Nous ne sommes pas venus en Argentine uniquement pour ses paysages harmonieux, ses montagnes mythiques, sa pampa infinie ou encore ses glaciers cristallins. Nous avions aussi hâte de faire connaissance avec sa fameuse capitale, y découvrir son tango langoureux, ses quartiers typiques, ses boulevards infinis ou encore ses glaciers italiens. Buenos Aires, nous voilà !
Fin janvier, nous posons nos valises pour un mois dans celle qui se laisse surnommer « la plus européenne des capitales sud-américaines ».
Un mois, c’est juste ce qu’il faut pour que l’esprit de la ville nous imprègne. Mais c’est loin d’être suffisant pour apprivoiser Buenos Aires, tant elle est vaste, vibrante et variée.
Dans cet article, nous allons vous présenter nos coups de cœur et nos surprises, nos impressions et nos bons plans. C’est notre guide de Buenos Aires bien à nous, assorti en bas de page d’une carte qui recense tous les lieux abordés.
- Premières impressions sur Buenos Aires
- San Telmo, le quartier touristique bohème
- Puerto Madero, des quais et des gratte-ciels
- La Boca, le plus vieux quartier de Buenos Aires
- Palermo Soho, le RDV des hipsters
- Palermo Hollywood, l’autre Palermo
- Le quartier des parcs
- Recoleta, bon chic bon hip-hop
- El Centro, d’élégants monuments
- Caballito, flâner à l’ouest
- Belgrano, un dernier quartier sympa pour la route
- La fête des Murgas, un carnaval survolté
- Dans les environs : excursion à Tigre
- De l’autre côté du fleuve : Colonia del Sacramento
- Notre avis sur Buenos Aires
- Conseils généraux pour visiter Buenos Aires
- Toutes nos bonnes adresses à Buenos Aires sur une carte
Premières impressions sur Buenos Aires
Au bout de quatre années de vie nomade, prendre nos marques dans une nouvelle ville est devenu un jeu d’enfant. Ce qui n’empêche pas les multiples interrogations.
D’ailleurs, le premier jour dans l’immense Buenos Aires, nous n’en menons pas large. Nous nous sentons tels des fourmis dans des avenues sans fin où s’écoule un flux ininterrompu de voitures.
Heureusement, nous trouvons en peu de temps notre place de piétons, et par la même occasion des rues où il fait bon flâner, de vieilles façades élégantes, des fresques modernes, des arbres en fleurs, des centaines de bars et restaurants, des parcs bondés, des théâtres grandioses…
Bref, nous plongeons à pieds joints dans une ville où il semble impossible de s’ennuyer. Le tout arrosé d’un beau soleil estival, puisque nous sommes au cœur de l’été austral.
Nous apprenons progressivement à différentier les quartiers. Parmi les quarante-huit barrios officiels, certains sortent du lot comme San Telmo le touristique, Palermo le branché, La Boca le coloré, Puerto Madero le moderne, Recoleta le huppé… puis nous remarquons que même les quartiers plus confidentiels possèdent leur propre centre et leur animation, comme autant de villages indépendants.
Enfin, Buenos Aires ne serait pas Buenos Aires sans les Argentins, qui semblent avoir tiré la carte de la bonne humeur au grand loto des caractéristiques internationales. Ils sont relax, souriants et n’hésitent pas une seconde à entrer en contact avec des inconnus.
Nous avons juste un peu de mal à suivre les discussions. Non seulement nos amis parlent à toute vitesse, sans articuler, mais en plus ils réinventent des sons. Les « y » et les doubles « ll » deviennent des « ch ». Un pollo devient un pocho.
San Telmo, le quartier touristique bohème
Pourquoi nous aimons San Telmo : Ce quartier a beau être central, il a relativement peu évolué au fil des siècles, conservant de vieilles bâtisses, des ruelles pavées, peu de voitures et un certain charme.
San Telmo est en quelque sorte le passage obligatoire du touriste à Buenos Aires. Voire le quartier où il dort, mange, boit et respire. Nous y avons passé trois nuits à notre arrivée en Argentine et comprenons l’engouement.
Nous laissant guider par le gazouillis d’un accordéon, nous trouvons sans mal la Plaza Dorrego qui fait office de cœur du quartier. Entre les tables de restaurants à prix enflés se tient un spectacle de tango quasi permanent dont la rapidité et la précision du jeu de jambes laissent admiratif !
Non loin se trouve le marché couvert de San Telmo, qui fourmille de stands de nourriture pour manger sur le pouce. Ou plus précisément sur des chaises hautes, accoudé aux comptoirs. Mention spéciale pour les exquises empanadas de chez El Hornero.
Pour encore plus typique, ne tergiversez pas, prenez place chez Mi Tío pour avaler une pizza ou siffler un verre. Ce lieu semble exister depuis mille ans avec une vieille décoration aux murs, du fútbol à la télé et un serveur qui appelle les habitués par leur prénom.
Nous en profitons pour essayer le Fernet con Cola. Les Argentins sont dingos de ce mélange de Fernet Branca, un alcool italien, et de Coca-Cola. Verdict : pas mal ! Le Coca aide à faire passer le goût amer du Fernet.
N’hésitez pas à flâner sans but dans San Telmo. C’est ainsi par exemple que nous découvrons une étonnante église russe, visible depuis le Parque Lezama.
Si vous le pouvez, tentez de visiter le quartier un dimanche, pour la Feria de San Telmo. L’ambiance de ce coin de Buenos Aires est à son paroxysme, avec une foule de badauds qui déambulent et des musiciens qui fanfaronnent aux angles des rues.
Du côté des stands, vous trouverez quelques authentiques antiquaires, mais aussi beaucoup de vendeurs de babioles un poil moins authentiques.
Au nord de San Telmo, en débarquant sur l’iconique Plaza de Mayo, l’ambiance change sans crier gare. Les rues s’élargissent et les espaces s’agrandissent. Le palais présidentiel couleur rose bonbon ressemblerait presque à une maison de poupées, au milieu de tous ces immeubles étirés.
C’est ici que nous remarquons pour la première fois des files d’attente archi-scrupuleusement respectées aux arrêts de bus. Nous pensions les Argentins plus latins dans l’âme !
Tant que vous êtes sur cette place, nous vous conseillons de vous approcher de son étincelant temple grec. Il cache en son sein la cathédrale de Buenos Aires, impossible à deviner de l’extérieur.
Sachez aussi que chaque jeudi après-midi depuis plus de quarante ans, un groupe de femmes tourne autour de l’obélisque de la Plaza de Mayo, scandant au mégaphone les prénoms de leurs enfants « disparus » durant la dictature militaire en réclamant justice. Nous tombons par hasard sur ce défilé triste au possible, qui force l’admiration.
La suite après un rapide intermède d’infos pratiques !
Où manger à San Telmo ?
Hierbabuena : ce restaurant végétarien est peut-être un peu plus cher que la moyenne à Buenos Aires, mais vous pouvez opter pour le menú ejecutivo du midi à 8€, savoureux. Terrasse agréable sur un trottoir ombragé, service sympathique et excellentes limonades maison.
El Hornero : voici le stand du marché de San Telmo que nous mentionnons plus haut. Il concocte une dizaine de recettes d’empanadas différentes et très réussies, il y en a pour tous les goûts.
Un Dos Crepes : si la nourriture française venait à vous manquer, cette crêperie du marché de San Telmo fut notre remonte-moral lors de notre confinement covid dans un hôtel voisin, deux mois plus tard.
Mi Tío : pour prendre un verre dans un lieu typique, poussez cette vieille porte en bois grinçante. À compléter avec une pizza ou des empanadas.
JAAM : un tout petit restaurant vegan gastronomique de trois tables et demi, qui sait exactement ce qu’il fait. Les recettes d’inspiration internationale sont subtiles et inventives, l’ambiance est détendue, on en redemande !
Puerto Madero, le quartier des gratte-ciels
Pourquoi nous aimons Puerto Madero : Pour une balade au bord des quais, un verre entre amis ou pour observer les oiseaux de la réserve naturelle.
Depuis la Plaza de Mayo, impossible de rater le gang de buildings qui friment un peu plus loin. Ils prennent racine à l’emplacement d’un ancien port, sur une île. La partie la plus animée se situe toutefois côté continent, le long d’un quai agrémenté de vieilles grues devenues lampadaires et d’entrepôts convertis en bars ou restos.
Mieux encore, nous vous conseillons une marche dans la réserve écologique de Buenos Aires située juste derrière Puerto Madero. À l’origine de ce parc, des déblais de chantiers bazardés dans l’estuaire du fleuve. Mère Nature s’est accaparé la nouvelle presqu’île, y a planté ses arbres, étalé ses marécages et hop, l’a transformée en piste d’atterrissage pour oiseaux migrateurs.
L’été n’est pas la saison la plus propice à l’observation des volatiles, partis se rafraîchir les plumes en Patagonie, mais cela n’empêche pas de profiter de la verdure. Comptez une heure pour en faire le tour, plus si vous vous arrêtez pique-niquer sur une table en bois.
La Boca, le plus vieux quartier de Buenos Aires
Pourquoi nous aimons ce quartier : Pour son histoire, son délire de couleurs et son légendaire stade de foot.
Au sud de Puerto Madero se trouve le tout premier port d’Argentine appelé La Boca. C’est dans ce coin qu’ont débarqué les premiers migrants, puis que se sont encanaillés les marins venus des trois autres coins du monde. C’est ici encore, dans des bars malfamés, que le sensuel et provocant tango serait né.
En dehors de trois-quatre ruelles bondées, notre Lonely Planet précise que ce quartier est un peu dangereux. Nous optons pour une visite guidée qui s’avère riche en anecdotes et permet d’approfondir bien au-delà de son aspect caricatural.
Car effectivement, le Caminito à l’entrée de La Boca est un énoooOOOooOOOoorme délire : des maisons de bois peinturlurées de couleurs primaires, des personnages en papier mâché à tous les balcons, des boutiques de souvenirs et la foule de touristes qui va avec.
À l’origine de ces couleurs, il y a un peintre (d’art, pas de murs). Après avoir fait fortune, il a souhaité glisser un peu de fantaisie dans son quartier en inaugurant une école et un hôpital résolument bigarrés. Les habitants ont suivi, et pif paf pouf, voilà le résultat !
Mais La Boca est bien plus que cela. C’est un quartier populaire doté d’une forte personnalité et d’une certaine fierté.
La présence de la boîte à bonbons, La Bombonera du club des Boca Juniors n’y est pas étrangère. Ce stade de foot mythique coincé au milieu des habitations manque tellement de surface que ses gradins ont dû s’élever quasi verticalement.
On imagine la caisse de résonance !
Ce n’est pas tout, ses fans sont réputés ultra-hyper-méga-fanatiques. Tant et si bien que les dirigeants du club ont décidé récemment d’ouvrir un cimetière officiel. Oui oui, un cimetière aux couleurs jaunes et bleues, pour que cessent les jets de cendres funéraires en plein match, selon les dernières volontés de certains supporters.
Conseils pratiques pour visiter La Boca
Tour guidé de La Boca
Nous sommes passés par l’agence Strawberry Tours, que nous recommandons vivement. Le tarif était libre lors de notre visite, il est maintenant fixé à 9€ par personne. Durée 2h, en anglais uniquement.
Musées et lieux culturels
Nous avons aimé la Usina del Arte, nichée dans une ancienne usine électrique aux allures de château allemand. L’entrée est gratuite et nous avons pu admirer une expo photo. Guettez la programmation.
Nous avons été moins emballés par la Fundación Proa, un musée tout proche de Caminito dédié à l’art contemporain, mais froid et sans âme. Lors de notre passage, l’exposition se bouclait en trois minutes chrono.
Prendre un verre à La Boca
Rangez vos appareils photo et traversez le quartier en direction du très typique Cafe Roma. Vous vous retrouverez au milieu des petits vieux, venus feuilleter le journal dans leur plus beau complet.
Palermo Soho, le quartier hipster
Pourquoi nous aimons ce quartier : Pour ses bars, ses restaurants, ses rues passantes et les murs que les artistes de rue s’approprient.
Allez, il est temps de vous présenter notre quartier, celui où nous avons élu domicile pour un mois !
À Palermo Soho, la cime des édifices ne s’est pas élevée autant qu’ailleurs. Entre les maisons d’un ou deux étages a fleuri le quartier branché de Buenos Aires, celui des cafés et des concept stores, celui qui étale le plus de terrasses sur ses trottoirs, celui qui attire les Argentins le soir et enfin, celui qu’élisent beaucoup d’étrangers de passage. Dont nous.
L’offre s’est adaptée à la demande et il est facile de trouver des appartements sympas à prix raisonnable. Le nôtre possédait cuisine et terrasse, de quoi perfectionner notre recette d’empanadas et les savourer jusqu’à pas d’heure sous les étoiles.
Toujours gastronomiquement parlant, nous épousons la tradition argentine des « ñoquis del 29 ». Le 29 de chaque mois, tout le monde mitonne et déguste des gnocchis. Ne demandez pas pourquoi, c’est comme ça !
Nous logeons dans la zone « tranquille » de Palermo Soho, agréable et vivante. Nous croisons toutes sortes d’habitants, du papi qui balance du vieux rock sur son vélo à la famille venue déguster des glaces parfum « Spiderman ».
Sans oublier les promeneurs de chiens, un métier à succès dans les quartiers résidentiels de Buenos Aires !
Au centre de Palermo Soho, l’ambiance est nettement plus festive, avec bars bondés, restaurants pimpés et guirlandes lumineuses pour égayer le tout.
Les habitudes tardives des Argentins continuent de nous surprendre. Pour rappel, il n’est pas rare qu’ils prennent encore leur goûter à 20h. L’inconvénient, c’est que les débuts de soirée à Palermo Soho parlent davantage anglais qu’espagnol. Le point positif, c’est que pendant ce temps, les happy hours s’éternisent !
L’autre caractéristique du quartier s’admire sur ses murs, avec de nouvelles fresques chaque semaine ou presque.
Nous profitons de l’été pour passer un maximum de temps en plein air. Le matin, nous adorons par exemple enchaîner petit-déjeuner et travail dans la cour du café TO.MA.TE.
Puis le moindre coup de chaud est prétexte à retourner prendre une boule chez Rapanui, notre glacier préféré.
Bref, nous n’allons pas lister toutes nos habitudes, mais elles nous manquent !
Nos bonnes adresses à Palermo Soho
Restaurants
Coup de cœur pour Gran Dabbang et sa cuisine d’inspiration indienne originale et exquise, servie dans des plats métalliques comme là-bas. Quatre des sept plats sont végétariens. Le lieu est victime de son succès, alors arrivez dès l’ouverture à 20h pour obtenir une table et n’espérez pas traîner après votre dernière bouchée.
Pour des plats sains et savoureux, poussez la porte du végétarien Casa Munay qui propose un menu varié, allant du curry au hamburger en passant par de surprenants champignons sautés à la sauce moutarde. Même que c’est bon !
Petit-déjeuner
Nous recommandons chaleureusement TO.MA.TE et sa belle terrasse sous de grands arbres. Comme souvent en Argentine, on choisit parmi cinq ou six formules matinales sucrées ou salées, assorties d’un jus et d’une boisson chaude.
Pause goûter
Foncez chez Rapanui, un excellentissime glacier. La succursale de Palermo est superbe, avec des transats à l’ombre d’un arbre. Les glaces sont divines, à moins de 2€ le cornet. Notre parfum préféré s’appelle justement Rapanui (chocolat aux éclats de noisettes), suivi de près par le sorbet kiwi – fruit de la passion.
Pour prendre un verre
Vous n’aurez aucun mal à trouver votre bonheur dans le quartier, mais si vous voulez un conseil, les meilleures bières sont brassées chez Temple. Comptez entre 1,50€ et 3€ la pinte selon l’happy hour et agrémentez-la d’une frite guère plus chère.
Acheter des ñoquis le 29 du mois
Notre dealer s’appelle Juvenil, une chaîne spécialisée dans les pâtes fraîches mais qui propose aussi plusieurs recettes de gnocchis : classiques, fromage, épinard, courge… Profitez-en pour attraper une barquette de sauce maison à votre goût. Sinon, la plupart des restaurants mettent des gnocchis à la carte chaque 29 du mois.
Acheter des paniers de fruits et légumes
Comme cela peut exister en France, nous avons découvert l’existence d’un réseau de paniers bio à Buenos Aires. À la différence près que les fruits et légumes de saison comprennent des ananas, mangues, ou patates douces !
Dormir à Palermo Soho
Loger à Palermo Soho est une bonne idée, et le choix d’hébergements est large ! Voir cette liste sur Booking, qui regroupe les hôtels mais aussi les appartements entiersi.
Palermo Hollywood, l’autre Palermo
Pourquoi nous aimons ce quartier : Pour les mêmes raisons que Soho !
Palermo Hollywood est le miroir de Soho, chic, résidentiel, bondé de boutiques et cafés, mais simplement situé de l’autre côté d’un chemin de fer. Son nom fait référence à la concentration de bureaux et studios de chaînes de télévision.
Concrètement, ne venez pas de loin pour sillonner Soho ou Hollywood, vous risquez d’être déçus. Ce sont des quartiers qui se vivent. Repérez plutôt un restaurant ou un bar et passez-y une bonne soirée.
Si malgré notre conseil vous explorez Palermo Hollywood, alors poussez jusqu’au Mercado de Las Pulgas, le marché aux puces.
Nous sommes à la limite du quartier, voire au début de Colegiales.
Il s’agit d’une vaste halle débordant de vieux bidules et d’antiques machins. Rien de très intéressant à acheter, mais c’est une amusante trouvaille. Faites aussi le tour du mercado pour admirer un autre méli-mélo, celui des fresques de street-artistes.
Juste en face, voici notre deuxième glacier favori à Buenos Aires, la bonne vieille Heladería Scannapieco. Elle perpétue sa tradition d’excellence italienne depuis des lustres en produisant artisanalement une soixantaine de parfums différents (nous avons compté !). Les deux boules sont à 1€50. Et attention, ce sont des boules surnaturelles qui débordent de dix centimètres au-dessus du cornet !
À cent mètres à peine, ne loupez pas la grande Frida Kahlo peinte sur le mur d’une boîte de nuit.
Enfin, Palermo Hollywood a le bon goût d’héberger l’un de nos restaurants préférés DU MONDE ! Il s’agit de Sacro, un gastro vegan dans lequel vous pouvez foncer les yeux fermés. On y sert dans une ambiance tamisée des plats bourrés d’inventivité, du genre qui explosent en bouche. Avocat sauce masala, lavash aux figues et labné d’amande, curry brésilien, chou-fleur grillé au tahini de curcuma, tarte avocat – citron vert… et bien d’autres merveilles.
L’addition est élevée selon les standards argentins, mais raisonnable selon les critères français, surtout pour une telle qualité : 25€ par personne sans se priver. Réservation indispensable.
Avenida del Libertador, la rue des parcs
Pourquoi nous aimons ce quartier : Pour prendre le vert, siroter un maté sur un banc et visiter le meilleur musée de Buenos Aires.
En quittant Palermo par le nord-est, droit vers le fleuve, vous atteignez une zone surprenamment riche en espaces verts. Notre chouchou est aussi le plus proche, à savoir le jardin botanique (gratuit). Il rassemble de beaux arbres, de belles fleurs, de belles allées, de beaux petits oiseaux et de beaux bancs pour de beaux pique-niques à l’ombre.
Le parc abrite au passage une mini plantation de yerba maté, si jamais vous vous demandez à quoi ressemble ce thé d’Amérique du Sud avant broyage. Il ressemble à… euh… bah un simple arbuste.
De l’autre côté d’un zoo, vous trouverez un jardin japonais (3€) grand et coquet, particulièrement bien aménagé. Venez tôt le matin ou évitez les week-ends et vacances scolaires, car il se transforme vite en zone à selfies.
Un peu plus loin, un jardin titille les narines : la roseraie (gratuite) et ses milliers d’arbustes.
En immenses fans de pelouse, les Argentins ont étalé du vert dans tout le reste du quartier, qu’ils ont nommé Bosques de Palermo (les bois de Palermo). Un paradis pour les promeneurs, joggeurs, maîtres de chiens et surtout buveurs de maté.
Profitez d’être dans le coin pour visiter le MALBA, musée d’art latino-américain (4€, -50 % le mercredi). L’exposition permanente rassemble de nombreux artistes latinos : Frida Kahlo, Botero et d’autres sacrément doués qui nous étaient inconnus.
Recoleta, le quartier bon chic bon hip-hop
Pourquoi nous aimons ce quartier : Pour l’élégance de ses bâtiments et le centre culturel funky qui détonne au milieu.
Si Buenos Aires est surnommée le Paris d’Amérique du Sud, la ressemblance n’a pas dû vous sauter aux yeux jusqu’ici. Eh bien jetez donc un coup d’œil à la Recoleta !
La rue la plus parisienne est probablement l’avenida Alvear. Ils ont même embauché des acteurs en chemise et mocassins pour nous plonger dans l’ambiance du 16e arrondissement, nom d’un caniche à bigoudis !
Nous participons ici à un second Walking Tour, tout aussi instructif que celui de La Boca. Nous traversons les quatorze voies de l’avenue la plus large du monde, découvrons que son tracé reste inachevé car la France a refusé de déplacer son ambassade, admirons les palais des anciennes familles riches, apprenons que c’est un jardinier français qui a importé les pigeons à Buenos Aires, et moultes autres historiettes.
Le tour s’achève au cimetière de la Recoleta, dernière demeure de nombreuses personnalités argentines dont Eva Perón, femme du président du même nom, adulée des Argentins qui la surnomment Evita (petite Eva).
Les guides papier décrivent le cimetière comme un incontournable ; nous ne sommes pas aussi emballés. Le tour se boucle en quinze minutes.
En revanche, venir dans le quartier est l’occasion de profiter d’autres lieux plus intéressants. À commencer par le centre culturel de la Recoleta !
Ce vieil ensemble de bâtiments au look colonial contient pêle-mêle des baby-foots, des murs couverts d’autocollants ou de fresques, des poufs pour la sieste, une église couleur bordeaux, un bar, un tournoi de breakdance, des stands d’artisans… Un lieu chargé de positivisme, que les habitants se sont appropriés pour expérimenter toutes formes d’art.
À côté du centre culturel s’étale tous les week-ends un marché de créateurs appelé la Feria de Recoleta.
Ce n’est pas véritablement pour la qualité des créations qu’il faut venir, mais plutôt pour s’asseoir sous un grand arbre et écouter les musiciens qui défilent sur la scène d’un amphithéâtre naturel.
Vous pouvez enchaîner avec le Musée des Beaux-Arts (3€) et sa collection très complète de peintres argentins et européens. Comptez 1h30 de visite.
Ah, et tant qu’à être ici, faites quelques pas de plus pour atteindre la sculpture de la fleur du parc voisin. Elle a la particularité de refermer automagiquement ses pétales chaque soir pour les rouvrir au petit matin. Autour, des chaises longues vous attendent après une journée de visite exténuante.
Quartier Centro, d’élégants monuments
Pourquoi nous aimons ce quartier : L’ambiance n’est pas son point fort, c’est une zone de gens pressés. En revanche, c’est ici que sont installés les édifices les plus pompeux, dont certains valent la visite.
Le Centro n’est pas un quartier officiel, mais plutôt un assemblage de bouts de quartiers. Disons qu’il s’étale entre la Recoleta et la Plaza de Mayo, partout où les trottoirs bouillonnent de monde.
Notre conseil principal est d’entrer dans la librairie El Ateneo Grand Splendid. Pas n’importe quelle librairie, puisqu’elle a posé ses étagères dans un superbe ancien théâtre. Quel endroit !
Pour rester dans la veine des bâtiments désaffectés, voici un palais qui cache derrière sa magnifique façade…
… l’ancien système de distribution d’eau de la ville, soit un ensemble de gros tuyaux. Il s’agit du Palais de l’Eau Courante (gratuit). On y entre par la porte du bureau de règlement des factures d’eau, on emprunte un discret ascenseur et on atteint le musée. Vous aurez notamment la joie de découvrir une collection de… cuvettes de WC.
Dans un registre un peu plus classe, nous découvrons le Teatro Colón. Ce théâtre-opéra, l’un des plus grands du monde, semble avoir été commandé par le Roi-Soleil tant il déborde de dorures, lustres et autres tralalas. La visite guidée est un peu chère (~12€), mais éblouissante.
Enfin, si vous n’avez pas de courrier à envoyer, poussez la porte de l’ancienne poste centrale devenue centre culturel Kirchner.
Imaginez un immense manoir de style victorien, des guichets d’époque en bois verni, un carrelage lustré et tout à coup patatras ! vous tombez nez à nez avec une gigantesque forme patatoïdale, délire d’architecte parfaitement anachronique coincé en travers de l’immeuble.
Chanceux, nous arrivons à l’heure d’une milonga publique, c’est-à-dire un bal populaire en version tango. Ça tournicote et virevolte dans tous les sens et à tout âge.
Surveillez le programme, les événements sont fréquents et variés. Idem à l’échelle de la ville entière, nous n’avons pas cessé d’être étonnés de voir à quel point Buenos Aires bouge, les manifestations gratuites sont nombreuses et les Argentins y participent en masse.
Conseils pratiques dans le centre
Pour un petit déjeuner ou pour combler un manque de caféine, entrez chez Café Negro. Le personnel est chaleureux et propose une sélection de cappuccinos délicieux. Sans oublier des pâtisseries, telles le fameux budìn argentin.
Caballito, flâner à l’ouest
Pourquoi nous aimons ce quartier : Hmm… pour changer des autres quartiers ! Il n’y a rien d’immanquable, mais deux ou trois bonnes surprises.
En guise de première bonne surprise, voici le parque Centenario. Un joli jardin autour d’un petit lac, des poissons gros comme des baleines et des enfants qui les nourrissent au lieu de les mettre à la diète. Comme tous les parcs de la ville, celui-ci est un haut lieu d’animation chaque week-end.
Caballito possède quelques rues surnommées quartier anglais. Effectivement, l’architecture est so British, mais le tour est bouclé en une minute.
À l’heure du tea time, nous faisons un break dans l’un des « cafés notables » de la capitale, Las Violetas, dont nous vous recommandons l’excellent chocolat chaud.
Si vous ne souhaitez pas vous entasser avec les autres touristes au fameux café Tortoni, victime de son succès, voici une bonne alternative.
Les soirées d’été, les jeunes Porteños se pressent au Patio de los Lecheros. Dans l’ancienne station de train où s’échangeait autrefois le lait venu de la campagne, se sont installés des stands de nourriture et quelques bars autour de centaines de tables. Ambiance garantie, avec musique à fond et grandes bandes d’amis. Ouvert de décembre à février seulement.
Belgrano, un dernier quartier sympa pour la route
Pourquoi nous aimons ce quartier : C’est celui de Chinatown, des fans de K-pop et d’un joli kiosque à tango.
C’est le quartier chinois Chinatown qui nous amène ici. Il n’est pas grand, consiste en une seule rue, mais celle-ci est piétonne et animée, bourrée de boutiques, de stands de nourriture de rue et de flâneurs.
Sur la place qui fait face à la porte aux dragons, des groupes d’ados argentins passent l’après-midi à reproduire des chorégraphies de pop coréenne. Les deux pays les plus éloignés du globe se rencontrent !
Nous nous dirigeons ensuite vers le parc Barrancas de Belgrano. Devinez quoi ? Eh oui, comme tous les autres parcs, il déborde de monde sur ses pelouses !
Nous venons ici avec une idée en tête : admirer la session de tango qui s’improvise deux fois par semaine (et tous les soirs en été) sous le kiosque La Glorieta, au milieu du parc.
Rien d’officiel derrière cette tradition, juste un homme qui installe sa chaise et sa sono, puis des couples qui arrivent un à un, changent de chaussures et glissent sur la piste. Les gestes sont courtois, lents, sans acrobaties, bref, un tango tout doux.
Quant à nous… nous n’avons pris ni notre courage, ni notre partenaire à deux mains. Nous n’avons pas sauté le pas pour esquisser un pas. En revanche, cela nous a donné envie d’assister à un spectacle professionnel de tango dont nous glissons les infos en bas d’article.
Voilà pour notre petit guide des quartiers de la capitale, très incomplet bien sûr. N’hésitez pas à parcourir d’autres coins de la ville pour découvrir leurs secrets et mieux décrypter l’art de vivre à Buenos Aires.
La fête des Murgas, un carnaval survolté
Nous avons eu la chance de vivre à Buenos Aires pendant le mois de février et d’assister à la fête des Murgas. Mais qu’est-ce donc ?
Les murgas sont des troupes de musiciens et danseurs amateurs, complètement déchaînés, qui s’entraînent toute l’année en prévision du grand jour, à savoir le carnaval du mardi gras. Nous quitterons la capitale juste avant, mais ne raterons pas tout puisque les cortèges se livrent durant les quatre week-ends précédents à des répétitions grandeur nature. Ça tambourine, ça chante et ça saute dans tous les sens !
Pour savoir où vous rendre, ouvrez l’appli Google Maps le jour-même. Vous repérerez une dizaine de serpentins colorés aux quatre coins de la ville, ce sont les rues bloquées pour l’occasion. Ambiance garantie de 19h à plus de minuit !
Dans les environs : excursion à Tigre
Si vous restez plusieurs jours à Buenos Aires, nous vous conseillons fortement une balade dans le delta du río Paraná. Pour cela, montez dans le train en direction Tigre, une ville cossue située à une trentaine de kilomètres au nord.
Un parc d’attraction attend les passagers au pied de la gare. Plus loin, de splendides bâtisses font écarquiller les yeux, en particulier les clubs d’aviron fondés par les colons britanniques au bord du fleuve.
Mais c’est surtout la jungle parsemée de canaux que nous sommes venus admirer. Nous optons pour la version économique, à savoir le bateau public.
Et c’est parti pour la découverte de la zone humide. De part et d’autre d’une eau couleur boue, nous apercevons des maisons sur pilotis cachées sous des arbres à foison, chacune dotée d’un ponton et d’un petit bateau. Beaucoup sont clinquantes, nous ne nous attendions pas à traverser un quartier de résidences secondaires pour riches Argentins !
Le bateau freine chaque fois qu’une personne le hèle, il la récupère et repart aussi sec. En trente minutes nous atteignons le ponton Tres Bocas et sautons sur la terre ferme.
Certains de nos co-passagers ont pensé au maillot et plongent sans réfléchir dans l’eau marron. D’autres s’installent sur les pontons ou dans l’herbe pour faire bronzette. Nous faisons partie du troisième groupe, ceux qui partent se dégourdir les jambes. Un canal tranquille nous attire, nous le longeons, admirons les maisons, les fleurs exotiques des jardins, les ponts, la végétation verdoyante, les nuées de perruches qui jacassent au-dessus de nos têtes…
Bref, une superbe réserve de nature à quelques encablures de Buenos Aires !
Conseils pratiques pour visiter Tigre
Se rendre à Tigre
Nous avons choisi l’option du petit train qui longe le fleuve (25 minutes, ~0,30€). Il se prend à la estación Maipú.
Monter dans un bateau public pour visiter le delta
Arrivés à Tigre, nous nous sommes rendus au guichet de la compagnie Interislena de la station fluviale et avons demandé Tres Bocas. Un départ par heure, tarif ~3€.
Se promener à pied dans le delta
Une fois débarqués à Tres Bocas, il est facile de se promener quelques kilomètres. Les chemins pédestres sont indiqués sur l’application Maps.me.
Déjeuner à Tres Bocas
Pas très loin du ponton, nous nous sommes attablés chez El Remanson. Un petit restaurant sans prétention au bord de l’eau, tenu par un sympathique couple qui s’applique.
Dormir dans le delta de Tigre
Notre excursion terminée, nous avons regretté de ne pas être restés pour une nuit. D’autant qu’il existe de belles adresses dans un cadre reposant au possible. Voir par exemple la bien-nommée Cabane La Calmai.
De l’autre côté du fleuve : Colonia del Sacramento
Ce village aussi zen que charmant ne se situe pas en Argentine mais en Uruguay. Il suffit d’1h15 de ferry pour se retrouver plongé plusieurs siècles dans le passé. Nous avons dédié un article à cette rapide escapade : Visiter Colonia del Sacramento depuis Buenos Aires.
Notre avis sur Buenos Aires
Voilà une ville fascinante, une ville qui a une âme ! Nous avons adoré y débarquer et nous étions tristes de lui dire au revoir. Étrangement, elle est à la fois trépidante avec mille lieux à voir, bars, restaurants, festivals, spectacles… et très relax avec de grands parcs, un ciel bleu azur et des habitants détendus. Le fait que nous l’ayons explorée en période estivale y est peut-être pour quelque chose, mais nous avons senti que nous pourrions y passer encore des mois sans nous y ennuyer !
Conseils généraux pour visiter Buenos Aires
Venir depuis l’aéroport
Nous avons emprunté le bus n°8, un peu lent mais bon marché (~0,30€). Pour payer votre trajet, vous aurez besoin d’une carte SUBE rechargeable. Les kiosques/épiceries en vendent dans le hall de l’aéroport.
Une option plus rapide est le bus de la compagnie Tienda Leon. Pour environ 5,50€ par personne, vous grimpez dans ce gros bus direct vers le centre, puis un mini-van vous dépose à l’adresse qui vous convient.
Se déplacer dans Buenos Aires
Le métro est très efficace, climatisé et permet de traverser la ville en évitant tous les embouteillages. Tarif environ 0,25€ avec la carte SUBE. Les bus de ville semblent avoir plus d’un demi-siècle, mais ils en ont sous le capot ! Seul bémol, ils sont bondés et ralentis aux heures de pointe. Sinon, les Uber sont pratiques et peu chers à Buenos Aires. Nous les avons souvent empruntés une fois la nuit tombée. Sachez que les chauffeurs préfèrent le règlement en cash (à cause de l’inflation), au point de refuser une course si vous payez par carte.
La sécurité à Buenos Aires
Globalement, tous les quartiers que nous avons cités sont réputés sûrs et sont même surveillés par des policiers. Deux exceptions : les rues moins touristiques de La Boca et du sud de San Telmo où des détrousseurs de touristes visent ceux qui se perdent. Nous avons subi une presque-tentative de vol à la limite de San Telmo. Notre principal conseil est de ne pas vous promener avec un appareil photo ou un smartphone à la main, surtout dans les rues désertes autour des quartiers touristiques. Appelez un Uber ou un taxi au lieu de marcher si vous n’êtes pas à l’aise, en particulier la nuit.
Où dormir à Buenos Aires
Si vous ne restez que quelques jours, le choix de quartier le plus évident est San Telmo, le beau quartier historique qui vous plongera tout de suite dans les clichés argentins. L’hôtel l’Adresse (~40€, voir ici sur Booking)i qui propose des chambres décorées avec goût dans un beau bâtiment rénové semble… une bonne adresse !
Pour profiter d’une vie de quartier animée et d’un large choix de bars et restaurants, vous préférerez peut-être comme nous loger à Palermo. Voir les annonces dans le quartier de Palermo Soho ou Hollywoodi.
Nos restaurants préférés
Nous en avons cité beaucoup au fil des chapitres. Nous retenons surtout Sacro le vegan génialissime, Rapanui le glacier, Gran Dabbang aux influences asiatiques et El Hornero pour des empanadas.
Sinon, de façon générale, essayez de viser le menu ejecutivo du midi dans les restaurants qui le proposent, c’est souvent bien moins cher qu’à la carte et trois fois plus rapide à servir. Vous comprendrez mieux cet argument lorsque vous découvrirez la lenteur du service argentin !
Voir un spectacle de tango
Les options sont multiples à Buenos Aires, la plupart sous la forme d’un cabaret avec dîner raffiné (entre 50 et 100€ par personne). Nous avons préféré un spectacle seul, davantage conçu pour les locaux que les touristes. Un groupe de musique, un chanteur et huit danseurs au jeu de jambes digne du kung-fu. Il s’agit de Pasión de Tango, au Centre Culturel Borges (durée 1h15, prix environ 13€).
À lire ailleurs sur Internet
Pour d’autres idées de sorties à Buenos Aires, un agenda des événements et des explications culturelles, nous recommandons le très complet site BuenosAiresConnect.com, rédigé en français, qui nous fut bien utile.
Oh ! Mais ne serait-ce pas le guide parfait de Buenos Aires par quartier, ça ? Mieux que le Lonely Planet ! Que vos articles colorés et poétiques m’avaient manqué 🙂 Continuons de rêver d’ailleurs, de nouveaux horizons et de grands espaces. Je suis en confinement à Porto, un confinement beaucoup moins strict qu’en France certes mais un confinement quand même :/
Ah ça c’est une bonne idée Porto ! Figure-toi qu’on a longtemps pensé à venir y passer l’hiver, on aurait pu t’avoir comme voisin. Merci pour les compliments sur l’article, ça fait très plaisir !
Che, boludo! Voilà qui me redonne envie d’aller en vadrouille loin loin ! Et puis longtemps tant qu’à faire… Bisous et à bientôt j’espère !!
On espère que tu ne nous en veux pas trop 🙂
À bientôt Segolino !
Retour au présent après cette longue balade dans la capitale argentine. Une échappée belle qui se savoure !
Contents de t’avoir fait un peu voyager, le temps d’une lecture !
Quel plaisir de vous suivre en visite dans Buenos aires. Je suis surprise, très très très agréablement surprise. Mon chéri rêvait d’Argentine, moi de Chili mais pas que je rêve tout le temps 😇. Et bien grâce à cette délicieuse balade je rajoute à ma looooongue liste Buenos Aires. Pas prévu tout de suite mais à nouveau un grand Merci 😉
Virginie
Argentine et Chili sont tellement proches que vous devriez pouvoir conjuguer les deux. On comptait faire cela d’ailleurs, remonter la Cordillère en alternant entre les deux pays, si le corona n’était pas venu gâcher la fête !
Bonjour, merci pour ces photos, vous m’avez donné l’envie d’aller a Buenos Aire et j’irai en fin d’année. Merci à vous.
Bon voyage à toi d’avance alors ! C’est une super ville.