Après une bonne semaine à prendre notre temps dans l’Arménie des campagnes, nous débarquons à Erevan. Nous n’irons pas par quatre chemins : la capitale est un coup de cœur. Elle n’est pas incroyablement belle ni bluffante, mais elle a tout pour plaire à ceux qui, comme nous, aiment flâner et découvrir mille et un petits détails. Nous ne comptions y séjourner qu’une poignée de jours. Au final, nous sommes restés deux semaines.
Erevan : une capitale à taille humaine
Notre première surprise, avant même d’arriver à Erevan, concerne le plan de ses rues. Un centre-ville se distingue clairement, abritant des rues à angles droits et entouré d’une avenue en cercle quasi parfait. La cité ne date pas d’hier, et pourtant elle dispose d’un urbanisme digne des villes nouvelles surgies de terre en quelques années. L’avantage, c’est que la plupart des points d’intérêt se situent dans le périmètre du centre et qu’il est rare de devoir marcher plus de vingt-cinq minutes. En quelques jours, nous avons déjà pris nos marques et nous nous sentons chez nous !
Deuxième surprise, Erevan est une ville très aérée. Les imposants bâtiments sont séparés les uns des autres par de larges trottoirs, des arbres, des bancs, des terrasses de cafés. Quel contraste avec la campagne arménienne, où le bitume a abandonné la bataille face aux mauvaises herbes.
Troisième surprise, à Erevan il est facile de voir la vie en rose. La plupart des bâtiments arborent une pierre volcanique d’une délicate nuance pêche. Voici par exemple la place de la République, où les habitants aiment flâner.
Quatrième surprise : nous trouvons les habitants étonnamment détendus. Nous qui pensions qu’une capitale était forcément grouillante, stressante, fatigante, nous sommes complètement désorientés.
Serait-ce le doux soleil d’automne ?
Les terrasses déployées un peu partout ?
Le charme désuet de l’Europe de l’Est, mais encore plus à l’est donc encore plus charmant ?
Les petits stands de fleuristes dispersés à travers Erevan ?
Les fresques peintes dans chacun des innombrables passages ?
Serait-ce parce qu’Arménie rime avec harmonie et Erevan avec… euh… « relaaaax man » ?
L’Arménie, cousine de la France ?
Nous passons relativement inaperçus à Erevan. Bien plus que dans les petites bourgades du sud où les gens nous saluaient depuis le trottoir d’en face. Et cela fonctionne dans l’autre sens : le peuple erevanais, son physique caucasien et ses tenues vestimentaires passeraient totalement incognito dans les rues de Paris.
À propos de France, nous croisons partout des références à notre contrée natale : le Café Champagne, le Merci Gastro, la Boulangerie de Paris, les tee-shirts « J’aime la vie » ou « Un ange passe »… Le sommet de la francophonie vient d’ailleurs de se tenir à Erevan. Et bien entendu, nos pas ont fini par nous mener sur une place Charles Aznavour.
Le meilleur côté de cette passion pour la France, c’est que la ville d’Erevan regorge de bonnes boulangeries !
Rassurez-vous, notre pays ne nous manque pas au point de ne manger plus que des croissants. À Erevan, ce sont les spécialités du Moyen-Orient qui nous mettent en permanence l’eau à la bouche : hummus, feuilles de vigne, baba ganoush et toutes les variantes possibles d’aubergines grillées.
Profiter de l’ambiance d’Erevan
Puisque les mots français ont la cote, le marché aux puces d’Erevan s’appelle Vernissage. Il nous donne un bon aperçu de l’artisanat et des spécialités arméniennes au milieu de marchands détendus et assez blagueurs. Nos allées préférées sont celle des peintres et celle des tapis, qui nous transporte directement au Moyen-Orient.
Dans le reste des allées, une variété d’objets typiques tels que des lots de pics à brochettes, des chapeaux traditionnels, des collections de pierres, de vieux livres indéchiffrables, de somptueux jeux d’échecs et tout ce qui pourrait, de près ou de loin, symboliser le pays.
Nous apprenons au passage que les Arméniens sont férus d’échecs. Le jeu est très sérieusement enseigné à l’école et le président de la république se retrouve automatiquement président de la fédération des échecs.
Ayant développé au fil de nos voyages une petite passion pour les marchés, nous enchaînons avec le GUM Market, un marché alimentaire cette fois-ci. Ce marché fait la part belle à une autre spécialité d’Arménie : les fruits secs. Il y en a de toutes formes, de toutes couleurs, transformés de mille façons.
Mais la grande star, la fierté du pays, le seigneur des fruits secs, c’est l’abricot. Les Arméniens n’ont aucun doute sur son origine puisque son nom latin est Prunus Armeniaca, prune d’Arménie. Ils poussent le concept jusqu’à préciser que leur drapeau n’est pas rouge-bleu-orange, mais rouge-bleu-abricot.
Le marché ne grouillant pas de clients, nous voilà nous-mêmes transformés en fruit : le fruit de l’attention des vendeurs. Ils nous tendent à peu près tout ce qu’ils ont sous la main et ils ont bien raison. Nous goûtons, nous nous émerveillons et… nous achetons.
Nous ne vous avons pas encore parlé du lavash, une autre spécialité arménienne.
Il s’agit de grands pains tout plats, dont l’utilisation n’a de limite que l’imagination : roulés autour d’une brochette, garnis comme des tapas, fourrés, recuits, sucrés, salés, transformés en chips… voire en hosties !
Niveau fête, nous sommes gâtés. Notre séjour tombe en plein pendant l’anniversaire d’Erevan. Et pas n’importe lequel, celui de ses 2800 ans. Les habitants ne se lassent pas de murmurer à qui veut l’entendre que leur ville est 29 ans plus ancienne que Rome, la soi-disant ville éternelle. Pour l’occasion, nous avons l’honneur d’assister à une journée de festivités, concerts, danses traditionnelles, décorations et feu d’artifice !
Visiter Erevan en quelques lieux clés
Londres a son Big Ben, New York sa Statue de la Liberté, Erevan a… Cascade ! Le monument emblématique de la ville n’est ni plus ni moins qu’un long, très long escalier. Nous saluons l’audace, mais pour être honnêtes, le résultat n’est pas transcendant.
En revanche, les statues posées çà et là nous plaisent beaucoup. Nous reconnaissons quelques grands noms dont Botero, que nous avons découvert chez lui en Colombie. Nous n’aurions jamais cru admirer ses rondelettes statues deux fois dans l’année !
L’immense escalier, en plein soleil, nous vide de toute notre eau. Cela pour découvrir, une fois au sommet, qu’un équivalent mécanique se cache juste sous les marches… Peu importe, la vue sur Erevan est vraiment belle, surtout en fin de journée. Nous devinons en arrière-plan la silhouette d’un colosse : le Mont Ararat. Anciennement situé en Arménie et considéré comme sacré, il est actuellement « emprunté » par les Turcs suite à un large grignotage du territoire arménien. Malheureusement, un inquiétant nuage de pollution l’occulte, et ce sera ainsi durant tout notre séjour.
Pour permettre aux habitants de respirer un peu, Erevan abrite plusieurs parcs. Nous faisons un tour au petit Lovers Park, qui a effectivement tendance à attirer les jeunes couples. Nous aimons aussi beaucoup le judicieusement nommé Lac des cygnes, creusé juste à côté de l’imposant Opéra d’Erevan.
Sur un registre moins symphonique mais tout aussi théâtral, Kanye West, le rappeur américain, a fait sensation en se jetant dans le lac tout habillé lors d’un concert improvisé… et les spectateurs l’ont suivi ! Que faisait-il à Erevan ? Il accompagnait sa femme Kim Kardashian, la plus jet-setteuse des représentants de la diaspora arménienne.
Les Arméniens, suite au grand génocide, sont allés se réfugier partout dans le monde.
Il est impensable de venir à Erevan sans rendre visite au Mémorial du génocide arménien. Pour commencer, il y a le monument en lui-même, une imposante fleur géométrique abritant une flamme éternelle, surplombée par une pointe dont la symbolique nous échappe.
Puis il y a la partie douloureuse mais ô combien instructive : le musée. L’histoire et l’ampleur du massacre perpétré par les Turcs au début du XXe siècle sont effarantes. Il y aurait eu, selon les sources, jusqu’à un million et demi de victimes, soit les deux tiers de la population arménienne de l’époque. Les méthodes de torture et d’exécution, dont Hitler se serait ensuite largement inspiré, sont abominables.
L’entrée est gratuite et les explications sont traduites en français. Pour nous y rendre, nous avons pris le métro jusqu’à Barekamutyun, puis marché 2,5km.
Vous reprendrez bien un peu d’Histoire ?
Comme à notre habitude, nous optons pour un Walking Tour afin d’en apprendre davantage sur la ville et le pays. Il semblerait que la haute saison soit largement passée car nous ne sommes que quatre participants. Les tours guidés ont cela de bien qu’ils nous fournissent le point de vue d’une personne locale. Ce tour ne déroge pas à la règle, bien au contraire. Notre guide a un avis sur tout !
L’un des sujets de son mécontentement concerne les récents plans d’urbanisme qui ont transfiguré sa ville. Les vieilles maisons typiques en bois ont été déblayées pour faire place à de grands ensembles d’immeubles et notamment une rue piétonne aux vitrines alléchantes. Or certaines des anciennes bâtisses ont été démontées dans l’idée de reconstituer prochainement un faux vieux centre un peu plus loin. Drôle de conception de l’héritage !
Nous repartons de ce long tour de trois heures bien plus savants à propos de l’Arménie. Nous ne résistons pas à l’envie de vous partager une petite anecdote. Un beau jour, les Turcs demandent aux Arméniens de retirer le Mont Ararat de leurs armoiries, sous prétexte que le volcan leur appartient. Ce à quoi les Arméniens rétorquent : « La Lune vous appartient-elle ? Non, alors pourquoi est-elle sur votre drapeau ? ».
Le plus gros problème de l’Arménie est sans doute sa position géographique, au cœur des rivalités de trois grandes puissances : les Ottomans (Turcs), les Russes et les Perses (Iraniens). Autant vous dire que les siècles ont été mouvementés et que les dominations se sont succédé.
La période soviétique est bien entendu la plus visible, car la plus récente : les Lada, les touches d’architecture, le métro… Les traces les mieux effacées sont celles de la domination turque, par rancœur évidemment. Et puis, en cherchant bien, nous sommes tombés sur un monument hérité de la période perse : la mosquée bleue.
Nous terminons notre séjour à Erevan par la visite d’un musée. Son intitulé ne nous allèche pas spécialement, mais nous nous laissons entraîner par les avis dithyrambiques : Matenadaran, le musée des manuscrits. Nous ne saurions trop vous conseiller d’y aller ET de choisir la visite guidée.
Nous réalisons un plongeon double-salto-arrière-vrillé dans le passé. Notre guide tisse des liens entre les civilisations anciennes, cite Aristote, Avicenne ou Archimède, nous présente la richesse des enluminures patiemment recopiées et nous ouvre les yeux sur l’inestimable travail de transmission du savoir réalisé par les moines durant tout le Moyen Âge, et notamment en Arménie.
La section ouverte au public ne représente qu’une infime partie de la collection, le reste étant précieusement conservé à l’abri des regards par une équipe de chercheurs. Le prix d’entrée est de 1000 drams par personne, plus 2500 drams par groupe pour la visite. En version française, elle est prodiguée par une guide enthousiaste et particulièrement érudite.
Notre avis sur Erevan
Un ambiance décontractée, un doux climat automnal, une excellente cuisine, des visites passionnantes… que demander de plus ? En tant que touristes, nous serions bien restés trois ou quatre jours, plus un ou deux jours pour découvrir les environs. En tant que nomades, nous nous serions facilement vus y vivre plusieurs mois !
Les environs d’Erevan
Nous avons consacré un article à notre escapade en voiture autour d’Erevan, à la découverte de trois lieux :
- le volcan Aragats, propice à une courte randonnée dépaysante
- le monastère de Geghard, l’un des plus importants du pays
- le temple grec de Garni, vieux de 2000 ans
☛ Une journée autour d’Erevan : Aragats, Geghard et Garni
Épilogue neigeux
En route vers le nord, nous jetons un dernier regard sur Erevan… BIGRE ! Le Mont Ararat nous apparaît clairement, distinctement, géant, sans aucune once de pollution. Et mieux encore, il vient de revêtir son manteau blanc pour l’hiver. Nous n’avons même pas le temps de dégainer l’appareil photo, il retourne aussitôt se cacher derrière les bâtiments.
Conseils pratiques pour visiter Erevan
Dormir à Erevan
Les prix des logements sont plus élevés dans la capitale que dans le reste du pays, mais il existe tout de même de bonnes options. Nous vous conseillons de loger dans le centre d’Erevan, par exemple chez Hotel Avenue 30i, qui propose des chambres confortables et au calme.
Manger ou boire à Erevan
Les habitants adorant sortir, le choix est vaste ! Voici une petite sélection de nos adresses préférées.
Restaurants :
- Charentsi 28 : Notre coup de cœur ! Leur cuisine arménienne, grecque et orientale est délicieuse, l’endroit et très agréable et la note n’est pas salée. Dommage qu’il ne soit pas dans le centre d’Erevan, mais votre palais mérite le (tout petit) détour.
- Zeituna : Un resto libanais/syrien exquis, avec une terrasse et des couvertures fournies si jamais il fait un peu frais en soirée.
Goûter et apéro :
- Les cookies aux raisins secs de la boulangerie Louis Charden sont renversants.
- Pour découvrir de bons vins locaux à petit prix, rendez-vous chez In Vino. Le lieu est sympa et les serveurs sont de bon conseil.
- Si vous aimez les vins sucrés, nous vous conseillons de goûter au vin de grenade, et plus particulièrement le semi sweet. Il est trouvable en supérette pour 3-4€ la bouteille.
Cafés pour travailler :
- Crumbs Bread Factory : Notre café préféré où travailler au calme, avec de la lumière naturelle et des snacks bien préparés.
- The Green Bean : Cette petite chaîne dispose de trois adresses à Erevan, avec du bon wifi, des plats réconfortants et un chocolat chaud extra épais. L’adresse appelée Kentron est la plus studieuse, celle proche de Cascade est plus animée.
Free Walking Tour
Nous avons aimé suivre un « free tour » (visite guidée au pourboire) d’Erevan pour en apprendre plus sur la ville et son histoire. Voir le détail et réserver par icii.
Quand visiter Erevan
Il y fait très chaud l’été et frais l’hiver. Visez la fin du printemps ou le début de l’automne. Mi-octobre, nous avons assisté au basculement vers l’hiver en perdant pratiquement 15°C et en réhydratant nos parapluies.
Venir à Erevan depuis Tbilissi en Géorgie
Nous avons emprunté le train de nuit. Ce trajet n’est pas réservable en ligne. Il faut se rendre au guichet de la gare centrale de Tbilissi dans les trente jours qui précèdent et régler en espèces. Le train roule toutes les nuits en haute saison, les jours impairs le reste de l’année, c’est-à-dire entre fin septembre et mi-juin. Comptez de mémoire environ 40 Laris géorgiens en 3e classe (6 lits par compartiment), 60 Laris en 2e (4 lits) et 85 Laris en 1ère (2 lits).
Nous avons quitté Tbilissi à 20h20 et passé le contrôle migratoire géorgien à 22h30. Ils prennent tous les passeports puis reviennent les rendre. À 23h30, c’est le passage de la frontière arménienne avec un défilé d’uniformes dans le wagon, mais rien de bien méchant. Arrivée en gare d’Erevan à 7h.
Il est également possible de passer de la Géorgie à l’Arménie grâce à l’un des nombreux bus de jour.
Vous donnez vraiment envie d’y aller ! Surtout pour la nourriture.
« Il faut se rendre au guichet de la gare centrale de Tbilissi dans les trente jours qui précèdent et régler en espèces. » : complètement soviétique, ça rappelle le transsibérien.
Bon voyage !
La nourriture nous a redonné envie d’aller visiter le Liban !
Toute l’expérience était soviétique, jusqu’à la gare d’Erevan qui a conservé ses pancartes russes.
Totalement d’accord avec Geoffrey. Ça a juste l’air génial. Je ne m’imaginais pas du tout l’Armenie ainsi. D’un autre côté, je n’ai jamais pensé à cette destination.
On en parle très peu. Donc merci à tous les 2 , pour cette belle découverte.
Bonne continuation
Virginie
C’est vraiment sympa d’aller dans des pays peu touristiques, de ne pas savoir à quoi s’attendre et de se rendre compte qu’ils sont en fait super agréables et intéressants !
Oh, mais ça a l’air trop bien Erevan ! Bisous bisous !
Complètement, la ville a une atmosphère qui donnerait presque envie de s’installer !
Certains l’ont fait 😀
Merci pour les commentaires. Même si je connais bien Erevan, c’est toujours intéressant de lire ceux des autres. D’ailleurs j’y retourne en octobre.
Bon retour à Erevan ! On en garde un super souvenir.
Erevan a l’air d’être une ville vraiment charmante et chargée d’histoire ! Je ne savais pas qu’elle était même plus vieille que Rome 😛 Merci pour cette découverte, ça m’a donné envie. En plus, je pense que c’est pas encore trop touristique, le top!
On te confirme, il y a très peu de touristes ! Le charme agit d’autant mieux 🙂
Un très bel article sur ce pays qui a longtemps nourri mes rêves. Ça me rappelle beaucoup mon voyage en Bosnie et en Serbie. Merci d’éveiller à nouveau notre curiosité. Peut être un jour avec les enfants en famille. Je mets cet article de côté !
Nous aussi on a souvent pensé à la Bosnie et la Serbie ! Il y a plein de petits détails en commun et une ambiance un peu similaire à la campagne. Ça doit être un voyage sympa à faire avec des enfants. On vous souhaite d’y aller un jour !
ça à l’air bien chouette, une capitale à taille humaine et une histoire très riche. hâte de lire les randos autour !! Sinon, moi, ça me fait penser à la Lituanie, et sa capitale, même genre d’ambiance. Biz
Tiens, on retient pour la Lituanie alors !
Vous donnez vraiment envie d’y aller et cela me touche car c’est mes origines, j’y vais chaque année et il est difficile pour moi de vendre mon pays à mon entourage certain pense que j’exagère quand je parle de la gentillesse des gens.
Je vais donc pouvoir leurs montrer ton article 😉
L’Arménie vaut le coup d’être visité, c’est un pays pleins de richesse (celle du coeur) et ton résumé est exacte.
Vous avez très bien relevé les bon et mauvais coté et j’espère que vous donnerais envie au gens de se rendre dans notre si jolie pays.
julia
Salut Julia,
Ton commentaire nous fait super plaisir ! On est contents de pouvoir aider un peu à faire la publicité de l’Arménie auprès des voyageurs, car elle le mérite bien ! Quant à la gentillesse des gens, on n’en attendait pas tant et on en gardera longtemps un excellent souvenir 🙂
stephane
complétement d’accord avec la description de Erevan dont je reviens le 12 mai 2019 : un mélange harmonieux d’orient et de passé soviétique. la population est très accueillante. la vie agréable et non trépidante. La nourriture orientale mais avec du vin et des alcools de fruit . Les francais sont bien vus. Un plus si vous baraguinez russes ou connaissez des franco-arméniens. Un pays a revenir pour des randos en montagne à la découverte de leurs monastères
Bien dit. Et oui, on te recommande complètement de revenir faire un tour dans le reste du pays !
C’est un pays formidable,tout est intéressants,les gens sont sympas,les restaurants fabuleux,les musées les églises.
Nous avons passé dix jours agréables.
Peut être un autre voyage serait bien, on va voir.
Il faudrait trois semaines pour tout voir.
J’aime l’Armenie
Nous sommes bien d’accord avec toi, ce pays est attachant et mérite que l’on s’y attarde !
Une très belle description d Erevan. J y ai vécu un an comme volontaire, cela restera la plus belle année de ma vie. Ce qu’il y a de plus intéressant là-bas, ce sont les gens, si attachants et cultivés. Si vous avez la chance d y aller, restez-y quelques mois.
On partage tout ce que tu dis, et on avoue qu’on s’y serait bien vus rester quelques mois. Peut-être une autre fois !