À peine arrivés dans la ville de Quito, une averse de grêle s’abat sur nous. Quelle délicate attention ! La météo s’adoucit un peu par la suite, mais nous avons tous les jours l’occasion de vérifier l’adage qui affirme que la capitale de l’Équateur vit les quatre saisons dans la même journée. Crème solaire, parapluie et bonnet se côtoient dans nos besaces durant tout notre séjour.
Trois ans auparavant, la ville de Quito ne nous avait pas laissé un souvenir impérissable. Cette fois-ci, nous lui donnons sa chance et nous y installons pour deux semaines. Grand bien nous en prend !
Premières impressions et découvertes à Quito
Dès le premier matin, nous sommes charmés. Le centre-ville s’avère être un superbe ensemble architectural, constitué de bâtiments anciens délicatement colorés et d’églises à la fois simples et gracieuses. Dans la compétition involontaire qui oppose en nos têtes les dernières mégalopoles visitées, Quito marque de nombreux points face à Bogota ou Medellín en Colombie.
Ceux qui s’attendent à trouver en Équateur l’exubérance caractéristique des latinos risquent d’en perdre leur latin. Les rues ont beau être traversées par mille passants et vendeurs de rue, l’ambiance est étonnamment zen.
Nous avons une théorie : nous pensons que l’humain a tendance, en altitude, à économiser son oxygène plutôt qu’à s’agiter. Or Quito se situe à 2800m.
Et encore, 2800m, est le niveau bas de Quito. La ville s’est développée au fond d’une cuvette et la moindre rue montante nous transforme en asthmatiques. En contrepartie de l’effort, nous nous voyons constamment offrir de superbes points de vue.
L’idéal est d’arpenter Quito au printemps — comprendre entre 7h et 10h — lorsque la lumière n’est encore que douceur. Par exemple, dès 11h, la Plaza Grande se trouve écrasée sous un soleil de plomb et les quelques bancs à l’ombre des arbres sont déjà tous pris d’assaut par les anciens qui y passent l’année. Elle est d’ailleurs surnommée la « place des retraités ».
Chose rare pour une capitale, le centre-ville est resté traditionnel jusque dans ses boutiques. Les marques internationales préfèrent s’installer dans les larges malls des nouveaux quartiers.
Nous nous amusons à découvrir que les rues ont chacune leur spécialité. Vous cherchez un tournevis ? Vous le trouverez dans la rue des outils de bricolage. Une paire de chaussures ? La rue des chausseurs. Pour vous dire, il existe même une rue des maillots de foot !
Et puis il y a ce grand mystère des glaces qui ne fondent pas. Tout le monde dans cette ville raffole des helados et il n’est pas rare d’observer un papi ou une mamie en train de se pourlécher devant un cône à la fraise. Ce qui cloche, c’est que les vendeurs passent la journée avec leurs bacs sur l’épaule, défiant les lois de la physique frigorifique. Il paraît que leur astuce consiste à intégrer des œufs en neige aux ingrédients, mais nous préférons croire en une puissante sorcellerie chamanique.
L’inconvénient majeur de Quito est la pollution. Plus particulièrement celles des affreux bus bleus qui passent et repassent en répandant une épaisse fumée noirâtre. Nous ne comprenons pas pourquoi personne ne répare leurs pots d’échappement, leurs moteurs ou que diable. Une ligne de métro est en plein forage, espérons qu’elle solutionne ce problème…
En attendant, nous vous demandons de bien vouloir avoir une pensée pour les pauvres policiers postés à chaque carrefour, un sifflet dans le bec, qui respirent cet air à pleins poumons.
Nos visites dans le centre de Quito
Tout près du palais présidentiel, fermé au public lors de notre passage, se dresse le Centro Cultural Metropolitano, ancienne université de style colonial dotée d’un beau patio et d’une terrasse accessible gratuitement.
Nous découvrons le goût des Équatoriens pour les églises richement décorées. Richement dans le sens « avec beaucoup d’or ». C’est le cas de l’église de la Merced et surtout, un peu plus loin, de l’église San Francisco. Ici, la messe bat son plein. Mais alors que nous nous apprêtons à ressortir pour ne pas déranger, la musique démarre. Pas une courte chansonnette, non. Le prêtre se transforme en chauffeur de salle, soulève la foule qui se met à taper des mains et à s’époumoner sur l’entraînant refrain. « Allez, seulement les femmes ! Plus fort ! Et maintenant, seulement les hommes ! Ouais, c’est bien ! Que viva Cristo! QUE VIVA CRISTO!».
Les horaires d’ouverture de l’église San Francisco sont assez limités, mais si vous parvenez à y entrer, l’intérieur doré est époustouflant. Il vaut celui de l’église de la Compañía de Jesús, que nous avions visitée trois ans plus tôt, mais dont l’entrée est payante (5$).
La Calle La Ronda, réputée ultra mignonne, ne nous convainc pas. Elle se révèle être ni plus ni moins qu’un attrape-touristes. Une bonne trentaine de rabatteurs déchaînés nous interpellent, un menu à la main. Fuyons !
Nous apprécions bien davantage de flâner dans le quartier de San Marcos et notamment dans la jolie rue Junín, calme et bordée de maisons colorées.
Visible de loin, la Basílica del Voto Nacional, l’une des église les plus élégantes de Quito, n’a vu sa construction démarrer qu’à la fin du XIXe siècle.
Une légende locale affirme que la fin du monde adviendra lorsque la basilique sera terminée. Cela fait donc quelques décennies que le chantier n’en finit pas de ne pas finir et que les architectes inventent des ajustements à réaliser par-ci par-là.
Ce qui nous plaît le plus avec cette basilique, c’est qu’il est possible de monter au sommet de l’une des tours et d’obtenir une vue magnifique sur la ville. Attention, il y a deux entrées et donc deux billets différents : l’un pour visiter l’intérieur (pas folichon, 2$), l’autre pour la tour (2$ aussi).
Nous commençons par suivre un long escalier, le souffle court, et réalisons sur la dernière marche qu’il y avait… un ascenseur ! Ensuite, le chemin passe sur une passerelle étroite avant de se transformer en une série d’escaliers les plus raides du monde. L’effort en vaut la chandelle et nous le recommandons vraiment… sauf à ceux qui souffrent du vertige !
Nous nous téléportons sur la colline verte juste en face, le Parque Itchimbía. Il n’est pas particulièrement intéressant en soi, mais il offre lui aussi une vue panoramique impressionnante sur le centre historique.
Sur cette même colline, juste en dessous du parc, sont installés quelques cafés particulièrement agréables en fin de journée. Nous sommes chanceux, les nuages s’écartent ce soir-là et nous offrent un coucher de soleil mémorable. D’aussi haut, nous pouvons facilement compter le troupeau d’églises qui peuplent le centre. C’est beau, une capitale sans gratte-ciels, n’est-ce pas ? Bon, en vérité ils se cachent juste quelques kilomètres plus loin.
La terrasse d’où nous avons apprécié cette vue est celle du Café Mosaico. Les boissons sont un poil plus coûteuses qu’ailleurs (3$ le jus, 7$ le verre de vin), mais c’est le prix de la vue !
Un peu plus au nord de Quito : quartiers aisés et musée
Nous quittons le centre et nous éloignons vers le nord. En chemin, nous traversons le Parque El Ejido, prisé des habitants qui y viennent le weekend pour applaudir des humoristes de rue, jouer au frisbee et… s’empiffrer de glaces magiques qui ne fondent pas, comme partout.
Nous atteignons la Mariscal, un quartier un peu snob, sans grand charme. De petites maisons avec jardin côtoient des buildings de verre d’où les Équatoriens descendent en costumes et tailleurs pour prendre leur pause déjeuner.
Comme le quartier concentre un grand nombre de restaurants et de pubs, beaucoup d’expatriés et de touristes choisissent d’y loger. C’est ce que nous avions fait trois ans plus tôt et nous n’avions pas été emballés. Notre conseil : venez à la rigueur vous délecter d’un bon dîner, mais ne vous y attardez pas.
De nuit, il faut avouer que les lumières de la Mariscal, vues depuis notre location dans le centre et mêlées aux nuages bas, produisent une certaine ambiance :
En poursuivant toujours vers le nord, nous parvenons au mirador de Guápulo. Ce point de vue permet d’observer une vaste vallée non pas vers Quito, mais à l’opposé.
À nos pieds, le quartier de Guápulo est paraît-il resté bien préservé, avec d’anciennes ruelles, un large couvent et une jolie église attenante. Nous ne le vérifions pas car une averse s’abat sur nous. Aïe, voilà l’automne.
Non loin se trouve la Capilla del Hombre. Malgré son nom (la Chapelle de l’Homme), il ne s’agit pas d’un édifice religieux mais d’un musée conçu par Guayasamín, le plus célèbre artiste équatorien. Son style est intense, scotchant même, et nous rappelle les œuvres les plus sombres de Picasso. Les photos étant interdites, nous vous conseillons de jeter un œil sur Google Images.
Le prix de l’entrée est de 8$. Il donne accès à un musée aux murs immenses, conçu spécialement pour accueillir les œuvres XXL de Guayasamín. Le billet comprend aussi une visite guidée de la maison de l’artiste, décorée de peintures et d’objets hétéroclites accumulés au cours de sa vie.
Prendre de la hauteur avec le TelefériQo
Nous avons gardé le meilleur pour la fin : le téléphérique. Celui-ci monte, monte, monte à n’en plus finir et nous dépose à 4000m d’altitude. Vue d’ici, la colline appelée Panecillo qui surplombe le centre-ville nous semble ridiculement plate. Vers le nord comme vers le sud, Quito s’étend paisiblement, tel un fleuve de béton au fond de sa vallée.
Mais ce n’est pas tout. En nous retournant, nous faisons face à de superbes montagnes garanties sans béton. La plus éminente se trouve être un volcan et répond au petit nom de Pichincha. Nous n’y grimpons pas car il faut compter quatre heures de marche rien que pour l’aller, mais nous en empruntons la direction pour une belle promenade d’une heure environ.
De tels paysages à cinq kilomètres du centre d’une capitale, qui l’eût cru ?!
Le billet de téléphérique coûte 8,50$ l’aller-retour. Comme le quartier qui y mène est déconseillé aux piétons, il est préférable de s’y rendre en taxi ou en Uber. Comptez 3 à 5$. Une fois en haut, contournez la grande cafétéria par la gauche et suivez le chemin qui longe la crête avec de belles vues. N’hésitez pas à vous badigeonner de crème solaire (ça frit là-haut) et à emporter de quoi vous couvrir (ça gèle là-haut). Enfin, visez un matin où le ciel est dégagé, sinon la balade dans un nuage risque d’être beaucoup moins plaisante.
Et que mange-t-on à Quito ?
Pour tout vous avouer, la gastronomie équatorienne ne nous emballe globalement pas. Cependant, quelques spécialités valent le coup de dent. Si vous avez une légère fringale, goûtez la tortilla de Guaranda, du nom d’une autre ville du pays. Il s’agit d’une crêpe très épaisse, toute chaude et farcie au fromage. Nous sommes tombés dessus complètement par hasard ici.
La visite du Marché Central est une bonne occasion de déguster des spécialités sur le pouce. Citons la soupe à la patate que les Équatoriens adorent. Les stands de nourriture du marché se trouvent facilement car ils sont isolés dans un coin et agrémentés de tables et de chaises.
Notre conseil : deux femmes y servent des jus de fruits et s’il ne faut en goûter qu’un, celui aux mûres est incroyable. Il arrive au sommet de notre liste des incontournables de Quito, tout juste derrière le téléphérique !
Enfin, le marché nous permet de refaire le plein de vitamines avec d’excellents fruits exotiques : fruit de la passion, papaye, rambutan, naranjilla (appelé lulo en Colombie), physalis, pitaya…
Niveau alcool, le péché mignon des Équatoriens est le canelazo, au bon petit goût de sucre de canne et de cannelle, qui se déguste chaud. Enfin, nous nous sommes régalés à Quito de chocolats chauds divins, légèrement parfumés à la cannelle eux aussi. Il ne faut pas croire ceux qui affirment que l’Équateur n’est qu’un pays producteur et qu’il ne sait pas transformer les fèves de cacao ! Nous vous glissons deux adresses dans les conseils pratiques.
Une anecdote amusante pour finir ? Nous avons en France le « quart d’heure de politesse ». Ici, ils ont l’« heure équatorienne ». Les Équatoriens se permettent d’arriver très très très en retard aux rendez-vous, à tel point que le gouvernement s’est lancé depuis quelques années dans une campagne de lutte contre ce fléau !
Conseils pratiques pour visiter Quito
Cafés et restaurants
Les prix sont plutôt élevés pour le continent et frôlent les tarifs français. Voici tout de même quelques bons plans à Quito :
- En Dulce : ce lieu à la fois café et boulangerie propose une jolie carte pour le petit-déjeuner, que vous soyez plutôt croissants ou plutôt humitas (dessert au maïs, cuit à la vapeur dans la feuille qui entoure l’épi de maïs). Leur chocolat chaud est excellent !
- El Palomar Chocolateria : si vous préférez le chocolat chaud l’après-midi, cette chocolaterie ouvre à 15h et propose plusieurs variantes comme celui à l’orange ou au piment. C’est subtil, exquis et l’accueil est chaleureux.
- Centro Cultural Govinda’s : un lieu un peu étrange, affilié à la mouvance hindouiste Hari Krishna, qui cuisine un buffet végétarien le midi. Il est possible de bien manger pour 3 ou 4$.
- Literato Club del Té : une jolie petite maison dans le quartier Floresta, qui sert une longue liste de thés mais s’applique également pour la nourriture. Les plats ne sont pas copieux mais heureusement les prix bas sont une bonne excuse pour se resservir (3,50$ la crêpe salée, 5$ le burger). Le lieu est idéal pour travailler au calme, nous y avons passé une après-midi entière.
Visite guidée de Quito
Le « free walking tour » (au pourboire) n’était pas le plus passionnant qu’on ait suivi, mais cela dépend du guide sur lequel vous tombez. Si vous souhaitez tenter, il se réserve ici sans frais.
Mitad del Mundo
Nos amis se sont rendus sans nous à la Mitad del Mundo, située à 13km et deux heures de transports en commun de Quito. Un monument y commémore la toute première tentative de localisation de la ligne de l’équateur. Apparemment, le lieu ressemble un peu à Disneyland, mais le surprenant cratère tout vert du volcan Pululahua à proximité justifie l’excursion.
Transport entre Otavalo et Quito
Depuis le terminal d’Otavalo, un bus part toutes les quinze minutes et rejoint le terminal nord de Quito, appelé terminal Carcelén. Prix 2,50$, durée 2h. Attention, les touristes sont apparemment la cible fréquente de vols dans ce bus, autant en soute qu’en cabine. Installez-vous côté fenêtre avec vue sur les soutes et serrez vos petits sacs sur les genoux.
La ville de Quito est-elle dangereuse ?
Nous ne nous sommes pas du tout sentis en insécurité, cependant les touristes sont fréquemment la cible de vols (sans violences). Faites particulièrement attention à vos affaires dans les transports en commun ou aux arrêts de bus. Certaines zones seraient aussi à éviter : le chemin à pied pour grimper à la colline Panecillo et le quartier de l’hôpital, que vous pourriez être tentés de traverser entre la Floresta et le centre. Rien à signaler dans le quartier qui monte au Café Mosaico. Le mieux est de vous renseigner auprès de votre hôtel ou hébergement, les locaux savent bien eux-mêmes quelles zones éviter.
Se déplacer à Quito
Les bus sont fréquents et pratiques en journée et il est possible de trouver votre itinéraire avec Google Maps. Le trajet coûte 0,25$. Sinon, les taxis sont bon marché le jour, beaucoup plus chers en soirée. Privilégiez alors l’application Uber.
Haute altitude
Si vous atterrissez tout juste à Quito, vous sentirez forcément les effets de la diminution de l’oxygène à 2800m d’altitude. D’abord, à chaque effort, vous aurez le souffle court et vous entendrez votre cœur battre la chamade dans votre boîte crânienne. Rien de grave. En revanche, certaines personnes sont atteintes de symptômes plus gênants : maux de tête, vertiges, nausées. Pour limiter cela, hydratez-vous bien et ne buvez pas une goutte d’alcool la première semaine. Une bonne idée est de rester trois ou quatre jours à Quito et ses environs pour vous acclimater, surtout si vous prévoyez ensuite de randonner encore plus haut dans la montagne !
Où dormir à Quito
Pour bien profiter de la ville, nous vous recommandons de privilégier le centre où il est possible de trouver de bonnes adresses. Par exemple, Chakana Hotel Boutique (~48€ la chambre double avec petit-déjeuner)i, à la décoration très soignée. Dans un autre style, le Masaya Hostel est une auberge de jeunesse qui propose aussi des chambres doubles (~35€)i, mention spéciale pour le jardin intérieur !
Attention, très souvent en Équateur, les logements sont mal insonorisés et les rues bruyantes. Prévoyez des bouchons d’oreille !
Super article, qui montre bien les différents aspects de Quito. Je conseille fortement la randonnée à partir du téléphérique. Assez dure sur la fin, mais paysages magnifiques. Je ne me suis pas rendue non plus à la Mitad do mundo, mêmes échos assez négatifs.
Et les crêpes au fromage à 0,50 dollars, mon déjeuner chaque jour là-bas ;))
J’ai hâte de lire vos autres billets sur l’équateur !
Tu nous fais regretter de ne pas avoir fait cette rando ! Bon eh bien il va falloir qu’on retourne en Équateur 😁
C’est vrai que cette ville et ces randos accessibles si facilement… Robin est très frustré de ne pas avoir le téléphérique de Tenerife, en voilà un qui vaut bien le coup ! Très belles photos encore !! Biz
Ah zut, Robin n’a pas pu monter ? C’est interdit aux plus petits ? En Équateur les enfants naissent en altitude, ça doit les immuniser pour le reste de leur vie !
Merci beaucoup pour tes descriptions et tous tes bons conseils précieux !!
Avec plaisir ! Profite bien de Quito 🙂
Quien ha visto à mi Quito no puede morir sin veerlo J Cancion folklorica Quitena Merci pour votre superbe reportage Un des mieux que j ai pu trouver sur Pinterest J ai connu Quito et vecu près del Panecillo lorsque encore la monnaie s appelait Sucre Ca a dû bien changer depuis Ayant vecu plus de 7 ans en Espagne je parle les deux langues et connas meme quelques mots en quichoa La nostalgie m etreint parfois de ce magnifique petit pays Je donnerais cher pour avoir des correspondants la bas Je ne sais comment trouver un site qui permet cela Avant il y avait La Voz de los Andes à qui on pouvait ecrire qui diffusait notre nom et adresse par radio Cam semble ne plus exister La télé parle que de L Amazonie quand ils ciblent l Equateur Avec vous j ai pu enfin revoir la ville elle meme Que feliz estoy Graciams para todo Un saludo à mis nanos et nanas Ecuatorianos Mm Brigitte Depirou
Hola Brigitte,
C’est vrai que ce petit Équateur méconnu a beaucoup de charme !
Tu peux peut-être entrer en contact avec l’alliance française de Quito, qui donne des cours de français et a certainement des élèves qui seraient intéressés par une correspondance.
Muchos besos!
Coucou Mi-Fugue et Mi-Raison,
Vous nous accompagnez depuis maintenant plusieurs mois dans nos voyages (Maroc, Mexique, Guatemala, Colombie), votre blog est d’une aide plus que précieuse (à vrai dire on se réfère presque seulement à vos expériences et itinéraires), donc UN GRAND MERCI !!
On avait juste une question qui nous taraude depuis qu’on est en Amérique latine : comment faites-vous pour ne jamais tomber malades ? Je vois que vous vous régalez de jus de fruits au marché, vous avez bien de la chance. On évite les crudités, l’eau du robinet, les glaçons, les jus de fruits, la viande et j’en passe, et on a eu 2 fois des sessions antibios. Enfin, bref, avez-vous connu ce type de problème ?
Par ailleurs, pour info, presque TOUS les prix que vous indiquez niveau transport et restaurants ont augmenté, parfois même doublé (à cause du covid sûrement).
Profitez bien et à bientôt virtuellement en Equateur ahah
Ps : les dessins du lundi sont super chouettes
Coucou les égarés du canapé (joli nom) !
On a sûrement eu de la chance, on n’est pas souvent tombés malades. Ça nous est arrivé quand même, surtout une fois bien sévère au Mexique après avoir mangé des crudités et bu des jus dans un café un peu branchouille. En gros quand l’eau est potable, on ne fait pas attention du tout, sinon on évite tout ce qui est cru… avec des écarts quand on est trop tentés !
Zut pour les prix…
Bonne découverte de l’Equateur !
J’ai bien bourlingué dans ce pays MAGNIFIQUE il y a 40 ans paradisiaque et l’aventure a l’aventure
Il y a quarante ans, pfiou ! Les villes devaient être bien différentes, les traditions bien plus ancrées, mais les paysages, eux, ne bougent pas !