Pas encore débarqués en Grèce, nous avons déjà quelques reproches à faire à une divinité locale : Morphée. À moins qu’il ne faille déposer réclamation auprès de Pubersurexcitus, le dieu des voyages scolaires italiens qui a encerclé notre cabine de ferry d’adolescents insomniaques. Au petit matin, nous ouvrons la porte du pont avec les yeux collés… qui… oh… waouh… s’écarquillent face aux montagnes albanaises. Notre ferry contourne Corfou et finit par un dérapage contrôlé dans le port d’Igoumenítsa.
Ça, c’est fait ! Notre objectif de rejoindre la Grèce sans avion est bouclé en quinze heures de train, une nuit de bateau et quelques délicieuses journées de pause à Gênes, Rome et Bari.
La première étape de notre voyage en Grèce est l’île de Corfou. En haute saison, des ferries relient directement l’Italie à Corfou, mais en avril nous devons faire cette pirouette via Igoumenítsa. Un koulouri, un jus d’orange et une heure de traversée plus tard, nous arrivons à bon port. C’est parti pour six jours de plaisir sur les routes de l’île d’émeraude !
- Nos impressions générales
- À quel type de touristes s’adresse Corfou ?
- Kerkyra, la vieille capitale de Corfou
- Le palais de Mon Repos
- Nord-est de Corfou : randonnée et Kassiopi
- Porto Timoni : mini balade, maxi point de vue
- Paleokastrítsa, Lakones et Angelokastro
- Pelekas et le trône de l’empereur
- Nos découvertes à Corfou sur une carte
- Notre avis sur Corfou
- Conseils pratiques pour visiter l’île de Corfou
Corfou, nos impressions générales
Avant de vous présenter les coins et recoins qui nous ont enchantés, prenons un peu de recul.
Les points forts de Corfou sont :
- ses paysages de collines boisées (Corfou serait l’île la plus verte de Grèce)
- ses plages, ses criques, ses eaux turquoise
- ses nombreux bars, restaurants, tavernes
Et ses points faibles :
- une météo très humide d’octobre à mars (il faut bien arroser cette verdure)
- l’absence de petits villages blancs qui font le charme des Cyclades
- l’afflux con-si-dé-rable de touristes l’été
Début avril, nous sommes vraiment peinards au niveau de l’affluence. Mais permettez-nous d’insister : le nombre d’humains quintuple en haute saison, les tarifs d’hébergements quadruplent, les embouteillages décuplent et les ordures ménagères déborduplent. Bref, n’hésitez pas à viser des coins de Grèce réputés plus tranquilles si vous partez en juillet-août.
La très basse saison apporte aussi son lot d’inconvénients, dont la fermeture de nombreux restaurants ou hôtels cinq mois par an. Heureusement pour nous, début avril, Corfou vient de sortir d’hibernation, là où d’autres îles grecques attendent une poignée de semaines supplémentaires.
Ce n’est hélas pas le cas du réseau de transports, très appauvri entre octobre et mai. La fréquence des bus chute et certaines lignes vers des lieux touristiques se tarissent complètement. C’est pourquoi, dès notre arrivée à Corfou, nous passons récupérer une voiture de location.
À quel type de touristes s’adresse Corfou ?
La raison du succès de Corfou est que… tout le monde y trouve son compte !
Les fanas de beaux paysages et de randonnée dont nous faisons partie, ne sauront pas où donner de la tête. Collines et mer font toujours bon ménage, surtout lorsqu’une riche végétation s’en mêle.
Les amateurs de plage et de détente seront aux anges, avec des dizaines de plages, criques, spots de baignade et la possibilité de balades en bateaux pour en atteindre encore plus.
Les gourmets seront comblés par les spécialités régionales ou nationales, souvent basées sur des légumes frais, des herbes aromatiques et une bonne rasade d’huile d’olive.
Les passionnés de culture auront de quoi se mettre sous la dent avec une vieille capitale inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, accompagnée de forteresses, de palais, et de monastères (très peu de vestiges antiques cependant).
Et même les fêtards y trouveront leur bonheur, dans la vieille capitale ou du côté de Kavos, avec une ambiance à son apogée en juillet-août.
Kerkyra, la vieille capitale de Corfou
Note : La ville principale de l’île de Corfou s’appelle Corfou. Et en grec, toutes deux s’appellent Kerkyra. Pour les différencier dans cet article, nous avons choisi d’appeler l’île Corfou et sa capitale Kerkyra, mais faites comme bon vous semble !
Au commencement, tout Kerkyra vivait sur une presqu’île qui lui conférait une protection naturelle. En 1386, les Corfiotes vendent leur île aux Vénitiens en échange d’une sécurité plus efficace, et ceux-ci prennent le sujet au sérieux. Ils commencent par fortifier la presqu’île, sympa. Puis ils y stockent leurs soldats et matériel, soit. Et finalement, par manque de place, ils finissent par dégager les habitants sur la terre ferme, oust !
Traverser la passerelle du Vieux Fort vous coûtera 6€ et vous donnera accès à… pas tant finalement : de vieux murs, une église maquillée en temple grec, des mosaïques anciennes dans un mini musée, une buvette et des points de vue tous azimuts.
Face aux Ottomans qui s’approchent dangereusement, les Vénitiens finissent par reprendre la sécurité au sérieux et inaugurent de l’autre côté des habitations un Fort Neuf, le Néo Frourio. Nous ne lui rendons pas visite, mais il est réputé plus tranquille que son doyen, avec d’aussi belles vues.
Au milieu du sandwich se trouve la partie la plus intéressante de Kerkyra : un maillage de ruelles étroites que nous trouverions parfaitement charmant…
… si la surabondance de boutiques de souvenirs ne suscitait d’abord chez nous un mouvement de recul. Des casquettes, des magnets, de l’huile d’olive locale ou encore des kumquats, ces petits agrumes asiatiques devenus l’une des spécialités de Corfou.
Nos yeux finissent par s’y habituer et nous repérons dans le même temps des coins plus authentiques, à l’ambiance de village méditerranéen, voire italien. Pour vous dire, nous nous sentons encore un peu à Bari, que nous venons de quitter !
Et ce n’est pas le pittoresque quartier de Campiello (« placette » en vénitien) qui nous contredira !
Dans cette harmonie architecturale, l’exception culturelle est française. Car après avoir fait main basse sur Corfou, nos ancêtres mangeurs de grenouilles ont tenu à importer ici le style parisien, en s’inspirant précisément de la rue de Rivoli. Cela donne le chic quartier du Liston.
Juste en face, le grand parc de la Spianáda complète ce tableau de ville bourgeoise. Rassurez-vous, l’atmosphère y est populaire. C’est même ici que nous découvrons la plus locale des ambiances, avec une foule de familles grecques qui prennent l’air en début de soirée.
Quelques années plus tard, les Britanniques ont bouté les Français hors de Corfou, et c’est une empreinte beaucoup plus discrète qu’ils ont choisi de laisser, là, sur cette Spianáda : un terrain de cricket.
Au pays de champion du monde de la terrasse, beaucoup de lieux dans la vieille ville de Corfou donnent envie de s’installer pour un verre. Dommage que les tarifs y soient si élevés.
Vous pouvez chercher du côté du Dimarchiou Square et de ses beaux arbres fleuris, l’ambiance y est vivante, sans prétention, et les tarifs sont un poil plus abordables.
Le restaurant Pane e Souvlaki en bas de cette place prépare d’ailleurs une excellente fava et des souvlakis végétariens.
Non loin se trouve la boulangerie Starenio, notre adresse préférée pour un petit déjeuner sucré ou salé. Leur spécialité est la pita, un mot qui peut désigner deux choses en Grèce. Ici nous ne parlons pas du pain plat, mais d’une tourte garnie de ceci ou cela.
Pour achever le tour de la vieille Kerkyra, nous recommandons une promenade sur la corniche. Côté nord, elle est courte et se prénomme Arseniou. Une micro plage et quelques quais accueillent déjà les serviettes des baigneurs les plus téméraires.
N’hésitez pas à passer par le parc (gratuit) du musée d’art asiatique (6€) pour des points de vue supplémentaires.
Au sud, c’est le Leoforos Dimokratias (boulevard de la Démocratie) qui longe la baie de Garitsa jusqu’à l’Anemomilos, un emblématique moulin à vent face à la mer. L’endroit est doux et calme, tout indiqué pour un pique-nique avec vue sur les poissons.
Surtout en fin de journée, lorsqu’Hélios fait ses adieux.
Dernier conseil pour profiter de Kerkyra : évitez les jours de débarquement de croisiéristes, qui congestionnent ruelles et monuments en deux secondes (planning ici).
Promenade reposante au palais de Mon Repos
Notre visite du palais de Sissi l’Impératrice, alias l’Achilleion, est rendue impo-Sissi-ble par des travaux de rénova-Sissi-on.
Nous nous rattrapons sur le palais de Mon Repos, utilisé comme résidence d’été par la monarchie grecque. C’est d’ailleurs ici qu’est né feu le Prince Philip, mari de feu la Reine d’Angleterre, sous le nom… Philippe de Grèce. Qui a dit qu’il était British ?
Le bâtiment abrite aujourd’hui un musée (4€) qui nous a un peu barbés. Venez plutôt pour une balade (gratuite) dans la jungle qui l’entoure, allergique aux jardiniers, et pour une pause sur la petite plage. Le nom de Mon Repos prend ici tout son sens…
… sauf lorsqu’un crabe large comme une main décide de se coller à la cuisse de Mi-fugue !
Nord-est de Corfou : randonnée et Kassiopi
Pour notre première escapade nature, nous visons la région nord-est de Corfou. La route est magnifique, bordée de fleurs tous pétales dehors, et l’Albanie nous sourit en toile de fond, ce pays qui nous avait tant séduits cinq ans plus tôt.
Dommage que les paysages passent si vite en voiture. La co-pilote est aux aguets pour ne rater aucun des rares points de vue.
Doucement…
Pas trop vite…
STOOOOOOOP, une vue sur le village de Kalami !
Et c’est reparti jusqu’au prochain freinage d’urgence.
C’est pour cela que nous aimons tant marcher. Pas d’arrêt-ceinture-portière-photo-portière-ceinture-redémarrage. Pas de « mince, on ne peut pas s’arrêter ici ».
Et justement, nous avons repéré une boucle de randonnée facile de 7km au départ d’Agios Stefanos, qui rebondit de plage en plage dans un superbe écrin de verdure. En voici l’itinéraire.
C’est notre première randonnée du printemps et nous sommes presque seuls au monde, entre les fleurs, les papillons et les eaux transparentes, pas très loin de la définition du paradis.
Akoli Beach est notre plage préférée, large, propre et protégée de l’affluence par son éloignement de toute route. Mais en juillet et août, il paraît que des touristes débarquent par bateaux entiers. Une autre plage semble se faire régulièrement livrer par les tempêtes de nombreux objets plastiques. Quant à la belle plage d’Arias, elle se mérite, cachée derrière une bonne épaisseur de ronces :
Nous revenons à la civilisation au niveau de la plage d’Avlaki, devant quelques Anglais qui prennent leur dose annuelle de coups de soleil.
De là, une route bitumée offre un raccourci pour retrouver la voiture en quarante-cinq minutes. Fin de la randonnée !
Nous enchaînons avec l’agréable village de Kassiopi, gâté en petites terrasses de bord de mer.
C’est l’occasion de savourer notre premier véritable café frappé grec depuis huit ans.
Toutes ces années, nous nous sommes demandé le secret de la mousse hyper dense qui n’existe qu’ici. Eh bien le voici en exclusivité ! Le barista plonge dans le café une sorte de petite roue dentelée appelée « frappé mixer ».
Au bout de Kassiopi, une presqu’île forme trois mignonnes plages, dont la Pipitou Beach, qui possède le nom le plus chou à la ronde.
Et c’est tout pour le nord-est ! Nous sommes restés sur la côte, mais si vous grimpez sur les plus hautes collines, vous croiserez peut-être les cendres du grand incendie de l’été 2023.
Porto Timoni : mini balade, maxi point de vue
Cap maintenant sur le nord-ouest de Corfou, qui n’est pas à plaindre non plus, ni en termes de paysages, ni en termes de plages.
Nous ne l’avons pas exploré de fond en comble, mais nous avons un précieux conseil pour vous. Nous vous recommandons de viser le village de Porto Timoni un peu avant le coucher du soleil. Toute la difficulté consiste à trouver une place de parking dans ses minuscules ruelles (gratuit en basse saison, sinon entre 3 et 8€), mais une fois libéré de la voiture, ce n’est plus que du bonheur !
Un sentier dégringole jusqu’à deux plages dos à dos, engagées dans un duel de beauté.
La marche prend quinze minutes sur un sentier peu stable, des chaussures fermées sont recommandées. Mi-raison ose se jeter à l’eau en slip (pas de bain, car ce n’était pas prévu !), mais elle est vraiment glaglaciale.
Nous remontons d’un cran jusqu’à ce point de vue pour admirer le soleil qui, même pour deux uniques spectateurs, tire sa plus belle révérence.
L’alternative, si vous n’êtes pas chaussés ou n’avez simplement pas envie de marcher, est ce Sunset Viewpoint avec plusieurs bancs bien orientés face au soleil et un snack qui vend des bières.
Paleokastrítsa, Lakones et Angelokastro
Poursuivons sur la côte ouest, un peu plus au sud, avec trois étapes qui s’enchaînent bien (et déchaînent l’admiration).
Paleokastrítsa, pour commencer, est une station balnéaire nichée dans des paysages qui mériteraient un prix Nobel de beauté.
Une première plage turquoise nous accueille… puis une deuxième… une troisième… et même une quatrième. À croire qu’elles se reproduisent. Notre préférée est Agios Spiridon, coincée entre deux roches façon lagon des Philippines. À la saison chaude, ce doit être un régal de promener son tuba dans chaque crique et chaque grotte.
Au sommet d’une collinette, nous rendons visite au monastère de Paleokastrítsa.
Sa grille s’ouvre d’avril à octobre (gratuit) sur un petit jardin fleuri et une église pleine d’icônes. Mais ce sont vraiment les vues qui sont exceptionnelles… et doivent déconcentrer plus d’un moine dans ses prières.
Pensez, en sortant du monastère, à prolonger trois minutes vers la croix métallique pour de nouvelles vues décoiffantes.
Pour la suite, nous visons le village de Lakones, qui domine Paleokastrítsa de 250m. Deux options s’offrent aux voyageurs pour l’atteindre : tranquillou en voiture ou difficilou à pied via l’ancien chemin des ânes, bien raide !
À l’arrivée, nous avons le sentiment de cueillir Lakones au plus bas de la basse saison, totalement assoupi. Comme la plupart des villages non-côtiers de Corfou, il s’organise le long d’une rue principale qui donne l’entière priorité aux voitures et laisse les piétons partager quelques miettes de venelles avec les chats.
Si nous vous avons fait perdre trois litres de sueur pour atteindre Lakones, c’est pour ses vues bien sûr. Mais elles sont rares. Coup de chance, la boulangerie-épicerie-café Bakalokafenio est ouverte et sert de lieu de rendez-vous à tous les éveillés. Foncez sur la terrasse, demandez le menu (sandwiches, tartes salées et bonnes pâtisseries) et… contemplez !
En repassant en voiture, nous débusquons un autre point de vue panoramique un kilomètre plus loin, au parking de l’hôtel Castellino.
Enfin, à dix minutes de volant, s’élève le monument le plus impressionnant de Corfou : l’Angelokastro.
Si l’île a tenu à l’écart les Ottomans durant cinq siècles, c’est en grande partie grâce à la résistance de l’Angelokastro aux sièges.
Aujourd’hui, tout est plus simple, il suffit de 3€ et cinq minutes de grimpette pour décrocher l’imprenable panorama.
Avant de repartir, nous vous recommandons de dîner chez Veatriki. Une adresse toute simple mais charmante comme tout, au cœur du village de Makrades. Une mère et sa fille servent une bonne cuisine maison (et parfois de la moussaka végétarienne !).
Pelekas et le trône de l’empereur
Terminons cette exploration de Corfou par une dernière colline qui ravira les amateurs de points de vue et de couchers de soleil (eh oui, encore !). Elle sert de piédestal au village de Pelekas, lui aussi davantage conçu pour les voiturophiles que les déambulophiles.
Pas grave, c’est pour le Kaiser’s Throne au sommet du village que vous venez, et pour sa vue à 355° (il en manque un morceau).
Le nom « Trône du Kaiser » se réfère à Wilhelm II d’Allemagne, qui avait racheté le palais de Sissi et adorait monter ici à cheval. Un empereur qui sait contempler sans annexer, c’est rare.
Dernier conseil pour la route : à 10 minutes de voiture se trouve la minuscule et pourtant magnifique plage de Mirtiotissa. Notez juste qu’elle est en partie naturiste et que la route pour l’atteindre est très pentue. Évitez cette plage en été, lorsqu’elle devient payante et bondée.
Nos découvertes à Corfou sur une carte
Notre avis sur Corfou
Rien ne pouvait nous préparer au spectacle grandiose de l’enchevêtrement de collines qui se jettent dans la mer turquoise, dans un éclaboussement de couleurs florales printanières. En moins lyrique, eh bien nous avons adoré notre séjour à Corfou : les paysages, la nature, l’ambiance relax du début de printemps, tout !
Conseils pratiques pour visiter l’île de Corfou
Arriver à Corfou
Si vous arrivez de Grèce continentale, deux compagnies proposent au total une quinzaine de traversées par jour. Comptez ~10€ et 1h30 de traversée ou 1h si vous tombez sur le « fast boat » réservé aux piétons. Les horaires sont en ligne icii et il est possible de réserver à distance. Mais en basse saison (et même en haute pour les piétons) nous vous conseillons de réserver sur place au dernier moment, pour éviter les frais de dossier.
De mai à octobre, il existe des ferries directs et bien pratiques depuis l’Italie (Venise, Ancône, Bari ou Brindisi). Voir les options par lài.
Se déplacer sur l’île de Corfou
Nous avons choisi la facilité en louant une voiture. L’agence Sunrise est réputée particulièrement fiable et propose des tarifs très corrects en basse saison : 70€ les 6 jours. À titre de comparaison, comptez 240€ pour la même durée en juillet. Une petite voiture suffit sur cette île, où les distances ne sont pas bien grandes. En revanche, nous ne recommanderions pas le scooter, car le mauvais état des routes associé à la vitesse de conduite des voitures pourrait vous mettre en danger.
En haute saison, le réseau de bus est réputé efficace et quadrille une bonne partie de l’île. C’est une option intéressante quand on sait que même le parking devient compliqué. Cependant, il faudra adapter votre séjour vis-à-vis de nos conseils, car par exemple Porto Timoni ou Angelokastro ne sont pas desservis. Enfin, il est préférable de loger à Corfou Town, pour éviter les correspondances.
Où dormir
La voiture simplifie les visites, mais aussi le choix du logement, car ceux du centre de Kerkyra sont vite chers et/ou complets. Nous avons choisi de dormir en périphérie de Kerkyra, presque dans la campagne, et c’était idéal à la fois pour profiter à petite dose de la capitale et pour optimiser nos déplacements vers le reste de l’île. Île qui est suffisamment réduite pour ne pas avoir à séparer son séjour entre plusieurs points de chute.
Notre adresse était Kayo Apartments, qui propose plusieurs studios parfaits donnant sur jardin, sous la maison d’un couple adorable. Ils sont présents sur Airbnb, mais vous pouvez leur écrire sur WhatsApp au numéro indiqué pour obtenir une réduction sur le tarif officiel. Tarif qui par ailleurs a hélas beaucoup augmenté depuis notre passage (90€ la nuit en avril 2025, contre 60€ l’année précédente).
Une autre option populaire est de loger vers la splendide Paleokastrítsa, avec de belles baignades en perspectives. Nous avions repéré ces appartements avec vuei et bon accueil, proches des plages.
Vous pouvez aussi viser un plus petit village, comme Kassiopi proche de l’eau (Nikos Cassiopeiai y propose des appartements bien notés), ou encore Lakones ou Pelekas pour profiter de l’ambiance plus calme des collines.
Que faire d’autre sur l’île de Corfou
Pour les amateurs de randonnée, Corfou a bien plus à offrir que ce que nous vous avons présenté. Parmi les 25 randonnées de la page Grèce du site Visorando, 10 se trouvent sur l’île. Ça vous donne une idée de la vraie richesse de l’île !
Pour des activités plus tranquilles, le site GetYourGuidei suggère entre autres des visites guidées de villages ou monuments, des dégustations d’huile d’olive et produits locaux variés, des locations de kayak et des excursions en bateau.
Enfin, nous n’avons pas visité le sud de l’île qui nous paraissait moins intéressant que le nord, mais certains endroits semblent valoir le coup, notamment vers l’immense plage d’Issos, qui sépare le lac Korission de la mer. N’hésitez pas à nous laisser un commentaire si vous avez d’autres recommandations dans ce coin-là !
Bonjour
Votre récit de Corfou m’a vraiment donné envie d’y aller. Vous y êtes restés combien de nuits ? Quelle est la durée idéale ?
Bonjour Maud,
On y a passé 6 nuits (6 jours en arrivant le matin). On conseille au moins 4-5 jours pour voir les points d’intérêt principaux, et plus si tu veux prendre le temps de randonner et/ou de te baigner.
Je découvre ce blog! Je dois dire qu’entre le récit à l’écriture légère, les dessins et les photos, ça me parle beaucoup. Merci pour cet article