.
Avez-vous un avis sur ces traitements à prendre pour Lombok.
Merci.
Salut Ange !
Comme nous voyageons au long cours, nous avons pris la décision (et le risque) de ne pas prendre de traitement contre le paludisme. Ce n’est pas pour autant que nous te recommandons d’en faire autant. Si nous n’étions partis que quelques semaines, nous aurions probablement pris l’un de ces médicaments. Mais nous ne connaissons pas leurs différences. Lors d’un précédent voyage en Inde, nous avons pris de la Savarine, qui a une liste d’effets secondaires toute aussi longue que la Malarone, sans subir de problème particulier. Nous ne connaissons pas le Doxypalu, mais il nous semble que les deux autres déconseillent aussi l’exposition au soleil.
Quoi qu’il en soit, avec ou sans traitement, protège-toi des moustiques car ils peuvent aussi être porteurs de la dengue qui cloue au lit comme une grosse grippe. Mais il ne faut pas que ça t’empêche de profiter de tes vacances. Même dans une zone a risque, ce n’est souvent qu’un moustique sur cent, voire sur mille, qui est porteur d’une maladie.
À bientôt !
OK merci beaucoup pour votre message. Nous allons profitez pleinement de notre voyage.
A bientôt.
Bonjour à vous,
Merci pour ces articles intéressants !Notre envisageons une route de Munduk à Sekotong, ainsi je suis preneur de votre expérience pour ce trajet (sous réserve que ce soit celui que vous ayez fait :))
Nous envisageons 3 nuits dans la région avant de remonter vers nusa lembogan, est-ce suffisant?
Merci d’avance!
A bientôt!
Salut Jérémy !
Nous ne sommes pas partis directement de Munduk, donc nous aurons un peu de mal à te donner des infos. En plus Bali et Lombok ne sont pas connus pour leurs systèmes de transports en commun très efficaces…
Trois nuits à Sekotong devraient suffire, il n’y a pas énormément de choses à voir et à faire dans la région. Mais du coup, cela semble faire un très large détour entre Munduk et Nusa Lembongan, fatigant, pour ne rester que quelques jours sur place.
Nous, nous étions revenus à Ubud après Munduk pour y prolonger notre séjour, puis étions passés quelques jours par les îles Gili avant d’atteindre Lombok et de rejoindre Sekotong. Pour aller de Sekotong à Nusa Lembongan, nous avons pris un ferry de Lembar à Padang Bay, de là tu peux rejoindre Sanur en Uber et prendre un bateau rapide !
Tu devrais trouver un moyen, tout est toujours possible en Indonésie, au pire ce sera en taxi.
Bon voyage !
Bonjour. Merci pour toutes ces infos bien détaillées.
Nous envisageons de visiter le sud de Lombok ainsi que Sekotong, en février prochain. On se pose pas mal de questions sur la météo à cette époque vue que c’est la saison des pluies théoriquement. Nous avons déjà été à Java, Borneo (Sarawak et Sabah) en fevrier aussi et saison humide. A part des averses sur tout l’après midi, nous avons pu faire tous nos programmes.
Quels échos avez vous sur La partie sud de Lombok pour cette période, si vous en avez ?
Merci et bonne poursuite de vos différents périples.
Moncef
Bonjour Moncef,
Pas facile pour nous de vous répondre, nous y étions en novembre. D’après ce site il pleut pas mal en février mais ils indiquent tout de même « climat correct » et non pas « défavorable » ou « très défavorable » alors ça doit se tenter ! On croise les doigts pour vous !
Bonjour bonjour. Nous comptons faire renouveler notre visa au bureau de l’immigration de Mataram à Lombok. Quel a été votre pbm pour devoir repartir sur Bali. Comment le renouvellement s’est il déroulé? Merci de votre complément d’information.
Salut !
On a demandé le renouvellement à Bali via une agence spécialisée qui nous a baladés pendant trois semaines. On leur a dit qu’on partait à Lombok, ils nous ont juré qu’ils nous feraient parvenir nos passeports à Lombok… et finalement non. Donc gros changement de plan, retour par Bali pour les récupérer. Prévoyez large pour renouveler votre visa, il faut que vous restiez dans les parages au moins 2 semaines, sauf s’ils sont meilleurs à Lombok.
Conclusion : on adore les Indonésiens, mais il ne faut jamais compter sur eux quand ils annoncent un délai !
Quelle histoire !
Merci pour votre retour.
Belle continuation. A bientôt
Bonjour, tout d’abord merci pour votre blog qui nous a grandement aidé pour notre voyage à Java et Bali. Actuellement sur Gili Air nous allons rejoindre le sud de Lombok et nous aurions une question concernant la sécurité.
En discutant avec quelques balinais et en lisant des avis sur des forum de voyage, nous avons entendu de nombreux témoignages d’agression sur les routes du Sud en scooter. Avez vous eu des échos ou des expériences similaires pour vous lorsque vous y étiez ?
Merci d’avance !
Stan & Anais
Salut à vous deux !
En effet, on a entendu la même chose il y a trois ans, c’est aussi pour cela qu’on a choisi de se focaliser sur la région de Sekotong. On s’est quand même approchés pas loin de Kuta beach en visant la plage de Selong Belanak mais on n’a rencontré aucun problème ! À l’époque, les bandes qui agressaient les touristes semblaient rôder autour de Kuta.
Merci beaucoup pour votre réponse !
Justement nous serons à Kuta pour pouvoir bouger au sud-ouest et au sud-est de l’île, on espère que ça se passera bien.
Profitez-bien de vos futurs voyages !
Stan et Anaïs
Encore moi, :), je ne vois rien concernant SUMBAWA, mon temps sera limité sur place, donc est il préférable de faire Flores, Lombok, Bali, Java pour les visites importantes (Bromo, Kawah Ijen …)?
Merci encore
Re-bonjour !
Non, effectivement, nous n’avons pas visité l’île de Sumbawa. Elle est réputée moins intéressante que les autres mais nous ne pouvons pas le confirmer.
Bonjour Permettez moi de développer quelques points sur la base de votre récit et des questions qui sont apparues dans les commentaires . Vous avez tout a fait raison de faire l’éloge de la région de Sekotong qui est l’une des plus belles de Lombok grâce notamment a toutes ces gilis aux merveilleux fonds marins , la plage de Mekaki et bien d’autres encore . A cette région on peut en ajouter encore d’autres tout autant méconnues ,l’ile nécessitant un minimum de séjour de deux semaines pour que l’on puisse commencer a la percevoir. L’important pour qui veut découvrir cette ile dans toute son authenticité , c’est d’éviter de suivre les conseils des guides book et des opinions qui se fabriquent pour le profit des promoteurs .Ainsi pour ceux qui veulent vraiment connaitre je vous invite a fuir toute la zone de Kuta Lombok en passe de devenir identique a Kuta Bali avec ses chantiers de construction , ses murs de béton partout sur des kilomètres ,ses palissades ,ses grues , ses engins de chantier témoignant du bétonnage de cette cote . N’écoutez pas sauf peut être si vous êtes surfeurs ceux qui vous disent que c’est ce qu’il faut voir alors qu’il n’y’a rien hormis deux ou trois plages en attente de destruction , aucune vie locale ,aucune agriculture , aucune foret juste des espaces carbonises et vides Préférez les très belles plages de la cote ouest comme celles de Sekotong , toute la région de Senggigi avec des superbes plages de Mangsit ,Nipah , Pandanan ,Sira toujours désertes , les temples hindous ,les rizières en terrasses ,les magnifiques collines les forets et cascades ou encore le centre avec la Région de Sesaot Suranadi , Narmada ou l’Est avec Sembalun , Sapit ,le Nord avec Teres Genit et Senaru Bref fuyez Kuta et découvrez tout le reste de l’ile vous serez ravis et vous aurez refusé votre aide aux bétonneurs qui s’apprêtent grace a l’ignorance des touristes a tuer cette ile pour leur seul profit .Pour le reste il n’y’a pas de paludisme a Lombok ;il ne faut jamais prendre d’agent pour faire un visa , plus vous vous adresserez a un bureau de l’immigration de Province et plus ca ira vite [c’est le cas pour Mataram ] cela nécessite deux visites a l’immigration 1 pour remettre votre dossier 2 ] prendre vos empreintes ,photos et vous remettre votre visa ,un agent ne vous fera épargner que l’heure nécessaire a la phase 1 Voila pour finir je précise qu’on ne s’ennuie pas du tout a Lombok que l’art y est présent [fut un temps ou tout l’artisanat en vente a Bali provenait de Lombok ] et la ou plutot les cultures sont omniprésentes: processions balinaises ,fêtes de temples ,Maulud ,Lebaran celebration de Nyepi , de la fete du nouvel an chinois , ceremonies sasak [nyonkolan ;sunatan …]riches en couleurs , ceremonies Wetu Telu …Lombok ce sont des fêtes chinoises ,musulmanes ,balinaises , sasak ,animistes ce qui est une configuration peu commune en Indonésie , alors ne ratez rien de tout cela ,rejetez les préjugés et bon voyage
Merci pour toutes ces infos ! Ça nous donne envie de retourner voir Lombok, on n’avait fait que survoler l’île !