Notre histoire avec les Pouilles a commencé il y a dix ans. Tout jeunes voyageurs, nous avions découvert la région au cours d’un mémorable road trip autour de l’Italie. De retour cette année, nous avons pris le temps de nous imprégner des lieux en passant un mois entier sur place. Autre différence, nous avons cherché à visiter les Pouilles sans voiture. Pour cela, nous avons choisi comme base Lecce. Elle offre un cadre magnifique et nous étions heureux de la retrouver après chaque escapade.
Pourquoi cet article ? Il devrait aider d’une part les piétons qui s’interrogent sur les possibilités de visites et d’autre part les conducteurs qui souhaitent se dégourdir les jambes. Nous vous présentons deux idées de randonnées, ainsi qu’une excursion à vélo au charme fou. Et nous pesons nos mots !
Mise à jour 2024 : nous sommes repassés par les Pouilles en chemin vers la Grèce, toujours sans voiture, et avons complété cet article avec quatre sympathiques nouvelles découvertes : Bari, Monopoli, Polignano a Mare et Brindisi.
- Visiter les villes et villages des Pouilles
- Randonner dans les Pouilles, en bord de mer
- Voyager à vélo dans les Pouilles : la vallée d’Itria
- Visiter les Pouilles sans voiture : conseils pratiques
- Se loger dans les Pouilles
- Nos coups de cœur dans les Pouilles
- Conseils d’itinéraires pour voyager dans les Pouilles sans voiture
Visiter les villes et villages des Pouilles
Commençons par une liste des villes et villages que nous avons visités et notre avis sur chacun d’entre eux.
❖ Lecce
La ville de Lecce est la plus baroque de la région des Pouilles, avec une multitude d’églises élégantes et de palais anciens répartis dans un méli-mélo de ruelles fleuries. Le tout est agrémenté d’innombrables terrasses de restaurants, l’occasion de belles soirées romantiques.
Visiter Lecce : Prévoyez une demi-journée pour ne pas courir.
Dormir à Lecce, une bonne idée ? Oui ! Que vous soyez en voiture ou à pied, Lecce est une base astucieuse pour explorer le reste du Salento, c’est-à-dire la pointe sud des Pouilles. Les logements coquets dans le centre historique sont nombreux. Citons par exemple, Dimi House (~80€)i ou la superbe Dimora Storica Muratore (~160€)i.
Se baigner : La plage la plus proche se situe à 13km et une ligne de bus (la n°32) apparaît de mi-juin à mi-septembre pour la relier depuis Lecce.
Se rendre à Lecce : La ville est bien desservie par les transports. Elle fait office de terminus pour une ligne de train qui longe la côte est de l’Italie jusqu’au nord et d’autres petits trains régionaux la traversent. Les bus moyenne distance sont également nombreux. Nous sommes par exemple arrivés depuis la Sicile en bus de nuit.
Pour plus d’infos, voici notre article complet : Visiter Lecce, tout au sud de l’Italie : nos conseils
❖ Otranto
En arrivant à Otranto, c’est sa vaste plage et son eau turquoise qui attirent immédiatement les yeux. Pas étonnant que la ville se soit transformée en station balnéaire courue. Quelques étincelles de poésie surgissent dans le vieux centre fortifié et sa poignée de ruelles médiévales adorables (si l’on exclut celle qui concentre toutes les boutiques de souvenirs).
N’oubliez pas d’entrer dans la cathédrale (gratuite), d’admirer son magnifique plafond, puis de descendre à la crypte. Elle recèle de très vieilles peintures sous une colonnade qui rappellerait presque une mosquée andalouse.
Visiter Otranto : Deux heures suffisent pour capter l’ambiance de la vieille ville.
Manger une bonne glace : Faites un saut à la Gelateria Cavour qui propose des parfums bien pensés. Nous avons craqué pour pomme-gingembre et pêche.
Dormir à Otranto, une bonne idée ? Si vous tenez à loger près d’une plage de sable fin tout en profitant d’une ambiance de ville en soirée, Otranto pourrait être l’une de vos meilleures options dans la région. Voir ici les meilleurs logements à Otrantoi.
Se rendre à Otranto : La gare d’Otranto est tellement perdue au fin fond du réseau ferré italien qu’il faut enchaîner trois trains pour venir depuis Lecce. Préférez le bus, peu fréquent mais beaucoup plus rapide (horaires ici). De notre côté, nous sommes arrivés à Otranto à pied en longeant la côte (voir nos idées de randos plus bas) et repartis en bus.
❖ Gallipoli
Ce qui étonne à Gallipoli, c’est sa silhouette. La vieille ville trône sur une île et se protège derrière d’épais remparts. Chaque donjon fait aujourd’hui office de terrasse de bar, avec vue imprenable sur le coucher de soleil.
Ici aussi, la rue centrale grouille de monde et de boutiques à la sauce Made in China. Mais, comme souvent en Italie, il suffit de quitter les axes principaux pour découvrir une ambiance beaucoup moins frénétique et une vie locale qui résiste. On ne vient pas à Gallipoli pour chercher du glamour, la ville est restée simple et sans trop de fioritures.
Pour des fioritures, rendez-vous sur le parvis de la cathédrale. L’intérieur également vaut le coup d’œil (gratuit).
Enfin, une plage prend ses aises au pied des remparts et deux petits ports étalent leurs bateaux de pêche de part et d’autre de la vieille ville.
Visiter Gallipoli : Prévoyez une demi-journée de visite pour ne pas courir.
Dormir à Gallipoli, une bonne idée ? Voici une jolie ville du Salento, mais ce n’est pas non plus celle que nous avons préférée. Logez-y si vous trouvez une chambre d’hôtes qui vous plaît particulièrement, sinon cherchez ailleurs. Si nous y avions dormi, nous aurions choisi une chambre chez Casa Galateo (~80€ petit déj compris)i avec sa belle terrasse dans le centre historique.
Se baigner : La plage au pied des remparts n’est ni très belle ni très grande, mais elle a le mérite d’exister.
Se rendre à Gallipoli : Nous sommes ici aussi dans une région relativement mal desservie. Nous avons tenté le train depuis Lecce, mais il vaut mieux être patient (1h30, 4,30€). Sinon, plusieurs bus s’y rendent (voir les lignes).
❖ Galatina
En chemin pour Gallipoli, nous avons fait étape dans le tout petit village de Galatina, sur la même ligne de train. Le centre se parcourt très rapidement : deux églises et quelques ruelles. Nous sommes restés sur notre faim, surtout en arrivant à l’heure de la sieste, le moment le moins judicieux pour jauger l’ambiance. Nous ne recommandons qu’à moitié.
Les installations lumineuses que vous apercevez, typiques des Pouilles, préparaient l’approche de la « tarentelle », une fête populaire qui s’articule autour de danses folkloriques. Ouvrez l’œil si vous êtes dans la péninsule du Salento, il y a plusieurs soirées de danse par an, à Galatina ou ailleurs.
Se rendre à Galatina : Le village se trouve à 45 minutes de train de Lecce (2,10€).
❖ Brindisi
La ville de Brindisi, située sur la côte entre Lecce et Bari, abrite quelques ruines romaines, une jolie promenade en bord de mer, de bons restos… et puis c’est à peu près tout. L’ambiance très calme, les immeubles en plein centre et le manque d’entretien général ne nous ont pas charmés. L’intérêt principal de Brindisi, c’est son port avec des ferries qui desservent l’Albanie et la Grèce, parfois à des prix plus avantageux que depuis Bari, cela vaut le coup de comparer.
Manger une bonne pizza : Rendez-vous chez Brunda. Même une simple marinara est un délice total !
Se rendre à Brindisi : Comptez 20 minutes de train depuis Lecce, 1h depuis Bari.
❖ Bari
La capitale des Pouilles est très bien desservie en transports en commun depuis le nord, le sud, l’ouest et… non pas l’est, c’est la mer. Quoique, des ferries partent de Bari vers l’Albanie et la Grèce. C’est d’ailleurs avant d’embarquer vers Igoumenítsa (sur la côte grecque) que nous avons pris le temps d’une pause à Bari.
Bien que densément peuplée et pleine d’immeubles, Bari a conservé un vieux centre médiéval resté dans son jus. Pas au point d’y croiser des chevaliers en armure, mais disons que le tourisme ne l’a encore pas trop aseptisé. Il reste une ambiance joyeusement bordélique, grouillant de détails, avec des mamies qui cuisinent devant leur porte, du linge qui sèche, des jeunes qui s’apostrophent en dialecte barese et des scooters qui pétaradent.
Visiter Bari : Le centre-ville peut vous occuper une paire d’heures, voire davantage si vous goûtez une part de l’incroyable focaccia barese, puis une seconde, une troisième, et finissez par rester digérer sur un banc.
Dormir à Bari, une bonne idée ? Oui. C’est financièrement un bon plan de loger à Bari, beaucoup moins chère que d’autres villages mignonnets comme Monopoli ou Polignano a Mare. Nous avons trouvé un joli petit studio chez Astare (~70€)i, un poil loin du centre mais proche de la gare, ce qui le rendait pratique.
Se baigner : Bari ne possède pas de plages en plein centre-ville. Il faut aller les chercher à deux kilomètres au nord ou au sud.
Se rendre à Bari : La capitale est bien reliée au reste de la région et même du pays. Les trains, en particulier, sont très efficaces, et la gare est proche du centre. Comptez 1h40 depuis Lecce ou 4h depuis Rome. Vous pouvez aussi trouver des bus de nuit vers des destinations plus lointaines.
Pour plus d’infos, voici notre article complet : Visiter Bari la capitale des Pouilles : nos conseils
❖ Monopoli et Polignano a Mare
Voici deux petites villes, presque des villages, collées à la mer au sud de Bari. Nous recommandons fortement d’y passer une tête, soit en train à la journée depuis Bari, soit en s’arrêtant une nuit ou deux. Au programme : des falaises, des murailles, des eaux turquoisissimes et des ruelles que l’on ne veut plus quitter.
Dormir à Monopoli ou Polignano, une bonne idée ? L’expérience est très certainement géniale, mais requiert un certain budget. Il est financièrement avantageux de loger à Bari et de venir en train à la journée (comptez au total ~7€ et 1h de train pour la boucle Bari – Monopoli – Polignano – Bari). Sinon, nous glissons deux adresses qui nous paraissent intéressantes, à vous de voir : Dimora Palmierii à Monopoli et Verdeaqua Roomsi à Polignano a Mare.
Se baigner : Les deux cités possèdent de (toutes) petites plages où vous ne trouverez de la place qu’en basse saison. En plein été, il faudra certainement vous éloigner ou apprendre à vous détendre sur des rochers.
Lire notre article complet : Conseils pour visiter Monopoli et Polignano a Mare
❖ Ostuni
Perchée sur une petite colline, contemplant la mer en contrebas, Ostuni fait partie du gang des « villages blancs », même si elle possède en réalité la taille d’une bonne ville. Nous avons bien apprécié son centre, aux ruelles immaculées, ses remparts tout aussi blancs et ses terrasses de cafés.
Visiter Ostuni : Le centre historique s’explore en une à deux heures, selon votre passion pour les ruelles.
Dormir à Ostuni, une bonne idée ? Apparemment ! La ville a beaucoup de charme et les options pour s’y loger sont nombreuses (mais onéreuses), tout comme les bons restaurants. Un logement qui semble sortir du lot est Dimora Agata 21 (~92€ le studio)i, pile à l’entrée du centre historique et géré par un couple accueillant.
Se baigner : Une ribambelle de petites plages se nichent sur la côte, à une dizaine de kilomètres en contrebas. En haute saison, la municipalité met en place un service de navettes dont certaines sont gratuites, dans l’objectif de désengorger les routes. Une aubaine pour les baigneurs non motorisés !
Se rendre à Ostuni : Nous sommes arrivés par le train, efficace dans ce coin des Pouilles. Sachez simplement que la gare se situe 3km en contrebas et qu’un service de bus régulier se charge de remonter les voyageurs. De notre côté, une agence de location de vélo nous a apporté nos deux-roues à la sortie du train et… roulez jeunesse !
Pour en savoir plus : lire l’article sur notre circuit de deux jours à vélo d’Ostuni à Alberobello.
❖ Cisternino et Locorotondo
Nous classons ces deux villages ensemble, simplement parce qu’ils se ressemblent et sont proches l’un de l’autre. Tous deux dominent la région sur leur colline, possèdent des centres furieusement blancs et couverts de pots de fleurs, le tout dans une ambiance très paisible. De vrais coups de cœur !
Visiter Cisternino et Locorotondo : Les villages se visitent rapidement. Mais attention, ici le temps s’arrête. Une terrasse vous happe et vous recrache deux heures plus tard, sans que vous n’ayez rien vu passer.
Dormir à Cisternino ou Locorotondo, une bonne idée ? Oh oui, c’est à peu près certain ! Ne serait-ce que pour le plaisir de s’y promener tard le soir et tôt le matin. Pour les meilleurs logements à Cisternino, cliquer ici et pour ceux à Locorotondo, voir par lài.
Comme les prix dans les villages blancs sont un peu élevés et que nous étions à vélo, nous sommes descendus dans la vallée au milieu des trulli pour trouver une option moins onéreuse, dont nous étions plus que satisfaits : Trulli Caroli (~55€ petit déj compris, à réserver ici)i. Le petit déjeuner savouré au calme sous les oliviers lance particulièrement bien la journée !
Se rendre à Cisternino ou Locorotondo : Nous n’avons pas testé les transports puisque nous étions en selle, mais les bus semblent assez fréquents dans ce coin des Pouilles. Renseignez-vous sur les sites des compagnies FSE et STP Brindisi pour connaître les horaires. Il vous faudra éventuellement réaliser un changement à Martina Franca, la plus grosse ville du coin.
❖ Alberobello
Alberobello est un village spécial, une sorte de capitale des trulli. Le quartier qui les abrite est tout aussi incroyable qu’il est victime de sa popularité, attirant des cars de touristes du monde entier. Suivant votre tolérance à la foule, c’est donc un incontournable… contournable !
Visiter Alberobello : Une heure suffit, à notre humble avis, pour découvrir le quartier phare. Nous y sommes passés tôt le matin car cela arrangeait notre emploi du temps. N’hésitez pas à en faire de même, avant l’afflux de touristes.
Dormir à Alberobello, une bonne idée ? Probablement, surtout si vous rêvez de vous réveiller dans un trullo. Il vous faudra un budget solide, avoir le privilège de déambuler seul le soir dans les ruelles a un coût ! L’une des meilleures options pour dormir sous un cône dans Alberobello sans trop vous ruiner est Trulli Soave (~120€)i.
Sinon, si vous êtes à vélo, voire motorisés, vous pouvez viser l’un des innombrables trulli de la campagne alentour, plus abordables. Ou bien une maison d’hôtes sans toit conique, cela fonctionne aussi.
Se rendre à Alberobello : Ici aussi, les bus sont le moyen de transport à privilégier.
❖ Martina Franca
Cette ville de taille plus importante n’a pas d’aussi beaux attraits que les villages blancs précédents, mais son centre se débrouille bien tout de même. Si vous voyagez lentement, vous pourrez lui trouver du charme. Si vous enchaînez les villages, autant zapper Martina Franca avant d’être lassé.
Visiter Martina Franca : « Trois petits tours et puis s’en vont », comme le dit la comptine.
Dormir à Martina Franca, une bonne idée ? Pourquoi pas, si vous cherchez une base un peu moins touristique avec la possibilité de visiter les environs à la journée. Le réseau de bus semble bien efficace pour atteindre Alberobello, Locorotondo, Cisternino et probablement d’autres villages. Voir ici les meilleurs logements à Martina Francai.
Se rendre à Martina Franca : En bus !
Randonner dans les Pouilles, en bord de mer
En vivant à Lecce, nous nous sommes minutieusement renseignés sur les possibilités de randonnées au sud des Pouilles. Nous avons réalisé que l’intérieur de la péninsule du Salento n’était pas très intéressant : peu de végétation, aucun relief, des routes droites et des squelettes d’oliviers attaqués par une vilaine bactérie. Reste la mer turquoise, fascinante. Nous avons pris un réel plaisir à la longer lors de deux randonnées, et plus particulièrement sur la côte est.
Voici deux idées pour les amateurs de balade. Notez que l’activité devient compliquée en été sous le soleil brûlant, d’autant que l’ombre se fait rare.
❖ Une longue randonnée de la Grotta della Poesia à Otranto
Cette marche est vraiment superbe, cependant les vingt-trois kilomètres de parcours impliquent d’avoir de bonnes jambes. La randonnée longe la côte rocheuse de l’est du Salento, depuis Torre dell’Orso jusqu’à Otranto. Plus précisément, nous descendons du bus devant la joliment nommée Grotta della Poesia, qui nous attend avec un turquoise à faire pâlir les Bahamas. D’ailleurs cette partie des Pouilles est surnommée les « Caraïbes de l’Italie ».
L’eau est vide de monde car nous y sommes aux premières heures. Autrement, les Italiens aiment tellement se baigner qu’ils le font partout où c’est possible et cette piscine naturelle ne déroge pas à la règle.
Après ce démarrage en fanfare, nous atteignons rapidement Torre dell’Orso, la plus grande station balnéaire du coin. Dès 9h, les parasols sont de sortie, les papis installent leurs glacières et les mamies font leur aquagym. Puis arrive la classe d’âge en dessous, poil au torse et bronzage bien avancé, pendu au téléphone à raconter sa vie. Nous ne caricaturons pas tant que cela !
Les alignements de parasols sont une autre spécificité très italienne, appelée « lido ». C’est-à-dire que la plupart des plages du pays sont privatisées et qu’il faut débourser un prix exorbitant pour s’y installer. Comptez environ 20€ pour un transat.
Les quelques bouts de sable laissés gratuits étant rapidement pris d’assaut en juin, nous n’osons pas imaginer le Tetris de serviettes que ce doit être en juillet – août !
Nous reprenons ensuite un peu de hauteur pour admirer nos premiers faraglioni, des étrangetés rocheuses plantées au milieu de l’eau. Voici par exemple les « due sorelle », les deux soeurs :
Il s’agit de la plus belle partie de la randonnée, jusqu’à la plage Lu Pepe et les faraglioni de Sant’Andrea. La couleur de l’eau est… invraisemblable !
Le soleil commence à cogner fort. Heureusement, nous trouvons un banc ombragé pour le pique-nique, puis un passage en forêt nous rafraîchit.
Nous ressortons pour longer la Baia dei Turchi et ses micro-criques. La faible profondeur de l’eau sublime la mer et la tiédit pour les baigneurs frileux. Tous ces spots sont bien connus des locaux, qui garent leur voiture à proximité et viennent bronzer, bercés par le clapotis de l’eau.
Juste après la Baia dei Turchi, un gros complexe hôtelier privatise le bord de mer, nous forçant à rebrousser chemin. Ne manquez pas le virage. Il est apparemment possible de retrouver la mer deux kilomètres plus loin, mais nous ne rêvons plus que d’une bonne glace et fonçons droit vers Otranto.
L’arrivée sur la ville remet sur pied ! A-t-on déjà vu une si belle plage municipale ? Quelques flâneries dans le vieux centre fortifié d’Otranto plus tard, nous rentrons à Lecce.
Conseils pratiques pour cette randonnée de la Grotta della Poesia à Otranto
Depuis Lecce, vous pouvez trouver les horaires des bus jusqu’à l’arrêt « Roca » sur ce site. Nous sommes rentrés d’Otranto par la même compagnie. Ces bus ne circulent que de mi-juin à mi-septembre (vérifiez les dates précises sur la fiche horaire) et sont quatre fois plus nombreux en juillet et août. Nous ne sommes pas sûrs qu’il soit possible de se rendre à Roca le reste de l’année. Prix : 2,80€ l’aller, 3,80€ le retour (1€ de moins si vous pré-achetez vos billets à un point de vente).
Pour l’itinéraire de randonnée, nous nous sommes inspirés de ce tracé trouvé sur Wikiloc.
❖ Une courte rando sur la côte ouest du Salento : de Torre Lapillo à Porto Cesareo
Autre jour, autre excursion. Nous partons cette fois-ci découvrir le côté ouest de la péninsule du Salento. Nous embarquons dans un bus pour Torre Lapillo, que nous imaginons être une petite station balnéaire tranquille. C’est mal connaître les Italiens qui se ruent sur le sable dès que le soleil brille. Nous arrivons dans une ville sans âme, pleine de maisons en location, puis sur une plage bondée. Voici à quoi ressemble un jour de semaine au mois de juin.
Un homme bronzé comme pas permis nous regarde marcher en se marrant. C’est sûr, nous ne sommes pas dans le ton !
Notre balade consiste à suivre la mer en direction du sud. La côte Est était minérale, sauvage, avec parfois un peu de sable. Cette côte Ouest est sableuse, construite, avec parfois un peu de rochers. Nous trouvons un petit coin calme et sans lido près de la Tour Chianca et trempons nos doigts de pied jusqu’au menton. L’eau a bien chauffé ces derniers jours, c’est un régal !
Un chapelet de tours côtières de ce type encerclent le Salento, permettant d’alerter de l’arrivée des envahisseurs. D’ailleurs, un village sur quatre s’appelle « Torre quelque chose » sur le littoral.
Nous poursuivons jusqu’à Porto Cesareo, une plus grosse ville entièrement orientée vers le tourisme de plage, qui ne nous emballe pas. En revanche le chemin près des bateaux est adorable et la municipalité a eu la bonne idée d’y installer une ribambelle de bancs.
Bref, cela ne vaut pas la côte à l’est du Salento en termes de paysages, mais si vous êtes dans le coin, piquez une tête dans les eaux claires !
Conseils pratiques pour marcher entre Torre Lapillo et Porto Cesareo
Depuis Lecce, nous avons pris un premier bus vers Porto Cesareo (3€), synchronisé avec un second vers Torre Lapillo (2,10€). Nous sommes revenus à Porto Cesareo à pied (5 kilomètres) et rentrés en bus à Lecce (3,50€). Les horaires sont disponibles sur ce site, ainsi que la liste des points de vente pour économiser 1€ par ticket. Une appli mobile permettrait également d’acheter les billets.
Randonner à vélo dans les Pouilles
Nous avons déniché la meilleure option possible pour visiter les Pouilles sans voiture : faire du vélo ! D’ailleurs la région mise de plus en plus sur le cyclotourisme et compte l’encourager dans les prochaines années.
❖ Une boucle de deux jours à vélo parmi les trulli et les villages blancs
Nous avons jeté notre dévolu sur la vallée d’Itria et réalisé une boucle de deux jours en visitant les fameux villages blancs : Ostuni, Cisternino, Locorotondo, Alberobello, Martina Franca et retour à Ostuni. La campagne entre les villages est un réel délice à parcourir, parsemée de trulli, d’arbres fruitiers, de fleurs sauvages et de vieux murets de pierre.
Ce circuit de 100km prenait lieu sur des mini routes bien adaptées aux vélos, que nous partagions avec de rares voitures. Nous avons choisi des vélos électriques à cause de la chaleur, mais selon votre forme et la météo, il est tout à fait possible de pédaler sur des vélos classiques.
Conseils pratiques pour faire du vélo dans la vallée d’Itria
Vous pouvez lire notre article complet sur cette boucle avec des conseils d’agences pour la location des vélos, le circuit indiqué sur une carte et une suggestion d’alternative plus courte :
➤ Les Pouilles à vélo – deux jours parmi les trulli de la vallée d’Itria.
❖ Une idée d’itinéraire vélo plus long dans les Pouilles
Si vos mollets sont en forme, nous avons réfléchi à un circuit vélo qui nous semble idéal sur 6-12 jours, selon votre vitesse de croisière. Il partirait de Matera, rejoindrait Alberobello et la vallée d’Itria, atteindrait Ostuni, longerait la côte jusqu’au sud du Salento par la Ciclovia Adriatica, puis poursuivrait avec cette boucle intitulée Tour du Salento qui ramène à Lecce. Comptez environ 400km.
Les maisons d’hôtes sont tellement nombreuses que vous ne devriez avoir aucun mal à vous loger. Côté campings, il faut savoir qu’ils sont bondés et chers en juillet-août, beaucoup plus calmes le reste de l’année.
Visiter les Pouilles sans voiture : les transports en commun
Nous avons déjà eu l’occasion d’en parler ville par ville, des bus et trains permettent de circuler entre les lieux et de visiter une bonne partie des Pouilles. Il faut juste être un peu patient ou vérifier en permanence les horaires, car la fréquence de passage représente leur point faible.
Le train de Lecce à Bari est une valeur sûre, moderne, confortable et bon marché. Il dessert en route les gares de Brindisi, Ostuni, Monopoli, Polignano a Mare, et permet déjà de découvrir de jolis coins. Les autres trains régionaux passent rarement et roulent à la vitesse d’une tortue au galop, ce qui laisse le temps d’admirer les oliviers lorsqu’ils ont des feuilles.
Pour rallier les autres villes ou les plages, la difficulté est de trouver les horaires de bus. Google Maps sait indiquer un certain nombre de numéros de lignes, si vous lui demandez un itinéraire en transports en commun, malheureusement les horaires n’y sont pas fiables. Le site de la FSE, une compagnie qui quadrille les Pouilles, est alors pratique car il permet de faire des recherches d’itinéraires combinant bus et train avec changements, mais il n’indexe pas les compagnies concurrentes. Complétez en trouvant le nom des compagnies locales. Nous connaissons STP Brindisi vers Brindisi et Cisternino ou Salento in Bus au sud de Lecce, en service de juin à septembre. Attention aux trajets en soirée, les bus sont rares !
Une fois les horaires connus, les bus sont toujours passés à l’heure et à l’arrêt indiqués, nous n’avons pas été laissés en plan comme cela peut arriver en Sicile par exemple.
Visiter les Pouilles sans voitures : les avantages
Le plus gros point faible de la voiture concerne le stationnement, entre les parkings bondés et les centres-villes réservés aux habitants. Les tarifs demandés, même pour une simple heure sur place, peuvent rapidement représenter un budget.
Nous ne vous apprendrons rien en mentionnant que se passer d’un engin à moteur est à la fois plus économique et plus écologique. Et puis vous n’aurez pas peur d’abîmer une voiture de location, ni de subir l’arnaque d’une agence peu scrupuleuse !
Ce qui sera compliqué sans voiture dans les Pouilles
Soyons honnêtes, si vous avez l’habitude de voyager avec une voiture, ce n’est pas le sud de l’Italie qui vous épatera par la fréquence de ses transports en commun. Vous aurez du mal à :
- Enchaîner les villages à toute vitesse.
- Vous rendre facilement sur des plages reculées (à moins de randonner).
- Dormir dans une belle masseria au milieu de la campagne (à moins de faire du vélo). Vous devrez privilégier les logements en ville, qui ne manquent pas de charme non plus.
- Découvrir les trulli de campagne (à moins de… vous connaissez la chanson).
- Rejoindre les parcs naturels du Gargano, de l’Alta Murgia et de Porto Selvaggio. C’est notre seul regret, nous aurions bien aimé y randonner, mais les transports en commun pour les atteindre sont limités. Pour en savoir plus sur ces trois parcs, vous pouvez lire l’article de Serial Pix.
Bref, si vous appréciez le tourisme lent, retenez qu’un voyage sans voiture est possible dans les Pouilles. Si vous êtes plutôt du genre à vouloir optimiser votre programme afin d’en voir le plus possible, alors la voiture vous sera indispensable.
Se loger dans les Pouilles
La région des Pouilles sait recevoir ! Les hébergements, d’excellente qualité, sont nombreux et sous toutes les formes : maisons d’hôtes, appartements, hôtels, maisons de vacances… Cela dit, c’est surtout le Bed & Breakfast qui domine l’offre dans cette région d’Italie.
Les établissements ont bien compris que les touristes comptaient décompresser, donc tout est pensé pour que vous vous sentiez bien : élégantes anciennes demeures rénovées, décoration soignée, accueil impeccable, petites attentions… Ajoutez à cela un grand jardin fleuri et parfois une piscine si vous choisissez une masseria à la campagne.
Les tout petits budgets rencontreront quelques difficultés car le choix est restreint en dessous de 60€ la nuit. Mais au-dessus de 60€, vous serez à peu près sûrs de trouver des offres avec un très bon rapport qualité/prix. En moyenne ou basse saison, l’offre de logements est assez large pour contenter tous les voyageurs. Faites attention si vous partez en juillet/août : la demande augmente fortement et les prix avec. Il vaut alors mieux réserver tôt.
Nos coups de cœur dans les Pouilles
Notre « top 3 » est, sans hésiter :
- la vallée d’Itria à vélo (vous commencez à le savoir !),
- notre longue randonnée en bord de mer de Torre dell’Orso à Otranto,
- la ville de Lecce, très romantique et gorgée de restaurants qui raviront les épicuriens.
Enfin, n’oubliez pas d’aller saluer Matera, qui ne se trouve pas dans les Pouilles mais juste de l’autre côté de la frontière avec le Basilicate. La ville est sacrément impressionnante !
Conseils d’itinéraires dans les Pouilles sans voiture
Les options piétonnes sont nombreuses et bien dépaysantes. Voici quelques exemples qui pourraient vous intéresser :
❖ Une semaine en plein air : vélo et rando
Jour 1 : visite de Bari et nuit sur place
Jour 2 : train vers Ostuni, vélo jusqu’à Alberobello
Jour 3 : retour à Ostuni à vélo et nuit à Ostuni
Jour 4 : train vers Lecce, visite et nuit à Lecce
Jour 5 : bus vers Torre dell’Orso, longue rando jusqu’à Otranto, retour à Lecce
Jour 6 : train jusqu’à Monopoli, courte rando jusqu’à Polignano a Mare
Jour 7 : Train pour Bari
❖ Une semaine en enchaînant les plus beaux villages des Pouilles
Jour 1 : visite de Bari et nuit sur place
Jour 2 : train vers Monopoli ou Polignano a Mare et nuit sur place
Jour 3 : train vers Lecce et nuit sur place
Jour 4 : train vers Ostuni et nuit sur place
Jour 5 : bus vers Cisternino ou Locorotondo et nuit sur place
Jour 6 : bus vers Alberobello et nuit sur place
Jour 7 : bus de retour vers Bari ou bifurcation vers Matera
❖ Avec dix jours, deux semaines ou plus…
C’est simple, restez plusieurs nuits aux mêmes endroits, traînez dans les villes et hydratez-vous en testant les différentes terrasses !
Ce ne sont que quelques possibilités parmi tant d’autres. N’hésitez pas à construire votre propre itinéraire. Les distances sont courtes, ce qui signifie que les trajets en transports passeront rapidement et vous laisseront le temps de profiter de chaque étape.
À lire ailleurs sur le web
Pour d’autres sources d’inspiration, voici deux articles de blogs intéressants (et aux superbes photos !) dont les autrices ont visité les Pouilles au cours d’un road trip : On my way et Voyages etc…
Nous connaissons tous ces lieux magiques, merci de nous faire revivre ce voyage avec belles photos á l’appui!
Avec grand plaisir. Il y a des choses qui ne changeront jamais, et la beauté de l’Italie en fait partie !
Quelle bonne idée, cet article « sans voiture ». Les photos sont superbes, comme d’habitude, et quel plaisir de voir toutes ces couleurs apparaitre sur mon écran en ces journées d’hiver!
On a tellement eu de mal à trouver des informations pour voyager sans voiture qu’on s’est dit que ça pourrait servir. Merci pour les compliments ! On devrait tous avoir quelques photos d’eau turquoise à portée de main, pour aider à passer les longs hivers !
Ce n’est pas que les photos d’eau turquoise… Par exemple, dans votre article sur votre randonnée à vélo, mes préférées sont celle tout en haut avec la route bordée par les murets en pierre, et la plus petite avec le coquelicot. Et j’adore les dessins aussi!
Comme Virginie, j’ai hâte de lire sur l’Albanie. Et pour terminer: un remerciement tardif pour tout ce que vous avez écrit sur la Géorgie, qui nous a été bien utile pour notre voyage cet été. On s’est aussi perdus sur le chemin « nature » entre Gelati et Motsameta, mais on a quand même réussi à rejoindre Motsameta à pied (en suivant la ligne de train).
Oui, en vérité notre escapade à vélo n’avait pas d’eau turquoise mais était bien plus enchanteresse.
Avec plaisir pour la Géorgie ! Bien joué pour la balade, vous êtes plus doués que nous !
Géniales les Pouilles, encore un endroit à rajouter à notre liste de voyage grâce à vos articles! Merci beaucoup pour ce billet très complet qui donne vraiment envie de partir sans voiture.
C’est vraiment une belle destination. Avec ou sans voiture, tu peux y aller sans trop d’hésitations !
Je viens de rattraper tout votre séjour en une seule lecture. J’ai vraiment mais vraiment beaucoup de retard…
trop triste. Mais bon j’essaye de me remettre à niveau.
C’était juste parfait. Lecce me fait rêver depuis pas mal de temps, j’ai un copain italien qui comme vous m’a vanté la ville pour visiter la région. Donc pourquoi pas, on laisse passer cette année un peu folle (reprise de la fac en plus du boulot)plus pleins de trucs super à préparer à côté et peut-être que ça passera par l’Italie.
Hâte de lire vos aventures en Albanie.
Schuss
Virginie
Tu n’es pas obligée de lire tout ce qu’on écrit, on ne te fera pas d’interrogation surprise 😄
C’est marrant que tu connaisses Lecce, au moins de nom. Et on comprend pourquoi ton ami fait du lobbying pour que t’y ailles. C’est vraiment une région d’Italie surprenante, avec un superbe patrimoine disséminé entre de simples champs d’oliviers.
On voit que tu suis, on attaque effectivement bientôt l’écriture de l’Albanie !
Bon courage à toi. Cumuler études et boulot, pfiou t’as du courage !
Mon ami est napolitain du coup il milite à fond pour l’Italie forcément avec tous les bons plans😃
Et si si c’est super important de presque tout lire. Je dis bien presque !!!vous êtes une forme de parenthèse fort agréable, et puis ça nous donne des idées.
On aime bien sortir des sentiers battus, éviter l’évidence.
Donc non je ne lis pas tout mais là j’étais à la rue totale.😱
Et pour les cours c’est pas simple mais plutôt sympa ce retour sur les bancs de la fac.
J’attends avec impatience l’albanie.
Kenavo
Virginie
Merci pour ces nombreuses idées, notamment la rando sur la côte qui donne sacrément envie. Ce petit passage italien me donne envie d’enfin écrire mon article sur le Gargano qui est dans les tiroirs depuis 2 ans… effectivement ça me semble difficile d’y séjourner sans voiture, en revanche il y a des rando à faire et même une forêt pour s’il fait beaucoup trop chaud.
En vérité on a déjà visité le Gargano, mais comme c’était il y a 10 ans et que nos souvenirs se sont effacés, on a hâte de lire ton article !
Bonjour, je prévois de visiter les Pouilles seule cet été sans voiture. Ça faisait un moment que je l’envisageais et votre article m’a donné envie de sauter le pas. Votre itinéraire sur 7 jours dans la nature me donne très envie. Est ce facile de louer des vélos sur place? Pour les bus et train, on peut réserver sur place au dernier moment ou mieux vaut le faire en ligne?
Merci d’avance pour les précisions.
Votre article est top et inspirant. Bravo!
Bonjour Charlotte,
Oui, il est assez simple de trouver des loueurs de vélos dans les différentes villes des Pouilles, en faisant quelques recherches sur Google. Et non, la réservation n’est pas nécessaire pour les bus et trains (voire carrément pas possible), mis à part sur les longs trajets.
On te souhaite de très belles vacances et on te jalouse même un peu 🙂
Merci énormément pour cet article, je m’en suis complètement inspirée pour notre semaine dans les Pouilles du 15 au 22 juillet. Nous avons commencé par Lecce 3j, puis une nuit à Monopoli, ensuite Ostuni où nous avons loué les mêmes vélos et empruntés le même itinéraire que vous puis Bari 2j et c’était magique. Sans vous nous aurions pas découvert ce coin magnifique où la vie est paisible, les habitants et commerçants sont adorables. Nous n’avions pas de voiture mais avons tout fait en train ou en bus et c’était parfait ! Merci encore pour tout
Bonsoir Claudia,
Nous sommes super heureux de savoir que notre article t’a aidée à passer de belles vacances et ravis que tu confirmes qu’on peut profiter des Pouilles sans louer une voiture !
Hello à vous deux,
Super l’article et toute cette information. Nous allons partir fin août et on souhaite faire comme vous: pas voiture + vélo et la marche! Juste petite question: quand vous avez fait le vélo, où est ce que vous avez laissé vos valises? Avez vous de noms d’hôtels où on pourra dormir lors de notre tour en vélo?
Merci d’avance!
Bonjour Paula et désolés pour la réponse tardive !
On avait laissé nos affaires à Lecce, mais on pense que n’importe quel hôtel à Ostuni sera d’accord pour vous garder les valises. Ou bien peut-être l’agence de location de vélos.
À Ostuni il y a le B&B Volte Bianche que nous aurions choisi s’il avait fallu dormir sur place. Et à la moitié de notre circuit vélo nous avons dormi au Trulli Caroli.
Profitez bien !
Bonjour savez-vous s’il y a des abonnements pour les trains et les bus
Salut Greg,
Pour le train, il y a des tarifs spéciaux et abonnements (voir sur le site de trenitalia, « offres » dans le menu : https://www.trenitalia.com/fr.html). Pour le bus, comme il y a plusieurs compagnies différentes, c’est plus difficile à décrypter.
Bonsoir les grands voyageurs Merci, merci pour ce beau globe, heu,non, ce beau blog..pour votre enthousiasme , votre humour, votre légèreté; j’ai aimé les photos et adoré les dessins ! Français, de parents italiens (du Frioul), je rêve de partir découvrir le Sud… donc, en mai, je me lance…Lecce,les Pouilles… Merci donc pour tous vos conseils éclairés et vos « vécus in vivo » dans lesquels je me suis tout de suite retrouvé et qui me donne grand appétit de partir.
Quels sont vos projets pour 2022 ?
Cordialement
Roberto
Bonsoir Roberto,
Merci pour ton message qui nous fait super plaisir. Nos plans pour 2022 ne sont pour le moment pas très exotiques. Nous venons de rentrer de Sicile et nous pensons rester en France jusqu’à l’été. Ensuite, rien n’est décidé.
En attendant, vivement le mois de mai pour ton voyage !
Bonjour, je m’inspire de votre parcours pour notre prochain voyage dans les Pouilles. Nous envisageons aussi de nous déplacer en train et/ou bus. Comment avez vous fait pour vous rendre dans les centres villes quand les gares sont à l’extérieur de la ville? Merci par avance pour votre réponse.
Bonjour Emmanuelle,
Tu as trois possibilités :
– marcher, car ce n’est souvent pas si loin, mais c’est vrai qu’avec valises ça peut s’avérer plus compliqué
– monter dans le bus ou la navette mis en place par la ville
– prendre le taxi, par exemple si la navette ne passe pas le dimanche, mais ils sont généralement chers en Italie
Bon voyage à vous !
Bonjour! Nous avons séjourné dans les Pouilles en juin 2022…et nous nous sommes inspirés de votre blog comme nous voulions tout faire sans voiture! Et je peux affirmer que nous avons sur 15 jours réservé tout sur FSE ( Ferroviara del sud est) depuis la maison ..trains et bus!! Les arrêts de bus sont indiqués au moment de l achat! Tout a marché comme sur des roulettes! Nous avons choisi Brindisi comme point de départ…pour nous rapprocher des plages avec un séjour à San Foca très familial..puis visité en bus jusqu’à Otranto qu on a bien apprécié ! Lecce bien sûr..et tjrs en train et bus Alberobello et Locorotondo à partir de Monopoli rejoint en train depuis Brindisi
J ai aussi apprécié grâce à votre blog les Organisateurs de chez Muji (surtout tailles M et S) pour une cause à ouvrir 4 à 5 fois et pour 2…et nous sommes presque septuagénaires ! Malgré une très forte chaleur en juin …nous avons aimé les Pouilles et leurs habitants ! Je vous remercie ..nous prendrons d autres idées ingénieuses pour d autres destinations futures..et bravo pour votre humour ! J adore vos petits dessins très sympas..,
Bonjour Yasmine ! Super de lire cette expérience réussie. C’est finalement bien plus facile que ce qu’on croit de visiter les Pouilles en transports ! Si jamais vous ne connaissez pas, pour un prochain voyage, l’Albanie de l’autre côté de l’Adriatique est très chouette à visiter aussi.
Bonjour, je reviens d’un séjour dans les Pouilles avec une amie, nous nous sommes régalées (au propre comme au figuré)!
Alléchée par votre idée d’excursion le long de l’Adriatique jusqu’à Otranto, j’ai tenté l’expérience mais je n’ai pas réussi à trouver plus de précisions que celles que vous aviez données et j’ai un peu galéré : descendue du bus à Rocca, je n’ai pas trouvé le début de l’itinéraire et j’ai dû marcher au bord de la route jusqu’à Torre dell’Orso (et sa magnifique plage 😆🤭) pour trouver un sentier. Plus tard je me suis retrouvée bloquée, rochers, résidences hôtelières, plus moyen de longer la mer. J’ai dû rebrousser chemin et repartir à l’intérieur des terres. Au bout de quelques km sur la route sous un soleil de plomb, et ayant perdu tout espoir de retrouver un sentier, j’ai fini ma randonnée…. en stop pour rejoindre Otranto ! Mais la partie que j’ai pu faire était vraiment paradisiaque et je ne regrette rien 😊
Je confirme que ça ne vaut pas le coup de s’embêter avec une voiture dans les Pouilles, on peut faire beaucoup de choses avec les transports en commun, en plus ce n’est pas cher du tout. Attention toutefois aux bus : ce n’est pas facile d’obtenir des informations fiables et il nous est arrivé plusieurs fois d’attendre en vain un bus qui est passé à un autre arrêt. Quand c’est le dernier de la journée, c’est assez flippant mais les gens sont tellement gentils et désireux de rendre service qu’on ne reste pas très longtemps dans la panade !
Merci pour vos précieux conseils qui nous ont bien aidées dans l’organisation de notre séjour !
Bonjour Anne-Catherine,
Navrés de t’avoir fait subir cette mauvaise expérience ! Nous avons glissé dans l’article un lien vers un itinéraire Wikiloc très similaire au nôtre. Il y a normalement un petit sentier non loin de la grosse route, mais qui s’approche de l’eau. Pour la fin, nous avons comme toi subi la résidence hôtelière et terminé sur la route en plein soleil, il n’y a hélas pas d’autre possibilité :/
Quant aux bus d’Italie du sud, c’est vrai qu’il y a souvent des couacs. Nous avons globalement eu de la chance, mais en cas de souci, leur communication est mauvaise.
Merci pour ton retour !
J’avais téléchargé l’itinéraire Wikiloc, mais c’est sans doute moi qui n’ai pas su l’utiliser, ça ne m’a pas aidée.
Et ne soyez surtout pas désolés, ce n’était pas du tout une mauvaise expérience, bien au contraire : j’ai passé un mauvais moment sur la route, surtout qu’il faisait vraiment très chaud, mais j’ai adoré le reste et ça compense largement !
Je reviendrai sur votre blog pour chercher des idées pour les prochains voyages 😊
Wooo ! Quel super article… Je cherchais où partir dans quinze jours sans louer de voiture et bien j’ai été convaincu. Merci pour cette mine de bons conseils !
Merci Géraldine, on te souhaite de très bonnes vacances sous le soleil apulien !
Bonjour!
Merci pour votre superbe blogue qui nous a donné envie de visite le Sud de l’Italie! Mi-octobre, nous partons en famille une dizaine de jours à Otrante. Connaitriez-vous une adresse pour louer des vélos dans cette ville? Ensuite, concernant la randonnée entre Torre dell’Orso et Otrante, auriez-vous une référence de carte de randonnée? Et si non, pensez-vous que ce serait possible d’emprunter les sentiers qui longent la mer en vélo?
Merci d’avance pour votre réponse!
Jarek
Bonjour Jarek !
Désolés, on ne va pas être très utiles : on n’a pas d’adresse de loueur de vélos à Otrante, on a juste marché et pris le bus dans cette ville. Pour la rando, on s’est lancés un peu au hasard, avec l’aide de l’appli maps.me pour repérer les sentiers. Ça nous paraît compliqué à vélo, on descendait souvent sur le sable ou on marchait sur des sentiers un peu cabossés. C’est possible sur les parties route mais qui ne sont pas les plus sympas, souvent plus éloignées du bord de mer. Peut-être qu’en allant vers le sud depuis Otranto vous aurez de meilleures pistes, on dirait que la route reste plus en bord de mer. Demandez conseils à vos loueurs de vélo, il y a des chances qu’ils vous suggèrent des itinéraires.
Bonne découverte des Pouilles !
Bonjour! Nous partons pour un séjour en juin….et nous avons loués un appartement a ostuni….mais nous arrivons de l aéroport de Bari….
Donc j ai deux questions…pensez vous qu on trouve facilement des navettes de l aéroport jusqu’à ostuni?
Et nous aimerions aller passer une journée a alberobello….en partant d ostuni, nous avons vu que les trajets font deux heures aller…deux heures retour!!!donc pourriez vous nous donner une meilleure option?le taxi est il cher pour 5 personnes?
Je vous remercie d avance!!
Bonjour Peggy,
Nous n’avons pas toutes les infos que tu recherches, mais nous allons tenter de t’aider quand même.
Pour rejoindre Ostuni depuis l’aéroport, le plus simple semble être de faire un changement dans le centre-ville (Bari Centrale).
Effectivement, que ce soit en bus ou en train, les transports sont lents entre Ostuni et Alberobello. En taxi comptez à vue de nez 60-70€ et évitez le week-end, car il y a un surcoût.
Hola!! Félicitation pour vos jolis récits, Toujours de précieux conseils.
Pour la fin septembre et début octobre je disposerai de 8 jours. j hésite entre les Pouilles et la Sicile ( ouest). Cette dernière me semble un peu plus chère.
Que me conseillez vous ? Merci.
Bonjour Silvia,
On ne sait pas trop quoi te conseiller entre Sicile et Pouilles. Au niveau de la météo c’est kif-kif et les prix nous ont semblé assez similaires. Par contre, peut-être que 8 jours est un poil trop court pour visiter la Sicile entière, à part si tu ne visites que la moitié de l’île.
Bonjour, concernant la randonnées que vous avez faites jusqu’à otrante. Combien de temps avez vous mis ? Pensez vous qu’il est possible de faire que la moitié si jamais et si oui laquelle privilégier ?
On va 5j aux pouilles avec une amie début juillet, seulement on reste pas longtemps dans ce coin là et on voulait profiter aussi des belles plages/criques et pouvoir s’y tremper, et on aime bien marcher le long de jolies criques.
En tout cas merci beaucoup pour ton article 😊
Bonjour Alexia,
Nous ne nous souvenons plus du temps que nous avons mis, mais ça nous avait paru long, surtout en plein cagnard ! Peut-être six heures.
La plus belle partie avec les plus belles criques est celle du début. Et vous pourrez facilement couper à la moitié. Notez les noms des stations de la ligne de bus Lecce – Otranto pour repérer sur une carte l’endroit qui vous convient le mieux.
Bon voyage d’avance !
Bonjour.
Merci encore pour votre blog qui a été pour beaucoup dans le choix de notre destination pour un break de 12 jours en Italie que nous sommes en train de terminer (29 mai 2023).
A propos de la randonnée à pied, c’est en fait une étape du Cammino del Salento (https://www.camminodelsalento.it/) qui s’effectue en 5 ou 6 jours depuis Lecce jusqu’à Santa Maria di Leuca. Pour nous permettre de boucler notre itinéraire, nous avons pris l’option de partir directement de Grotta di Poesia (moyennant taxi 70€ aïe car le bus 101 ne fonctionne qu’en haute saison et qu’il n’y aucune alternative de transport public) et de rallier Santa Maria Di Leuca en 4 étapes de 6 heures de marche. Grande variété de paysages traversés et tout en fleur (que de coquelicots !) en cette fin mai.
Pour la rando e-bike, nous avons effectivement réservé chez Cristalbike à Ostuni. Bon matériel tres belle randonnée. Sortie d’Ostuni acrobatique un samedi matin et pas évident de trouver le bon itinéraire tranquille pour rallier Cisternino. Pour passer la nuit dans un trullo isolé en campagne: https://www.booking.com/hotel/it/liberamente-trulli-amp-quiete.fr.html
L’improbable café restaurant situé à 200 mètres s’est révélé être une adresse courue par les gens du coin. Panzerotti et orecchiette au polpette mémorables.
Sinon notre itinéraire total aura été le suivant:
1) train rapide Italien Paris Milan. 2 nuits.
2) train de nuit Milan Lecce en wagon lit double. Vu les prix modiques des trains italiens, cela vaut le coup, d’autant plus qu’il y a systématiquement des retards (particulièrement cette fois là suite aux intempéries sévères survenues en Émilie Romagne). 1 nuit à Lecce.
3) taxi puis rando en 4 jours 3 nuits de Grotta Di Posia jusqu’à Santa Maria Di Leuca où nous passons une nuit
4) bus et train jusqu’à Ostuni où nous passons une nuit.
5) rando ebike de 2 jour avec nuit dans le trullo.
6) train de nuit d’Ostuni à Turin où nous passerons une nuit.
7) train rapide italien pour Paris.
Cdlt. Régis
Bonjour Régis,
Merci pour ce retour ! On espérait inspirer quelques voyageurs à se lancer dans la découverte des Pouilles sans voiture avec cet article, on est contents que ce soit le cas. Et sans avion en plus, encore mieux.
Tiens on ne savait pas pour le Cammino del Salento, ça nous donne envie d’aller découvrir le reste du sentier !
Merci pour tous ces conseils complémentaires qui seront utiles aux autres voyageurs.
Bonjour !!
Concernant Galatina, c’est vraiment dommage d’y avoir loupé la Basilique Santa Caterina d’Alessandria qui est une véritable merveille. On pourrait presque la surnommer la Chapelle Sixtine des Pouilles !! Ce sera peut-être pour la prochaine fois ?
Ah bah oui tiens, elle a l’air superbe d’après les photos. On se souvient avoir visité deux églises, mais probablement pas celle-ci car elle nous aurait marqués. Dommage !
Petite info :
Pour les 8 km à pied entre Polignano et Monopoli, aucun intérêt, passages dans des zones en construction : à fuir
Bonjour Danièle, sincèrement désolés d’avoir suggéré cette promenade.
Merci pour ton retour précieux, nous avons mis à jour l’article !
Bonjour,
Concernant la randonnée qui va de la Grotte de la poésie à Otranto (et qui à l’air superbe 😉 ), trouve-t-on sur le chemin de quoi remplir la gourde ou vaut-il mieux prévoir de bonnes réserves d’eau dès le départ ?
Merci
Bonjour Charlène,
Il vaut mieux partir avec de bonnes réserves. Au pire du pire, vous croiserez quelques bars de plage si c’est la saison, mais on ne se souvient pas avoir croisé de fontaines.
Merci pour votre retour ! 😉
Bonjour,
Merci pour votre blog magnifique, toutes ces idées et conseils!
L’idée de parcourir la campagne des Pouilles à vélo nous fait très envie. Est ce que vous pensez que ce serait une bonne idée aussi pour le Salento? je me demande si les axes routiers sont plus gros?
merci d’avance pour votre retour!
Bonjour Manon,
Honnêtement… nous ne savons pas du tout pour le Salento. Lorsque nous l’avons parcouru en bus en plein été, nous avons trouvé la région plate, avec de grands champs arides et de grandes lignes droites, ce qui donnait moins envie que la région des trullis. Mais peut-être qu’à une autre saison et en prenant de plus petites routes que les bus ignorent, l’expérience sera plus agréable.
Bonjour, merci pour vos belles idées sur les Pouilles. Nous sommes 2 amies et nous avons décidé de partir 5 jours dans les Pouilles fin mai début juin 2024. Nous serons logés sur Brindisi et nous aimerions visiter Alberobello.
Est ce qu’il est possible de s’y rendre en bus depuis Brindisi ? Si oui, ou pouvons nous prendre le bus ? Son numéro ? Par avance merci pour votre aide.
Bonjour,
Il ne semble pas y avoir de trajet direct entre Brindisi et Alberobello. Il faut prendre un train de Brindisi à Bari, puis un bus de Bari à Alberobello. Vous pouvez trouver les horaires sur Rome2rio ou Google Maps. C’est un trajet un peu long à la journée mais ça se fait !
Bonjour, nous avons comme projet de visiter les Pouilles en sept 2024 le départ se fera de Montreal, Québec Canada. J’aimerais savoir a quel aéroport en Italie il serait préférable d’atterrir pour se rendre a Bari. Merci votre site est super bien fait
Bonjour Pierrette,
Il existe un aéroport international à Bari, tu peux donc probablement trouver un billet depuis Montréal avec un changement quelque part en Italie ou Europe. Sinon, les grands aéroports les plus proches sont Rome et Naples. Naples est plus proche, mais Rome est mieux desservie et le train Rome – Bari est direct.
Bon voyage à vous !
Bonsoir,
Très bien votre article sur les Pouilles sans voiture. Nous n’avons pas le permis de conduire donc la question de la voiture ne se pose pas. Nous allons tous les ans 2-3 fois en Italie et nous nous debrouillons toujours avec les transports en commun, train… Que ce soit la Sicile, Naples et alentours ou le Nord, on arrive à bien visiter. Pour les Pouilles, je me posais la question : En restant au même endroit pendant 3 semaines pour dormir, pouvons-nous bien visiter la région des Pouilles ? Si oui, quel est la ville idéale pour prendre un logement ? Ce serait pour le mois de juin.
Merci 😉
Bonsoir Jérémy,
Contents de savoir que vous êtes des habitués de l’Italie en train ! On y retourne nous-mêmes dans quelques jours 🙂
À notre avis une des meilleures options est Lecce, en tout cas c’était notre choix pour un mois et on a pu faire pas mal de choses sans voiture. Comme trois semaines c’est pas mal, peut-être que pour gagner du temps de transport vous pouvez couper votre séjour en deux et choisir un 2e point de chute (Ostuni ou Bari) pour visiter le nord plus facilement.
Bon voyage !
Merci pour toutes ces informations !
On vient de passer 10 jours dans les Pouilles, sans voiture, et votre blog a été une merveilleuse mine d’info :). On a fait la rando de la grotte de la poésie jusqu’à Otrante, ainsi que 2 jours de vélos en partant d’Ostuni et en louant nos vélos comme vous chez Cristal Bike. On a été très très ravis de ces 2 expériences, et c’est grâce à vous qu’on les a trouvés, alors mille mercis !!!
Super, on est ravis de lire ça ! Le tour à vélo parmi les trulli reste l’un de nos meilleurs souvenirs de voyage. Merci pour le message 🙂
Merci pour tous vos conseils et informations. Nous avons choisis de visiter les pouilles en louant une voiture à Bari pour 2 semaines. L’avantage de la voiture c’est de pouvoir visiter les pouilles du nord au sud. Votre excursion en vélo nous aurait bien tenté. Le mois d’avril me paraît idéal pour visiter, peu de monde et une température correcte pour se balader. Merci encore pour le partage.
Bon voyage.
Ah c’est sûr que la voiture permet de voir plus de chose en peu de temps, mais c’est un autre état d’esprit de prendre le temps en voyage, surtout dans une région propice au slow travel comme les Pouilles 🙂
On confirme pour le mois d’avril, on est repassés dans les Pouilles début avril ce mois-ci et c’est le rêve entre les fleurs et le soleil qui ne tape pas encore trop fort. Bon voyage à vous !