Photo de Leh au Ladakh : recette pour une visite réussie

Leh au Ladakh : recette pour une visite réussie

Publié dans la catégorie Inde, le 7 avril 2025

Généralement, nous évitons les vols internes et préférons la voie terrestre. Mais pour rejoindre Leh au Ladakh, la route d’accès principale depuis Manali est réputée l’une des plus dangereuses du monde, et en bus, le supplice dure deux jours. Plouf plouf ce sera l’avion !

Sur la fin du vol, ce n’est pas l’avion qui s’approche du sol comme d’habitude. C’est l’Himalaya qui, à près de 3500m d’altitude, finit par avionnir sous notre train d’avionnissage.

Himalaya : montagnes du Ladakh vues d'avion

Le toit du monde

Mais parlons de Leh, puisque c’est le titre de l’article.

Pour beaucoup de voyageurs au Ladakh, Leh est un camp de base à l’intérêt purement logistique, pour organiser des excursions à droite à gauche. D’ailleurs, la ville se vide chaque matin et regonfle le soir. Mais nous avons beaucoup aimé y prendre notre temps. Alors voici notre recette pour bien visiter sa petite série de monuments, traîner dans ses cafés et profiter de ses points de vue.

Vallée de Leh vue depuis la Shanti Stupa

 

Recette pour une visite réussie de Leh :

Ingrédients

  • Leh
  • Vous

 

 

 

Plongez dans le calme de Leh et laissez reposer trois jours

Leh est une capitale régionale pas comme les autres. Oubliez les cacophoniques mégalopoles indiennes et prenez le temps de respirer. Dans une large cuvette inclinée, s’étend une mer de peupliers, de jardins cultivés et d’immeubles bien espacés.

Vue sur la vallée de l'Indus depuis le Leh palace

Les peupliers servent de matériaux traditionnels de construction, les potagers font les traditionnelles réserves pour l’hiver, et les immeubles sont là pour accueillir… le pas du tout traditionnel raz de marée touristique, en explosion ces dernières années.

Pause glace sur le main bazaar de Leh

L’été, les Indiens rêvent de… fraîcheur himalayenne.

Mais, finalement, la pousse d’hôtels et chambres d’hôtes ne gâche pas tant le paysage, car leurs fenêtres et balcons en bois sculpté leur confèrent des jolis airs de palais princiers. D’ailleurs, nous nous sentons comme des princes dans le nôtre, avec son ambiance détendue, son potager choupinet qui alimente le curry du matin et ses hamacs bien placés.

Hôtel en bois à Leh
Potager dans le jardin de l'hôtel à Leh

(Il s’agit de l’hôtel Rock Castlei)

Les hamacs au calme tombent d’ailleurs très bien, puisque la règle, en arrivant au Ladakh par avion, est d’acclimater son corps à l’altitude avec trois jours sans trop d’efforts. Ce qui nous laisse aussi le temps de nous acclimater en douceur à la culture himalayenne.

 

 

Ajoutez la sauce tibétaine et une pincée d’épices indiennes

Le premier matin, alors que nous suivons consciencieusement notre cure, deux moines bouddhistes déboulent sans explications dans le jardin de l’hôtel et se lancent dans quinze minutes de prières, accompagnées de gling-glang-pidiboum-bang.

Moines bouddhistes dans un jardin à Leh

Une bénédiction des lieux, peut-être ?

L’impression de ne plus être dans l’Inde que nous connaissons monte encore d’un cran lors de nos premières balades lentes dans le centre de Leh. La langue dominante est cousine du tibétain, les rues sont enguirlandées de drapeaux de prières tibétains, les stands d’artisanat sont tenus par des réfugiés tibétains, les restaurants proposent des momos tibétains… Le surnom de « Petit Tibet » n’est vraiment pas volé.

Ville de Leh, montagnes et drapeaux de prière

Néanmoins, la frontière entre Ladakh et Tibet est quasi close depuis six décennies, lorsqu’Inde et Chine ont commencé à se chamailler. Le vent de l’influence culturelle a tourné et provient désormais essentiellement d’Inde. Cela se remarque par petites touches : une vache en liberté par-ci, un sari par-là, une casquette de cricket sur un moine…

Vache depuis une boutique de vêtements à Leh Dessin : imitation couverture Tintin au Petit Tibet

Des influences cachemiries ou pakistanaises pointent aussi leurs nez. En témoignent deux très belles mosquées en plein centre, bientôt trois, ainsi que cette ruelle où les boulangers nous servent des petits pains persans tout chauds, appelés taftans, pour 10 roupies pièce.

Main bazaar à Leh, Jamia Masjid Mosquée
Mosquée colorée dans une rue de Leh en Inde
Vendeurs de pain taftan à Leh, Ladakh

Quant à la langue, le ladakhi, le premier mot à apprendre est juley (prononcez « djoulééééééé »). Il sert à dire bonjour, merci et au revoir. Pas compliqué. Vous pouvez agrémenter le bonjour d’un rapide joignage de mains.

My café, terrasse à Leh au-dessus du main bazaar Ville de Leh : colline et palais
 

 

Mettez à feu doux dans l’ambiance du Main Bazaar de Leh

Nous arrivons au Main Bazaar. Un nom qui suggère une fourmilière pleine de couleurs et de décibels. Sauf que nous sommes au Ladakh, et que les Ladakhis ont le calme dans le sang. Alors certes, les boutiques sont plus nombreuses qu’ailleurs, mais ce bazaar consiste surtout en une paire de rues larges et piétonnes, où se trouvent pratiquement les seuls bancs de la ville. L’idéal pour échapper aux klaxons des voitures, flâner ou simplement tâter le pouls de Leh.

Coucher de soleil à Leh au main bazar

Le pouls s’accélère un peu les dimanches en fin d’après-midi. L’ambiance ressemble alors à la passeggiata en Italie, les gens marchent lentement, se saluent, lèchent des glaces et il n’est pas rare qu’un mini concert s’immisce.

Voyage à Leh au Ladakh : le main bazaar Visite du Main Bazaar à Leh, Ladakh

Les moines n’en finissent pas d’attirer notre regard, ainsi que des nonnes parfois. Déjà parce que leurs soutanes écarlates se repèrent de loin, mais aussi parce qu’ils n’ont pas l’air coincés dedans, à l’instar des religieux de chez nous. Nous les voyons discuter, blaguer avec les habitants, s’acheter des friandises, porter des baskets et des montres connectées, regarder des clips sur leur téléphone…

Moines bouddhistes dans la rue à Leh Vendeuses de fruits et moines à Leh

Cette relaxitude pourrait bien être liée au fait que les moines ladakhi ne pratiquent pas l’aumône du riz, comme nous avons pu le voir en Thaïlande. Pas besoin de quémander = pas besoin de paraître humble !

 

 

Incorporez des abricots, frais ou séchés

Une grande partie des boutiques du Main Bazaar misent sur deux mots : cachemire et pashmînâ. Nous nous y intéressons de plus près et apprenons que les deux proviennent de biquettes. La différence, c’est que la chèvre pashmînâ est élevée au-delà de 4000m d’altitude et que son pelage d’hiver ultra doux est peigné à la main puis revendu à prix d’or. Hélas, les vendeurs savent que personne ne sait reconnaître les laines et en profitent pour tenter de refourguer du cachemire, voire du synthétique au même prix.

Vendeur de foulards en cachemire à Leh

Nous nous rabattons sur une spécialité moins coûteuse. Chaque jour, quelques vendeuses de fruits et légumes s’installent sur les trottoirs du Main Bazaar avec des cageots remplis, à la fin de l’été, d’abricots frais !

Vendeuse d'abricots, old market de Leh Vendeuses de fruits au main bazaar de Leh

D’ailleurs, certains cafés et restaurants les mixent en jus, et c’est un DÉLICE.

Jus d'abricot dans un café de Leh

Pour continuer d’en grignoter tout l’hiver, les Ladakhis sont aussi devenus experts du séchage. Et pas seulement des abricots, ils savent rabougrir tout ce qui leur passe sous la main : pommes, courges, choux, patates… L’atmosphère sèche, archisèche, doit aider.

Abricots secs à Leh, Ladakh

Une autre façon de préparer l’hiver est le tricot, et il n’est pas rare de voir le trottoir du Main Bazaar se transformer en tricotoir.

Tibétaine au tricot dans une rue de Leh en Inde
Tricoteuse à Leh, bazar au Ladakh
Vendeuses tibétaines de tricots à Leh, Ladakh
 

 

Rallongez avec une louche de vieux Leh

Argh, ce titre ne donne pas envie ! Mais derrière le Main Bazaar, au pied du palais de Leh (qui attendra le retour de notre souffle), se trouvent les plus vieilles ruelles et elles méritent un œil ou deux.

Toit de la spindle gallery à Leh

L’architecture est vraiment typique, avec murs en terre et paille et balcons en bois. La ville investit pour rénover des maisons avant qu’elles ne s’écroulent. Vous pouvez en visiter une en prenant un thé chez Lala’s Café, une autre en toquant à la Spindle Gallery (expos temporaires gratuites).

Vieilles maisons traditionnelles de Leh vues depuis la Spindle gallery Rue de la vieille ville à Leh, Ladakh Vieille ville de Leh : Lala's café

D’autres ruelles étroites sont envahies d’échoppes de couturiers, barbiers, épiciers et tout ce qui ne peut s’offrir un loyer sur le Main Bazaar. Sensation d’un retour dans le passé garanti.

Femme au Ladakh, physique tibétain
Vendeur de tissus à Leh, Ladakh
Visite de la ville de Leh : vaches chez le coiffeur
 

 

Incorporez une poignée de temples dorés à point

Nous nous demandons pourquoi un tronc d’arbre massif coupe en biais une ruelle du centre, et tombons sur… sa fiche Wikipedia. Datun Sahib serait le premier arbre de Leh, planté il y a cinq cents ans par le fondateur du sikhisme, de passage dans la région. Il y a quelques années, les Sikhs se sont offert un temple étincelant juste à côté.

Gurdwara Sri Datun Sahib, sanctuaire Sikh à Leh

Fraîchement débarqués, nous l’avons pris au départ pour un temple bouddhiste. Jusqu’à tomber sur Gompa Soma, planqué au milieu d’un pâté de maisons du Main Bazaar. Plus d’erreur possible, ce dernier est bouddhiste jusqu’au bout des angles.

Temple boudhiste Gompa Soma à Leh, Ladakh

Une autre visite, qui vaut largement ses 50 roupies, est le Musée d’Asie Centrale. Il présente de vieilles photos du Ladakh, méconnaissable entre les costumes d’époque et les caravanes de chameaux, ainsi que de vieux objets.

Visite du musée d'asie centrale à Leh

Mention spéciale pour la vue à 360° au quatrième étage (pfiou !) sur les temples sikh, bouddhiste, musulman et sur…

Vue sur Leh depuis la terrasse du musée d'asie centrale

… les châteaux de Leh. Nous vous y emmenons de ce pas.

Temple Sikh et Palais de Leh
 

 

Dressez les châteaux de Leh en pièces montées

Le troisième jour, nous mettons nos globules rouges tout neufs à l’épreuve, direction le Old Castle, le plus haut des deux, aussi appelé Tsemo Castle. Un chemin proche de notre hôtel réduit le dénivelé, ce qui n’empêche pas nos poumons de se lancer dans un match de boxe, avec drapeaux de prières en guise de ring.

Old castle, Tsemo Hill à Leh

Le château est à la fois rudimentaire et majestueux sur sa cime, qu’il partage avec un petit monastère. Nous contournons ce dernier par la droite, avant de réaliser que…

Dessin : sens de circulation obligatoire monastère ladakh

Côté vue, en revanche, nous avons atteint le nirvana !

Vue panoramique sur Leh depuis le vieux château Ville de Leh au Ladakh, maisons et montagnes Vue sur Shanti Stupa depuis Tsemo Hill

Un sentier poussiéreux et non officiel nous redescend au Leh Palace, plus grand monument du Ladakh. Malgré ses presque quatre cents ans, et en dépit de son presque abandon depuis deux siècles, il a conservé le surnom de New Castle. Il se visite enfin, après vingt-cinq années d’intenses rénovations (300 roupies).

Leh palace et montagnes de l'Himalaya au Ladakh

Sa bouille de trapèze nous plaît particulièrement, avec de minuscules fenêtres à la base, puis des ouvertures de plus en plus larges jusqu’au 9ème étage. Plus tibétain, tu meurs (mais ça va, car tu te réincarnes après).

Dessin : ne pas confondre un château de cartes et le palais de Leh

Au fait, vous avez bien lu, neuf étages. L’entrée se situe au quatrième, mais quand même, esquivez cette visite si vos poumons ne sont pas encore acclimatés. Nous vous conseillons aussi de viser une heure avant le coucher de soleil, pour profiter de ses douces lumières, car il part se cacher derrière la montagne quarante minutes avant son horaire officiel.

Visite du Leh palace et son toit terrasse

À l’intérieur du palais, les pièces ne se valent pas. Certaines ont les murs peints, mais beaucoup sont très simples. Ne loupez pas le mini temple et sa statue de déesse cauchemardesque (photo interdite).

Visite du musée du Leh Palace
 

 

Posez le stupa sur le gâteau

Pour cette dernière visite à Leh, il vous faudra soit avoir reconstitué votre souffle d’antan, soit faire appel à un taxi. Le Shanti Stupa est l’énorme toupie inversée, d’un blanc éclatant, qui surplombe Leh. Comptez 30 roupies l’entrée par la route, zéro par l’escalier piéton. Les Bouddhistes viennent pour prier, les autres pour la vue stupafiante !

Visite de la Shanti Stupa à Leh, temple boudhiste
Visite de la Shanti Stupa à Leh, temple boudhiste
Montagnes de l'Himalaya à Leh, Ladakh
Visite de la Shanti Stupa, voyage à Leh Vue sur Leh au Ladakh depuis la Shanti Stupa

 

Montez les sommets en neige

À notre arrivée fin août, la neige restait cantonnée à un ou deux sommets lointains. Mais un matin de mi-septembre, surprise elle s’est rapprochée d’un cran. Heureusement que notre randonnée la plus haute, entre Spituk et Stok, est passée. Il est temps pour les yacks de redescendre des hauts glaciers, et pour nous de quitter le Ladakh en direction de l’Ouzbékistan.

Touristes au Leh Palace, vue sur les montagnes de l'Himalaya Coucher de soleil sur les montagnes de l'Himalaya à Leh
 

 

Notre avis sur Leh

Nous avions lu tout et son contraire sur la capitale du Ladakh. Qu’elle était horrible, épuisante, à fuir dès que possible, mais aussi qu’elle était sympathique et relax, un plaisir pour les flâneurs. Peut-être que les premiers avis proviennent de gens peu habitués à l’Inde, car nous n’avons pas trouvé Leh fatigante.

Marché de légumes à Leh, Ladakh, Himalaya

Il faut admettre que les trottoirs se volatilisent en dehors des rues du centre et que la passion indienne pour le klaxon est toujours là. Mais sa taille réduite, son patrimoine, son architecture, son climat doux l’été, les calmes jardins d’hôtels et les bons restaurants font à notre avis de Leh une ville sacrément agréable. En tout cas, nous étions chaque fois heureux d’y revenir entre deux échappées ailleurs dans le Ladakh.

Dessin : vache qui vole les drapeaux de prières d'un moine

Conseils pratiques pour visiter Leh

Arriver à Leh

Un projet d’agrandissement de l’aéroport est à l’étude, pour ajouter des vols internationaux. En attendant, il est riquiqui et dispose de peu de services (il y a quand même un ATM). Il ne semble pas y avoir de bus pour rejoindre Leh. Un comptoir de taxis prépayés s’abrite sous un parasol à 50m de la sortie, comptez 550 roupies vers la plupart des hôtels du centre.

Se loger à Leh

Trouver une chambre n’est jamais un problème, tant les hôtels sont nombreux. Nous vous conseillons quand même de réserver une ou deux semaines à l’avance, pour avoir le choix des bonnes adresses, mais avec l’inconvénient de perdre en flexibilité dans l’organisation des treks et autres excursions. Pas simple !

Voici deux adresses que nous conseillons :

  • Nous avons passé dix nuits au total chez Rock Castle Residency (~35€ la chambre double)i, et avons beaucoup aimé les chambres spacieuses, les immenses lits, le jardin paisible et la grande disponibilité du gérant Gonbo pour aider à organiser nos excursions (il connaît la région par cœur). Si vous le pouvez, réservez l’une des chambres avec balcon, les meilleures !
Chambre d'hôtel à Leh
Hôtel Rock Castle à Leh, Ladakh
Vue sur l'old castle et le Leh palace à Leh

Vue depuis une terrasse partagée

Pour la suite, nous avons séjourné chez Raku (~35€)i, un hôtel chaudement conseillé par des voyageurs croisés au Kerala. Le lieu est très sympa également, avec potager, verger, vue sur les montagnes et équipe sérieuse. C’est aussi un poil plus proche du centre, sur un chemin agréable. En revanche, ce n’est plus la petite adresse familiale que nous imaginions, ils viennent d’achever la construction d’un immeuble d’au moins vingt chambres juste à côté. Très bon petit déjeuner en option.

Terrasse et jardin d'hôtel à Leh au Ladakh

Manger à Leh

La spécialité régionale trouvable partout est le momo tibétain : un ravioli vapeur ou frit, fourré à la viande ou aux légumes. Ça a l’air tout simple, mais c’est délicieux. Nous étions déjà ravis par ceux dégustés à Leh, mais d’encore meilleurs nous attendaient dans les homestays des petits villages.

Momos tibétains au Ladakh

Nous avons passé du temps dans les agréables cafés de la ville, qui sont souvent tenus par des femmes, cela nous change du reste de l’Inde. En plus de préparer de bonnes boissons (miam les jus d’abricot !), ils servent presque tous du salé. C’est donc une bonne option pour le midi.

  • Notre préféré est le Metta Café : tout petit, tenu par une ex-Mumbaienne venue chercher le calme au Ladakh. La carte propose de bons plats sucrés ou salés, tels des œufs parsi (sur le plat avec oignons, tomates séchées et patates). Les aventuriers peuvent tester le ladakhi delight : un espresso mélangé à du jus d’abricot.
Terrasse du Metta Café à Leh
  • Le Lala’s Café est moins cosy, mais charmant, car installé dans une vieille maison traditionnelle en terre, avec une mini terrasse sur le toit. Les boissons sont originales : une infusion abricot-gingembre-miel, une autre cardamome-cannelle-amandes d’abricot.
Lala's café à Leh, Ladakh
  • Parmi les cafés plus modernes, le Lehvenda Café est l’un des plus populaires de Leh, avec vue plongeante sur le Main Bazaar (les places en terrasse ne sont pas simples à décrocher). Recettes occidentales, si les gnocchis ou les gaufres vous manquent, par exemple. Si vous voyez depuis la rue que la terrasse est pleine, vous pouvez vous rabattre sur celle de My Café en face, moins bondée.
Lehvenda café et main bazaar à Leh
  • Café au Leh : prix du meilleur jeu de mot, gérants très accueillants et bons momos.
  • The Coffee Lounge : un café à l’ambiance zen, appartenant à un hôtel plutôt haut de gamme, avec une belle terrasse et un bon choix de nourriture et boissons, dont le meilleur jus d’abricot testé à Leh.

Dans la catégorie restaurants, qui restent ouverts pour le dîner, voici nos préférés :

  • De Khambir est un petit restaurant à l’esprit simple et sympa, avec banquettes au sol. « Khambir » est le pain typique de la région et plusieurs recettes lui font honneur. Plusieurs autres plats du Ladakh sont proposés, comme les nouilles locales ou encore l’orge torréfiée. Vérifiez les horaires, il ferme tôt.
  • Chai Shai, un indien végétarien très très bon et pas cher. Obtenir une table aux heures de pointe n’est pas simple, il vaut mieux viser en dehors. Nous avons aimé l’Aloo Matar (curry de patates et petits pois). Musique… entêtante.
  • Si vous êtes en manque de cuisine d’Inde du sud, dirigez-vous chez the Curry Leaf. Une adresse réservée aux routards, car pas glamour, avec vieux clips de Bollywood à la télé. Mais il y a des dosas au menu et ce n’est vraiment pas cher.
  • Achos Pizza est un lieu sympa, où l’on s’assoit sur des banquettes en sous-sol. Les pizzas sont bien préparées, pleines de saveur. Cela n’empêche pas nos voisins Indiens de renverser toutes les sauces piquantes et épices disponibles sur la table. Attente parfois longue.
  • Pour un resto plus chic, rendez-vous chez Namza (les prix restent corrects). Ambiance tamisée, service très guindé. L’intérêt, c’est que la carte propose uniquement des spécialités du Ladakh, la plupart jamais vues ailleurs.

Se déplacer dans Leh

Nous avons fait l’essentiel de nos déplacements à pied (en nous poussant rapidement sur le côté quand une voiture déboulait). Nous craignions un peu les chiens errants, mais ils passent leur temps à dormir, sans aucune agressivité.

Chiens errants qui roupillent à Leh

Nous avons juste pris des taxis les premiers jours, pour éviter de haleter en montée. Tout est à moins de 5 minutes de route et peut se négocier (à l’époque de notre visite) pour environ 200 roupies, à la limite 300 pour le Shanti Stupa.

Boutique de pashmînâ/cachemire

Les vendeurs du Main Bazaar semblent plutôt doués pour rouler les touristes dans la laine. Sur les conseils du blog Sous le ciel vagabond (super intéressant au passage !), nous avons acheté chez Pashmina Emporium. Omar est de bon conseil et précise bien les matières. Comptez quand même 180€ pour un beau châle en pashmînâ à motifs brodés, 110€ pour du pashmînâ de qualité en teintes naturelles, puis la qualité descend avec les prix. Il vend aussi des tapis.

Châle cachemire et broderie, boutique à Leh
 

 

Nous avons visité Leh au Ladakh en août et septembre 2024.

 
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