Connaissez-vous les trulli ? Un trullo, deux trulli. Ce sont des huttes de pierre traditionnelles coniques qui font la spécificité de la vallée d’Itria. Non contente d’être sublimée par ses trulli, cette zone des Pouilles possède également quelques villages blancs parmi les plus beaux d’Italie : Ostuni, Cisternino, Locorotondo, Alberobello et Martina Franca. En cherchant une alternative à la voiture nous est venue l’idée d’y voyager à vélo. Une boucle d’une centaine de kilomètres, répartis sur deux jours, qui restera le meilleur souvenir de notre mois dans les Pouilles !
Nous n’en étions pas certains avant de nous lancer dans ce circuit improvisé, mais nous pouvons maintenant vous l’affirmer : le cyclotourisme est le meilleur moyen de visiter la vallée d’Itria. Déjà parce qu’il est facile de se constituer un trajet qui n’emprunte que des routes calmes sur lesquelles les voitures se font oublier. Ensuite, parce que la campagne est diablement bucolique. Si vous aimez siffloter avec les oiseaux, elle est faite pour vous !
Ce n’est pas tout. Les fameux villages blancs des Pouilles sont bien répartis, ni trop proches ni trop éloignés, et constituent alors des étapes idéales, avec tout ce qu’il faut de terrasses de restaurants et de glaciers artisanaux pour refaire le plein de carburant.
Nous avons glissé notre itinéraire précis sur une carte en fin d’article, mais en attendant, place au récit. Allez, en selle Estelle !
Ostuni, première ville blanche des Pouilles : ça commence fort !
Nous avons organisé cette escapade à vélo dans les Pouilles depuis Lecce, notre ville d’adoption pendant un mois (lire l’article sur nos bonnes adresses à Lecce). Cette élégante cité se situant à 70km de la non moins splendide vallée d’Itria, nous trichons et démarrons notre premier jour par un rapide coup de train. Le loueur de vélo que nous avons choisi est basé à Ostuni, dans la haute ville, mais il propose d’apporter gratuitement les vélos à la gare, située 3km en contrebas.
Notre toute première étape consiste donc à atteindre le sommet de cette côte.
À un détail près : nous avons des vélos électriques ! En plein mois de juin, avec les températures qui avoisinent les 35°C et l’ombre qui se cache, nous avons joué la carte « flemme ». Dès les premières minutes, nous nous en félicitons.
Nous statıonnons nos bıcyclettes et vısıtons le centre-vılle d’Ostunı, quı met ımmédıatement les poınts sur les i : il est magnifique ! Surtout au petit matin, lorsque les boutiques ont encore le rideau baissé et que les autres touristes terminent leur grasse mat’.
Nous reviendrons dans le centre d’Ostuni le lendemain après-midi, métamorphosé par la foule mais toujours ravissant, avec les minuscules terrasses, le chemin des remparts et les belvédères sur la mer qui s’azure et scintille au loin.
Nous étions passés à Ostuni il y a une dizaine d’années et nous retrouvons la porte entourée de cactus qui nous avait marqués, devenue le symbole de la ville.
Le temps de jeter un coup d’œil au plafond de la petite Concattedrale di Santa Maria Assunta in Cielo, dont les fresques sont divines, et nous retrouvons nos montures. À bicyclette Henriette !
D’Ostuni à Cisternino
La pente dévalée nous dépose de l’autre côté d’Ostuni et nous prenons peur en empruntant notre première route de campagne : elle est criblée de trous et de pansements de goudron. Certes, c’est pittoresque, mais si nos deux jours se déroulent sur un asphalte aussi cabossé, nous risquons vite de prendre un nid de poule et d’y laisser des plumes.
Rassurez-vous, seules les routes autour d’Ostuni sont mauvaises, le reste de notre randonnée à vélo glissera comme sur… du cheddar. Et bientôt… oh mais quelle est cette forme qui dépasse des pêchers ? Ne serait-ce pas notre premier trullo ?
Celui-ci fait office de cabane à outils, mais les trulli sont à l’origine des habitations pour les personnes pauvres et/ou les travailleurs agricoles saisonniers. Puis nous repérons notre deuxième, notre dixième, notre centième trullo, ils sont partout !
Certains n’ont pas été entretenus depuis des lustres, tandis que d’autres brillent d’une rénovation récente. Il y a les modernes, ajoutés pour habiller une maison neuve, ou encore ceux qui viennent par dix pour constituer un hôtel. Ceux aux pierres apparentes, ceux badigeonnés de blanc, les grands, les riquiquis, les épais… Tout, tout, tout, vous saurez tout sur les trulli.
Cisternino : deuxième ville blanche, deuxième colline à gravir
Tout comme Ostuni précédemment, Cisternino joue à chat perché sur son promontoire. Et comme à Ostuni, le centre de Cisternino se pelotonne en un adorable lacis de ruelles, pour lesquelles le budget peinture blanche doit être élevé. Ici tout est plus petit, plus coquet, plus intimiste. Surtout, Cisternino est la cité des fleuristes. Il y a des pots absolument partout, explosant de couleurs. C’est probablement celui-ci, notre village préféré du circuit.
En revanche, le mot village n’a pas la même dimension en Italie qu’en France. Cisternino, par exemple, est appelé village alors qu’il compte près d’onze mille habitants. Ne vous étonnez pas de voir les centres historiques entourés d’immeubles beaucoup moins glamour. Mieux vaut prévenir que consoler !
C’est à Cisternino que nous déjeunons, dans le petit restaurant Micro qui sert des recettes végétaliennes originales et réussies. Puis hop, au guidon Léon !
De Cisternino à Locorotondo
Nous poursuivons vers l’ouest et dégotons d’excellents chemins sur lesquels pédaler est un régal. Autour de nous, beaucoup de cerisiers, noyers, abricotiers, oliviers, amandiers, figuiers, bref tout ce qui se termine en « ier ». Et d’innombrables fleurs de printemps, ainsi que des lézards et des papillons qui fuient devant nos roues.
Les grosses routes que nous croisons par moment sont chargées de voiture, tandis que les petites sont vraiment tranquilles. Et même si les Italiens du coin ont tendance à rouler vite, ils sont prudents et respectueux, s’écartent largement et patientent parfois longtemps derrière nous avant de doubler.
Locorontodo le jour, Locorotondo la nuit
Le village suivant est un nouveau délice de ruelles blanches inondées de fleurs. Un jardinier fou sévirait-il dans la région, doublé d’un peintre en bâtiment apôtre du blanc ?
Comme nous ne logeons pas très loin, nous nous attardons à Locorotondo, sympathisons avec un gang de papis qui bouffent leurs mots et mettent à rude épreuve nos leçons d’italien. Puis nous revenons en soirée prendre un verre sur une placette et nous promener dans le dédale de lanternes et de pavés de marbre.
Nuit entre Locorotondo et Alberobello
À l’heure où la campagne s’habille d’or et de vermeil, nous rejoignons notre maison d’hôtes située 4km après Locorotondo. Nous sommes seuls sur les chemins, entourés d’oliviers et de trulli en pagaille.
Notre Bed & Breakfast, qui s’appelle Trulli Carolii, est bien entendu agrémenté de trulli. Impossible d’y échapper lorsqu’on cherche un hôtel dans ce coin des Pouilles. Ou plutôt, c’est l’inverse : tous les touristes veulent dormir sous un cône !
Nous aurions bien aimé nous aussi, mais les prix montent en flèche. Par exemple, chez nos hôtes, la chambre sous trulli est à 70€ la nuit. Nous prenons celle d’à côté à 50€, un bon plan dans cette région où rien n’est donné. À ce prix, nous profitons d’un grand studio tout confort, avec cuisine et coin salon. Parfait pour recharger nos batteries.
Alberobello, la capitale des trulli
Le lendemain, les jambes nous démangent dès le réveil. Nous sautons sur nos montures et visitons Alberobello, qui n’est qu’à 6km, avant le petit-déjeuner.
Nous hésitions à nous rendre à Alberobello car le village est réputé très très très touristique, au point d’accumuler des bouchons dans ses ruelles. Mais en débarquant à 7h30, nous passons une heure quasiment seuls dans la zone la plus mignonne, celle des trulli.
Nous avons beau savoir que cette foison de maisonnettes n’a plus rien d’authentique, elle demeure enchanteresse. Même l’église est constituée de trulli !
Traditionnellement, les trulli sont des maisonnettes de campagne isolées. Or, à Alberobello, un cageot entier de cornets de glace s’est renversé en pleine ville. Juste à côté de ce quartier nommé Monti se trouve une bourgade classique, avec des murs et des toits d’une ennuyante orthogonalité. C’est en grimpant dans ce quartier que nous obtenons la plus belle vue d’ensemble sur le village des Schtroumpfs.
D’Alberobello à Martina Franca
Nous repassons à notre chambre d’hôtes où nous attend un excellent petit déjeuner, servi dans un panier d’osier et dégusté sous l’olivier. Pour cela aussi, nous recommandons l’adresse.
Il est l’heure d’attaquer la route du retour vers Ostuni, en traversant cette fois deux villes moins connues : Martina Franca et Ceglie Messapica. Allez, à pédales Pascal !
Les blés sont bien mûrs, voire déjà fauchés, et les coquelicots prennent la relève. Le relief n’est jamais absolument plat, avec en permanence de légères montées ou descentes, mais pas de quoi faire transpirer nos moteurs électriques. Il n’y a qu’en approchant des villes qu’ils prennent un petit coup de chaud.
Martina Franca, une cité plus aérée
Au terme d’une nouvelle grimpette, nous attachons nos braves bêtes et visitons Martina Franca. Son centre n’est pas aussi croquignolet que celui des étapes précédentes, mais tout de même suffisamment pour que nous flânions avec plaisir entre les façades d’églises baroques et les places marbrées. Ah mais le voici, le changement le plus marquant : cette ville a su conserver de l’espace, à l’inverse des précédentes qui étaient tassées comme des espressi italiens.
Nous vous conseillons, ici comme dans toute la région des Pouilles, de saluer les petits vieux, voire de leur adresser quelques mots. L’un de nos nouveaux amis nous recommande une épicerie (La Dispensa) pour des panini à la demande, que nous dégusterons en pleine campagne. Comme il est de coutume en Italie, nous désignons des ingrédients et l’épicier constitue devant nos yeux le sandwich de nos rêves. Et c’est reparti. En vélocipède Alfred !
L’Aqueduc Pugliese et Ceglie Messapica
Pour rejoindre Ceglie Messapica, nous n’empruntons pas le chemin le plus direct. Nous avons repéré une piste cyclable cinq étoiles, toute neuve, qui impose un détour que nous sommes heureux de suivre. Elle s’appelle Acquedotto Pugliese, c’est-à-dire l’Aqueduc des Pouilles. Celui-ci a été édifié au siècle dernier pour abreuver le sud assoiffé de l’Italie. Tandis que l’eau s’écoule tranquillement dans les tuyaux enfouis, nous évoluons juste au-dessus, entre deux rangées de fleurs sauvages et des tourbillons de papillons multicolores.
Nous empruntons la piste expérimentale sur 9km seulement, mais elle devrait un jour faire partie d’une véloroute de près de 500km qui reliera la pointe du Salento à… Rome bien entendu, puisque tous les chemins y mènent.
En attendant, nous remarquons qu’un nuage gros comme une montagne se dirige droit sur nos trognes, suivi d’une traînée de pluie à faire fondre un anorak. Si nos calculs sont exacts, en accélérant de 31,74% nous l’éviterons. Dommage, nous adorerions prendre notre temps par ici, surtout avec les points de vue surélevés qu’offre l’aqueduc.
Nous évitons les gouttes de justesse et quittons la piste pour bifurquer en direction de Ceglie Messapica.
Ceglie Messapica est la moins belle des villes visitées et nous ne nous y attardons guère, sauf pour faire coucou au château qui siège en son centre. Nous sommes néanmoins surpris de constater que des installations lumineuses ont été bricolées un peu partout, probablement en prévision de la prochaine fête de San Glinglino.
À… euh… désolés, nous sommes à court. Ah si : en deux-roues Marilou !
De retour à Ostuni, fin du vélo !
À partir d’ici, des terrains en terre battue près des habitations nous interloquent. Ils ressemblent à des terrains de pétanque, mais la pétanque n’est pas italienne. Nous nous enquérons auprès d’un groupe de papis qui s’exercent aux cartes à côté de l’un d’eux : c’est pour le « gioco delle bocce ». Donc si, les Italiens jouent aux boules !
Enfin nous atteignons Ostuni et la boucle est, par définition, bouclée. Comme il nous reste un peu de temps avant notre train, nous nous désaltérons d’un caffè leccese qu’ils nomment ici caffè salentino. Puis nous partons en quête d’un hypothétique belvédère sur la ville, que nous dénichons à cinq minutes du centre. Une belle façon de parachever cette randonnée vélo, non ?
Une fois nos vélos restitués à la gare, nous rentrons à Lecce, fourbus mais heureux. En wagon Gaston !
La vallée d’Itria à vélo : bilan kilométrique et carte
Total : 96km +8km pour notre aller-retour à Locorotondo le premier soir. Soit 39km le premier jour et 65km le deuxième.
Et voici notre itinéraire sur une carte. Évitez de le suivre au mètre près, surtout dans les villes, car il s’agit d’un tracé dessiné de mémoire et non d’un enregistrement GPS. Hors des agglomérations, ce devrait être plus exact.
Notre avis sur cet itinéraire à vélo dans les Pouilles
Splendide, dépaysant, paisible… en un mot : génial ! Nous ne nous sommes ennuyés ni en pédalant, ni en visitant certains des plus beaux villages des Pouilles. Si c’était à refaire, nous ne changerions rien à notre itinéraire. De plus, point important à nos yeux, nous n’avons pratiquement pas eu de moments pénibles à côtoyer les voitures. Bref, la région se prête à merveille au cyclotourisme. Pour l’avoir rapidement visitée au cours d’un road trip en voiture dix ans plus tôt, nous avons eu l’impression d’en profiter cent fois mieux cette année en pédalant.
Conseil pratiques pour organiser son circuit à vélo dans la vallée d’Itria en indépendant
Vélo électrique ou classique
À la base, nous ne cherchions pas des vélos électriques, mais l’agence de location choisie ne possédait aucun vélo classique et nous proposait un bon tarif pour un électrique. Nous aurions pu nous en sortir avec des vélos classiques, mais avec le relief un peu vallonné, la chaleur ambiante et l’ombre rare, nous n’étions pas mécontents d’avoir ce coup de pouce. Cela nous a permis d’élargir notre circuit et d’inclure Alberobello et Martina Franca, que nous aurions zappés sinon.
Location de vélo dans les Pouilles
Nous avons étudié plusieurs agences de location de vélo avant de nous décider. Notre choix s’est porté sur l’agence Bike Cristal, basée à Ostuni. Leur site est en italien, mais vous pouvez réserver par email en anglais. Le tarif officiel est de 30€ par jour pour un vélo électrique +6€ pour les casques, les sacoches et les cadenas, soit 66€ les deux jours, dépôt et récupération à la gare d’Ostuni compris. Comme nous étions hors saison, nous sommes parvenus à négocier une ristourne. PS : ils ne sont pas au courant que nous tenons un blog, nous les recommandons en toute objectivité.
Les vélos étaient de bonne qualité et nous n’avons même pas vidé la moitié de la batterie chacun des deux jours. Certes nous avons utilisé le moteur avec parcimonie, mais c’est rassurant. Le seul bémol concernait la petitesse des sacoches. Elles convenaient tout juste pour nos affaires des deux jours. Si vous voyagez chargés, prévoyez un tendeur pour accrocher un sac sur le porte-bagages. Sinon, ils peuvent paraît-il garder vos gros bagages à l’agence, mais demandez confirmation.
Autres agences de location envisagées, pour des vélos non électriques, toutes les trois à 40€ les deux jours :
- Madera Bike Tour via la boutique Longo Bike à 1km de la gare d’Ostuni.
- VeloService à Lecce.
- Un petit artisan réparateur de vélos à Lecce.
Bon à savoir, les tarifs baissent d’un cran si vous louez une semaine entière.
Venir à Ostuni en train depuis Lecce ou Bari
Ostuni se situe sur la ligne Bari – Lecce, à mi-distance des deux villes. Une vingtaine de trains régionaux réalisent ce trajet chaque jour et il n’est pas nécessaire de réserver. Les horaires sont disponibles sur le site de Trenitalia. Depuis Lecce, nous avons payé 5€70 pour 50 minutes de trajet. Il est possible de voyager gratuitement avec son vélo sur l’ensemble du réseau régional des Pouilles. Nous avons d’ailleurs repéré plusieurs cyclistes et pas loin de 16 emplacements prévus pour accrocher les bécanes.
Notre Bed & Breakfast entre Locorotondo et Alberobello
Nous avons dormi chez Trulli Caroli (55€ petit déjeuner compris, à réserver ici)i, tenu par une sympathique famille au cœur d’une campagne paisible. L’expérience globale était au top et notre studio parfait : grand, confortable et bien équipé.
D’autres idées d’excursions dans les Pouilles
Nous avons écrit un autre article qui pourrait vous intéresser : Idées et conseils pour visiter les Pouilles sans voiture. Nous y évoquons les transports en communs entre les villes ou villages, proposons une magnifique randonnée pédestre en bord de mer et imaginons un circuit de cyclotourisme dans les Pouilles pouvant prendre 6 à 12 jours.
Je n’aurai jamais eu l’idée de faire du cyclotourisme en Italie donc merci pour cette super idée!! Par contre 96km en deux jours c’est bien trop pour moi, je l’ai fait en remonter le Rhin et je n’ai pas profité mais après tout je n’avais pas de vélo électrique à ce moment là…
Je ne sais pas si ce qui me fait le plus rêver ici sont les trulli, les villes blanches ou les oliviers au milieu des champs de Blé. Dans tout les cas ça crée une grosse envie d’Italie (pas merci pour ça).
À vélo électrique, l’effort ressenti est divisé par deux, ça passe bien ! Sinon tu peux aussi faire ce circuit en trois jours, en dormant par exemple à Cisternino et Martina Franca.
Belle idée les vélos électriques en vacances ! C’est beau ce blanc et ces fleurs, et surtout la porte d’Ostuni ! Bisous les pouilloux !
Surtout en vacances, il ne manquerait plus qu’on fasse des efforts ! Bisous 🙂
J’ADOOOOOOORE !! Mais c’est superbe, ça me donne vraiment très envie !! J’ai zappé tous les autres articles sur l’Italie, car celui-ci m’inspirait bien. Mais c’est trop bien !! ça me donne vraiment envie de le faire !! Merci pour cette idée, et n’hésitez pas pour les idées de parcours à vélo !!
Je vous suis toujours même si je ne laisse pas de commentaires
Mais là, ça fait un moment qu ‘on lorgne vers les Pouilles et cette dernière publication nous confirme dans ce sens et nous donne des idées de voyage en vélo.
vos textes nous ont souvent donné des idées ou confirmé dans nos envies; dans peu de temps nous partirons vers lanzarote et Fuerteventura…
et les photos sont toujours excellentes, ce qui ne gâche rien.
Je vous propose de partir pour Zanzibar en éclaireurs, hahaha!
je vous souhaite encore de beaux voyages pour 2020.
cordialement
bernard
Bonjour Bernard et merci pour ce sympathique message !
Il y a peu de risques que les Pouilles déçoivent, vous pouvez y aller les yeux fermés (mais rouvrez-les pour pédaler quand même !).
Désolés pour Zanzibar, ce n’est pas prévu prochainement 😄
En attendant on vous souhaite un très beau voyage aux Canaries. À bientôt !
Bonjour,
Super article qui me donne très envie de tenter l’expérience cet été 🙂
Nous allons dans les pouilles le mois prochain mais nous ne louerons pas de voiture.
A Ostuni, vous avez certainement laissé vos valises pour faire ce périple en vélo? La question peut paraitre bête mais Où les avez vous laissé ?
Je vous remercie.
Votre blog est très inspirant!! :))
Bonjour Marie,
On est contents de savoir que nos conseils pour visiter les Pouilles sans voiture sont utiles ! On a fait cette excursion depuis Lecce, où l’on avait loué un studio pour un mois. C’est donc là qu’on a laissé nos affaires. Si vous comptez dormir à Ostuni avant la boucle à vélo, le plus simple est sûrement de demander à votre hôtel de garder vos valises le temps de votre balade et revenir les chercher quelques jours plus tard. Sinon, vous pouvez certainement tenter auprès de l’agence de location de vélos.
Bonne route !
Super! Merci de m’avoir répondu. On a encore rien réserver donc toutes les possibilité s’offre à nous. C’est une très bonne idée la location à Lecce. On va étudier ça:)
Merci beaucoup.
Un petit commentaire sur cet article pour vous dire merci pour cet article et pour la Bikemap tellement précise ! Nous avons loué les vélos électriques (essentiels) à directement à l’agence à Ostuni et avons suivi à la lettre votre itinéraire pendant 2 jours. c’est incroyable comme c’était dépaysant ! Nous n’avions jamais voyagé comme cela et on recommencera : les paysages, le vent, le sentiment de liberté. C’était vraiment plaisant d’être dans ces chemins de campagne entre les vignes, les trulli et les oliviers. Les villages étaient magnifiques mais nous n’avions qu’une hâte c’était de reprendre nos vélos à chaque fois. Nous avons également dormi au même endroit que vous, merci pour l’adresse c’était top ! Sincèrement un grand merci 😀
Trop bien ! On est super heureux d’apprendre que tu as aimé cette boucle autant que nous. Merci pour ce message si sympa.
Une autre région que nous avons beaucoup appréciée à vélo pour la prochaine fois : la Bretagne. Même si… la météo n’est pas toujours aussi stable que dans le sud de l’Italie !
eh bien voila…apres avoir fait le kerala, avec toutes vos bonnes adresses,(trop envie d’y retourner) je planifie cette balade en velo en septembre. nous prevoyonss ur 3 jours,allure tranquille ! l’agence de location de velo gardera nos valises, c’est possible
votre avis sur le timing ?
nous recupererons les velos le samedi midi (directement au train comme vous)on dort avant à brindisi (notre depart)
1ere nuit ou ? on reste sur ostuni ou plutôt a cisternino ?
la 2 eme nuit on planifie a alberobello (on veut profiter du site qd les touristes seront partis)
la 3 eme nuit ?
quel est votre avis
comme toujours votre blog est un modéle au top !!
Merci pour les compliments, ça nous fait plaisir de savoir que vous suivez une seconde fois nos conseils. Il va falloir qu’on crée une carte de fidélité !
C’est une bonne idée de pédaler 3 jours, cela vous permettra de passer plus de temps dans les villages et peut-être de faire une sieste ou deux sous les oliviers 🙂
Si vous récupérez les vélos le midi, vous aurez probablement le temps de visiter Ostuni puis d’avancer jusqu’à Cisternino dans la même journée. Pour la troisième nuit, nous ne savons pas bien que vous conseiller. Martina Franca n’est pas assez loin d’Alberobello pour vous occuper tout une journée. Essayez peut-être de vous laisser guider par une belle adresse d’hôtel du côté de l’aqueduc ?
Vivement septembre alors !
Bonjour, merci beaucoup pour cet itinéraire! Nous allons le faire avec mon compagnon fin Juin 🙂
2 petites questions:
Selon vous, est-il utile de se mettre en premium sur l’application bikemap?
Et aussi, nous faisons le tour en 2 jours comme vous le montrez, et nous partons à Lecce le soir même. A quelle heure peut-on penser raisonnablement arriver à Ostuni pour prendre le train? Afin de savoir pour quelle heure le réserver.
Merci encore ! 😀
Bonjour Mélina,
Nous ne savons pas bien te répondre pour Bikemap. Nous avons tenté de l’utiliser en version gratuite, mais à l’époque un bug nous éjectait de l’appli dès qu’on roulait. On a surtout utilisé Bikemap pour construire cette carte. Vous nous direz si ça passe en mode gratuit !
Nous avons rendu les vélos vers 19h le deuxième jour et profité de la journée sans nous presser, donc si vous êtes rapides vous pouvez les rendre avant.
Ok merci beaucoup pour ces infos 🙂 votre blog est super, je suis contente de l’avoir decouvert ! A bientôt
Bonjour,
Un grand merci pour cet article, qui nous donne une super idée pour visiter les Pouilles sans voiture dans deux semaines.
Nous pensons potentiellement passer notre tour sur Alberobello ( qui nous parait trop touristique).
Savez-vousi s’il est possible de réduire la boucle du deuxième jour en liant directement Locorontodo (ou nous dormons) et Martina Franca ? Pensez-vous que cela nous fait passer une étape qui vaut vraiment le détour ?
Encore merci et belle journée,
Audrey
Salut Audrey,
Pas de problème pour zapper Alberobello, c’est ce qu’on pensait faire au début. On a fait l’aller-retour depuis notre trullo près de Locorotondo, vous pourrez simplement poursuivre vers Martina Franca.
Nous on a été contents d’y passer parce que c’est vraiment original, mais si vous n’aimez pas les foules de touristes, c’est tôt le matin ou rien.
Belle balade à vous !
Bonjour,
petite question, est-ce que vous mettez (selon vous) beaucoup moins de temps en vélo électrique qu’en vélo classique ?
Merci pour ces éléments en tout cas, qui donnent envie de louer un vélo !
Bonjour Matthieu,
Pas tant que cela, nous pensons être allés peut-être 30% plus rapidement qu’avec des vélos classiques. C’est surtout dans les montées que la différence se ressent 🙂
Bonne route !
Bonjour,
Votre article m’ a donné très envie. Cependant, pensez-vous qu’ils aient des vélos pour enfant? Et cette escapade est elle adaptée à un enfant de 10 ans ?
Bonjour Peggy,
On pense que l’escapade est adaptée, à condition qu’il fasse bien attention à rouler droit lorsqu’une voiture passe. Par contre on n’est pas sûrs que l’agence propose des vélos à sa taille. Il faudrait les contacter pour poser la question. En espérant que la réponse sera oui !
nous voila donc revenus debut octobre ; après avoir suivi vos conseils pour le Kerala, sur nos 12 jours ds les pouilles, comme vous, la balade en vélos électriques restera notre meilleur moment. aussi avec crystal bikes (oui ils gardent les valises). pour infos, on avait ramenés des tendeurs, mais les sacoches étaient grandes :))
nous sommes directement partis vers ceglie, par les petites routes, pour y dejeuner. puis 10 kms en direction de martina franca afin de prendre la piste cyclable de l’aqueduc à son début jusqu’à cisternino . la nous avons logé à 2 kms dans une masseria. nous sommes retournés le lendemain a cisternino avant le petit dej, car la veille au soir, il y avait bcp de monde; ensuite départ pour locotorondo et arrivée vers 15h a alberobello. C’était la fête patronale, une ambiance « avant covid », pèlerinage à l’église des villageois voisins, orchestre sur la place. On était content d’être là et le lendemain on a pu profiter du site redevenu bcp plus calme. Ensuite départ pour monopoly (ca descend bcp ) et on est revenu sur ostuni par les petites routes, avec bcp d’oliviers et de champs de légumes.
le tout avec un beau temps (entre 25 et 28°c) . On a du faire bcp plus de kms que l’on pensait (presque 200 kms) mais franchement, sans difficulté, malgré nos 60 ans et bien qu’habitant la campagne, nous ne sommes pas souvent sur les vélos.
mon avis : alberobello vaut vraiment le coup d’y dormir, car franchement c’est qd même unique
Superbe compte-rendu, merci ! C’est une belle idée d’avoir intégré Monopoli et c’est génial que vous soyez tombés sur une fête locale. Quant au soleil d’automne, il doit être particulièrement savoureux !
Bonjour Cécile!
Pouvez-vous me dire si vous disposiez d’un application sur votre téléphone pour vous déplacer dans la vallée d’Itria (Pouilles) ? Vous semblez ne pas avoir tout à fait le même tracé que mi-figue mi raisin. Est-ce jouable sans application ?La batterie de mon iPhone est peu fiable. ☹️ Merci d’avance pour votre réponse.
Bonjour,
Nous préparons notre séjour dans les Pouilles sans voiture. Une question d’organisation nous vient en lisant votre aventure : où avez-vous laissé vos bagages pendant vos deux jours à vélo ? Nous sommes bien embêtés car nous aurions aussi aimé faire un tour de deux jours en vélo, mais nous ne savons pas quoi faire de notre bagage pendant ce tour.
Merci pour votre réponse,
Bonjour Goulwen, nous avons laissé nos bagages dans notre appart de Lecce, mais d’après les retours des lecteurs en commentaires, l’agence Crystal Bikes propose de les garder dans ses locaux le temps de votre voyage à vélo.
Bonjour les baroudeurs !
Votre échappée à vélo dans la vallée d’Itria m’a tellement tapé dans l’œil que je tente, moi aussi, l’aventure dans 2 semaines 😉. Disposiez-vous de l’application bike map ou d’une autre pour vous orienter (je vois que vous indiquez que le tracé repris sur votre blog est reproduit de mémoire) ? Est-ce impossible à faire sans une telle application (le problème c’est que la batterie de mon IPhone déconne sérieusement et je ne peux donc pas trop compter dessus 😝) ?
Par ailleurs, pour la location du vélo, je vois que Bike Crystal a augmenté ses prix. Apparemment, il y a un autre magasin de location de vélos à Ostuni qui est moins cher et au sujet duquel les commentaires sont élogieux. Celui-ci existait-il déjà en 2019 quand vous étiez là-bas ? Si oui, pourquoi avoir choisi Bike Crystal plutôt que l’autre ?
Merci d’avance pour votre réponse.
bonjour Monique
je sais que mi fugue mi raison ont deja bien « travaillé » sur l’itineraire. On a donc choisi la meme agence de location de velo . ils ont gardé nos bagages et sont venus nous apporter les velos a la sortie du train . tres cool et simple . on avait de bonnes batteries . et nous avons fait ce periple sur 3 jours car nous avons dormi sur alberobello (c’etait la grande fète et on etait bien content de pouvoir rentrer dans le centre avec les vélos que l’on a garé devant le trulli.
et non nous n’avions pas d’application spéciale vélo .. google maps ou mpas me. on a surtout cherché l’ancienne piste cyclable de l’acqueduc (nous ne sommes pas allés jusquà Marina franca)avons dormi dans une masseria a coté de cisternino puis sommes allés jusqu’a monopoli (il y a une route paralléle a celle du bord de mer tres sympa a faire (celle du golf)
Merci, Cécile, pour cette réponse rapide !
Puis-je donc conclure de votre message qu’il est tout à fait possible de trouver sa route sans application et sans GPS et ce, tout en empruntant les voies alternatives aux axes routiers (ma hantise est de me retrouver perdue seule dans la pampa en pleine chaleur 😩) ?
Les routes cyclables et chemins alternatifs sont-ils faciles à trouver et/ou bien indiqués ?
Bonjour Monique,
Nous avons utilisé nos smartphones par simplicité et habitude, mais tu peux te lancer sans problème avec une carte papier, comme dit Cécile.
Quant au choix de l’agence, nous en avons comparé plusieurs (dont des agences à Lecce puisque les vélos sont autorisés en train) et Cristal était la moins chère à l’époque, en plus de proposer d’apporter les vélos à la gare d’Ostuni. Quel est le nom de l’agence que tu as repérée ? N’hésite pas à nous faire un retour si tu les choisis.
Bonne route !
J avais trouvé 2 petits dépliants itinéraire vélos , dans des offices de tourisme ( brindisi ? Ostuni? ) qui nous ont bien aidé . Au pire vous achetez une carte sur place . Google maps ou ( maps .me ( consultation gratuite sur place) sont qd même bien pratiques . Mais bien que ne parlant pas italien , si vous vous ce perdez , ce n est pas angoissant en Italie : les locaux se feront un plaisir de vous aider.
Bonjour
Je me suis servi de votre blog pour préparer notre voyage en van ( pouilles puis grece à venir).
Nous avons posé notre van dans un restaurant entre martina franco et alberobello qui fait de l accueil cc( très sympa au milieu des oliviers et des trullis).
Nous avons loué 2 VTT e bike a Martina franca chez giulani bike ( 30 € / jour par velo) .nous nous sommes servis de la carte de l office de tourisme et de google maps pour prendre les petites routes voies vertes et itinéraires velo.
Nous avons parcouru 60 kms et c etait un régal car les routes et chemins sont agréables à parcourir ( malgré une meteo très défavorable en ce moment dans les pouilles)
Merci pour vos conseils vélos pour visiter cette belle région ( avant d arriver ici nous avons passé 5 jours dans le gargano avec de beaux spots pour dormir en van et de belles randonnees)
Bonne journée
Bernard et Christine
Bonjour à vous deux,
Ça doit être sympa aussi de vadrouiller en van dans les Pouilles ! On visitera le Gargano la prochaine fois, ça nous tentait bien pour les randos. On est de l’autre côté de l’Adriatique en ce moment (au Monténégro) et on confirme pour la météo très défavorable, vivement que le soleil s’installe pour de bon !
Bonjour !!
Après avoir parcouru l’Albanie grâce à vos précieux conseils nous préparons notre voyage dans les pouilles !
Nous souhaitions savoir si il vous semble possible de faire ce parcours en scooter car aucune agence de location de vélo n’est dispo pour nos dates ( août)
Bonne soirée 🙂
Charlotte & mathieu
Hello Charlotte et Mathieu,
La grande majorité du circuit est faisable en scooter. Vous aurez même le luxe de pouvoir improviser des petites échappées supplémentaire grâce au moteur. Il n’y a que la piste cyclable de l’Acquedotto Pugliese qui vous sera interdite, mais les routes de campagne ne manquent pas autour.
Excellent voyage à vous !
Bonjour,
Nous venons d’effectuer les 2 jours à vélo début septembre et contents d’avoir des vélos électriques (vu la chaleur) loués aussi chez Bike Cristal, sacoches assez grandes pour 2 jours, batterie impeccable, 200€ pour 2.
Nous ne sommes pas arrêtés à Cisternino car nous l’avions déjà visité. Visite de Locorotondo, avec repas au Ristorante Ostéria Il Rosone, c’était excellent et personnel très gentil. Puis direction Alberobello, nous avons dormi au Resort il Gabellosta, avec piscine (agréable après la journée de vélo), personnel très accueillant, lieu charmant, chambre impeccable et jolie. Visite d’Alberobello. Le soir, repas au Ristorante La Cantina, excellent et personnel de bons conseils. Et comme vous, nous sommes retournés dans Alberollo à l’aube et c’était magique.
Poursuite du vélo par Martina Franca avec sa visite et passage par l’Acquedotto Pugliese, chemin très agréable pour se diriger à Ceglie Mesiapica. Nous avons mangé à l’Osteria Pugliese, très bon pendant que le gros nuage gris avec l’orage passe.
L’orage s’est éloigné, nous reprenons la route direction Ostuni avec un gros orage qui tourne, nous n’avons pas pu échapper à la bonne douche et les passages dans des routes inondées. Nous sommes arrivés trempés mais avec une bonne dose de rigolade.
Ces 2 jours seront aussi pour nous, notre meilleur souvenir des Pouilles.
Un grand merci pour votre blog qui est parfait, nous avons suivi le même parcours.
Merci pour ce retour détaillé, ravis que vous ayez aimé l’expérience (malgré l’orage !).