Pour conclure notre voyage en Grèce, nous nous aventurons sur la chaîne de montagnes du Pinde, qui occupe une vaste partie du nord-ouest du pays. Plus précisément, nous visons les montagnes des Zagoria (ou Zagori), connues pour leurs adorables villages en pierre et fendues en deux par les impressionnantes Gorges de Vikos.
La façon classique de visiter les Zagoria est au volant d’une voiture, d’ailleurs tous les villages que nous avons traversés sont accessibles par la route. Certains visiteurs ajoutent une ou deux randonnées, et les opportunités ne manquent pas. De notre côté, nous nous sommes lancés dans une génialissime randonnée itinérante de quatre jours, avec gîte et couvert dans les petits villages, et nous allons tâcher de vous donner tous les détails pour en faire de même.
Conseils pour visiter les Zagoria SANS randonner en itinérant
Commençons par deux-trois informations pour les voyageurs qui souhaiteraient découvrir les Zagoria en voiture.
Le plus difficile sera de choisir votre point de chute parmi les villages, car ils sont tous irrésistibles. Le préféré des Grecs est Megalo Papingo, et il déborde de restaurants et d’hôtels (voir les options sur Bookingi). De notre côté, nous avons beaucoup aimé Monodendri, pas mal fourni en restaurants, avec des hébergements plus abordables (comme notre hôtel Zagori Philoxeniai) et un spectaculaire point de vue à 800m de marche.
Les plus beaux points d’intérêt que nous avons croisés dans les Zagoria étaient, par ordre de découverte :
- le point de vue de Beloi près de Vradeto (15 minutes de marche depuis le parking),
- la skala de Vradeto
- le pont à trois arches de Milos près de Kipoi
- le pont de Kokkorou entre Kipoi et Vitsa
- le monastère Sainte-Parascève à Monodendri
- la source du Voïdomátis (30min de descente raide depuis Vikos)
- le point de vue du village de Vikos
- les piscines naturelles de Papingo
Du côté des randonnées à la journée, la plus célèbre est Monodendri – Vikos, qui passe par le fond des gorges (voir jour 3). Notez qu’elle devient glissante en cas de pluie et qu’il vous faudra planifier un taxi retour. Si vous préférez une balade courte et plate, vous pouvez vous garer au pont de Kokkorou et suivre le lit de la rivière jusqu’au pont de Koukouli, en comptant 1h15 l’aller-retour. Ce site liste d’autres idées de randos.
Notre trek de quatre jours dans les Zagoria
Deux ans plus tôt, un couple de lecteurs du blog nous envoyaient le récit du trek qu’ils venaient de terminer, en précisant qu’ils étaient sûrs qu’il nous plairait. Depuis, l’idée était restée coincée dans un coin de nos têtes, et c’est même l’une des raisons de notre retour en Grèce !
Parmi les nombreux sentiers qui courent dans la région, ces lecteurs avaient complété en six jours une boucle de 67 kilomètres surnommée tour des Zagoria. Nous avons repris les deux tiers de leur itinéraire, soit quatre jours et 46 kilomètres de Vradeto à Mikro Papingo. Nous avons zappé les deux journées les plus en altitude, proches des 2000m, sauvages et loin des villages.
Au total, nous n’avons pas parcouru tant de kilomètres par jour. Nous avons préféré jouer les vacanciers en prenant notre temps, avec de bonnes pauses et de longues soirées dans les villages.
Verdict : entre la nature luxuriante, les paysages somptueux, les villages pittoresques et les tentatives de baignades dans l’eau glacée, tout était fantastique. À refaire, nous referions tout à l’identique…
… sauf peut-être les tentatives de baignades !
Zagoria jour 1 : de Vradeto à Kipoi
12km, dénivelé +200m -900m
Un taxi dégoté à Ioannina nous dépose dans le minuscule village de Vradeto. Plutôt que de partir droit vers Kipoi, nous demi-tournons vers le point de vue de Beloi, un détour de 35 minutes aller et autant au retour qui en vaut la peine.
Tout est plat ou presque, quand tout à coup, au détour d’un rocher… BOUM ! Les gorges de Vikos !
La falaise plonge sous nos pieds, dévoilant un canyon monumental. Une rivière serpente dans une forêt touffue, sans la moindre trace humaine. Cela promet pour la suite. Mais patience, nous ne retrouverons ces gorges que dans un jour et demi !
Avez-vous remarqué cette légère brume grise sur nos photos? Un épisode de sable du Sahara a choisi de visiter les Zagoria en même temps que nous, ce qui n’est pas idéal pour les poumons, mais toujours plus agréable qu’un épisode pluvieux.
De retour à Vradeto, nous partons à la recherche de sa fameuse « skala ».
Skala signifie simplement escalier, mais attention, nous sommes face à un très vieil exemplaire de mille marches à flanc de falaise, conçu pour les sabots des mules. Jusqu’à l’irruption d’une route en 1973, c’était le seul accès à Vradeto.
Le tortueux zigzag nous mène au fond de la gorge de Mezaria, version miniature des gorges de Vikos.
À l’heure de la sieste, nous cueillons le village de Kapesovo qui en impose, dans son costume de pierre et de lauze.
Puis nous plongeons tête la première dans un troupeau de collines vertes.
Peu avant notre terminus du jour, nous tombons sur cet arc voûté. Toute une série de vieux ponts ottomans parsème ainsi le sud des Zagori.
Nous déboulons enfin dans le village de Kipoi (ou Kipi). Il nous reste des forces pour l’explorer jusqu’au sommet, entre les vieilles maisons et… des tortues sauvages que nous doublons avec difficulté.
Voilà pour le premier jour. Hôtel, douche, repas, repos !
Conseils pratiques pour le jour 1
En taxi, plutôt que vous faire déposer à Vradeto, vous pouvez demander le parking du belvédère de Beloi et ainsi gagner 1km de marche.
Si vous visez, comme nous, de repasser par Vradeto à l’heure du déjeuner, deux restaurants se battent pour attirer les touristes. Vous ne risquez pas de les rater, et les deux sont bien notés.
À Kipoi, nous avons posé nos sacs à l’Hotel Machalasi, vieillot mais correct. Il se présente sous la forme de maisonnettes de pierre, avec un studio à chaque étage. Réservation très fortement recommandée, comme partout dans les Zagoria.
Nous avons dîné à la taverne Machalas, tenue par la même famille. La carte est longue, avec des légumes rôtis, omelettes, riz, tartes salées et cent autres plats pas des plus raffinés, mais servis sur une sympathique terrasse.
Zagoria jour 2 : de Kipoi à Monodendri
10km, dénivelé +700m -350m (+2km en soirée pour le monastère)
Nos jambes ont bien dormi, c’est reparti ! Elles nous mènent d’abord au photogénique pont à trois arches de Milos, qui a dû voir passer plus de mules que de randonneurs.
Trente minutes et des milliers d’arbres plus tard, nous atteignons un autre ouvrage ottoman, le pont de Kokkorou. Il n’a qu’une arche mais trône au pied d’un rocher percé, du plus bel effet.
Pas une goutte ne s’écoule dessous. Étrange, puisque l’eau était présente sous le pont précédent, en amont.
Nous continuons de suivre le cours d’eau, ou plutôt son absence, jusqu’à… devinez quoi ? Un nouveau pont ottoman, celui de Koukouli.
Sommes-nous piégés dans un turban spatio-temporel ?
Nous parvenons à nous en extraire grâce à une nouvelle skala, prise cette fois dans le sens de la montée. À mi-skala, une chapelle attend les randonneurs. Ne manquez pas le point de vue secret dans son dos, ni la mignonne cloche cachée dans un arbre.
Nous atteignons Vitsa à temps pour glisser nos pieds sous une table de la place principale. Les spécialités locales étant la tarte (pita) et le champignon, nous nous laissons tenter par une pita aux champignons. Elle se révèle bien feuilletée, bien croustillante et évidemment bien bonne.
D’ici, nous pouvons faire coucou à Monodendri, notre destination pour la soirée située à deux minutes à vol d’oiseau…
… et vingt-cinq minutes à pied, via les tréfonds d’un vallon bien mousseux.
Monodendri est un village plus épais, mais aussi plus coquet que les précédents, fraîchement peigné, sans une tuile de travers.
Il ne faut surtout pas oublier, à Monodendri, de s’éloigner d’un kilomètre pour admirer le fou fou fou monastère Agia Paraskevi (Sainte-Parascève), assorti d’une folle folle folle vue. Les moines locaux, à la façon des ermites des Météores, ont suspendu leurs murs à deux cierges du vide, avec la foi pour tout filet de sécurité. Entrée gratuite.
Avec vue sur les gorges de Vikos. Elles nous avaient manqué !
Conseils pratiques pour le jour 2
Si besoin, le village de la veille (Kipoi) possède une supérette bien fournie pour constituer son pique-nique, ouverte de 10h à 22h. De notre côté, nous avons préféré atteindre Vitsa pour déjeuner au restaurant de la place principale.
Notre hôtel du soir à Monodendri s’appelait Zagori Philoxeniai. Malgré les nombreuses chambres, nous nous sommes sentis chaleureusement accueillis, nous recommandons. Superbe buffet de petit déjeuner bien rempli.
Au dîner, nous avons beaucoup apprécié The Pies of Frosso et ses joyeux serveurs. Mention spéciale pour le plat d’aubergines-tomates-ail et celui de haricots géants. Nous en avons profité pour siroter notre premier Retsina, un vin grec à la résine de pin, d’abord surprenant, puis convaincant.
Zagoria jour 3 : de Monodendri à Vikos
13km, dénivelé +400m -700m
Aujourd’hui, l’essentiel de la journée se passe au fond des fameuses gorges de Vikos. Nous démarrons donc par une bonne descente, sur des cailloux parfois glissants.
Un ruissellement se fait entendre, la rivière aurait-elle retrouvé ses eaux perdues ? Nous apercevons un grand bassin turquoise, marchons encore un peu et…
… plus rien ! L’eau s’est revolatilisée. D’ailleurs, une source d’eau potable est censée nous abreuver plus loin, nous la retrouvons à sec elle aussi.
La marche reste sympathique, entre les fleurs sauvages, les flaques d’eau bourrées de têtards et les effluves mi-agréables, mi-repoussantes de l’ail des ours. Quelques passages sont un peu techniques, mais rien d’insurmontable pour des enfants dégourdis, par exemple.
Parfois les arbres s’écartent, les falaises sont alors si abruptes que nous n’en voyons pas le sommet. Finalement, la vue était meilleure là-haut !
À l’approche du village de Vikos, un nouveau bruissement nous fait tendre l’oreille. Dans le doute, nous suivons le panneau « Voidomatis Springs » et… MIRACLE ! L’eau jaillit d’on ne sait où, à gros bouillons, et reremplit intégralement le lit de cette rivière, décidément capricieuse.
L’endroit semble idéal pour faire trempette. Mauvaise idée. Nos pieds partis en éclaireurs ressortent après trois secondes. Ce n’est pas juste frais, c’est une douleur aiguë ! Renseignements pris, la température des sources tournerait autour de 5, 6 ou 9°C, selon les… sources.
Eux sont parvenus à se baigner. Nous leur soupçonnons des origines nordiques.
Revigorés jusqu’aux chevilles, nous attaquons 250m de dénivelé vers Vikos, notre village pour la nuit. Il nous faudra hélas redescendre autant le lendemain, mais l’alternative à ce détour consisterait à attendre le village suivant, trois heures plus loin.
Merci aux fleurs sauvages, qui redoublent d’efforts pour nous encourager. Sans parler des paysages. Les montagnes se redressent, les gorges s’ouvrent et nos mâchoires tombent.
À la sortie du maquis, cinq taxis attendent des marcheurs qui, comme nous, ont sillonné les gorges depuis Monodendri. C’est d’ailleurs la seule section du trek où nous avons croisé des randonneurs.
L’énorme bonus du village de Vikos, c’est sa position pile en face des gorges et à mi-hauteur, donc au cœur du titanisme.
Les bancs du belvédère sont pris d’assaut, mais une vieille dame a installé quatre tables dans son jardin attenant et nous propose d’en disposer pour le prix d’une boisson fraîche. La meilleure terrasse des Zagoria !
Conseils pratiques pour le jour 3
Retenez bien que cette journée de randonnée est déconseillée par temps humide, à cause de rochers glissants et de boue.
L’itinéraire ne croise pas le moindre village et la source indiquée sur le plan n’est pas fiable. Prévoyez donc vos réserves de nourriture et d’eau. Notre hôtel de la veille proposait des paniers-repas, vérifiez que le vôtre en fait autant, car il ne semble pas y avoir d’épicerie à Monodendri.
À Vikos, nous avons choisi le petit hôtel Vikos Viewi. Contrairement à ce que son nom laisse croire, il n’offre pas une vue sur les gorges de Vikos mais sur la vallée opposée, ce qui n’est pas mal non plus ! La chambre était confortable et la gérante adorable.
Vikos est minuscule, avec deux restaurants seulement. Nous avons opté pour la troisième option, à savoir commander le dîner à notre hôtesse, qui cuisine quelques plats simples.
Zagoria jour 4 : de Vikos à Mikro Papingo
8,5km, dénivelé +500m -300m
Demi-tour, nous replongeons au fond des gorges, repassons près des sources miraculeuses, puis reprenons de la hauteur sur la pente opposée.
La montée est lente et longue mais, grâce à Zeus, souvent ombragée. La section la plus spectaculaire des gorges de Vikos tire sa révérence et nous surplombons à présent un recoin moins mémorable. Sauf lorsque d’étranges roches nous observent.
Nous atteignons Papingo en 3h30, mais celui-ci est scindé en deux. C’est Megalo Papingo (le grand) qui nous ravit le premier, avec ses pierres éclatantes, son clocher à arcades et son écrin de montagnes. La visite nous plaît beaucoup, nulle surprise que le village soit le zagorochoria préféré des Grecs.
Même si les hôtels sont légion, ce n’est pas ici que nous logeons. Un repas et un café plus tard, nous reprenons deux petits kilomètres dans les mollets vers Mikro Papingo (le petit), où nous avons réservé notre dernier hôtel de l’aventure.
Une surprise nous attend avant l’arrivée : les piscines naturelles de Papingo, qu’un ruisseau s’est amusé à creuser dans une roche en mille-feuilles. L’eau a gagné quelques degrés, elle est presque indolore. De nombreux flâneurs s’allongent sur les plateformes naturelles, bouquinent, bronzent… Nous les imitons un brin avant de reprendre le chemin.
Mikro Papingo est en effet microscopique, surtout en regard de l’énorme rangée de dents montagneuses qui le toisent, surnommées tours d’Astraka.
Nous aurions pu ici réserver un taxi et rentrer directement à Ioannina, mais nous nous octroyons une dernière soirée, nuit et matinée dans la sérénité des Zagoria.
Conseils pratiques pour le jour 4
La distance entre Vikos et Papingo étant relativement courte (entre 3h30 et 4h de marche), nous n’avons pas cherché à prévoir un pique-nique. Nous avons déjeuné à Megalo Papingo chez Koykoynapi, qui sert des plats un peu petits pour leur prix, mais délicieux. Nous avons ainsi savouré une soupe de trachanas, qui sont des pâtes grecques traditionnellement préparées avec du lait fermenté aigre, ici remplacé par des champignons pour plus de douceur.
Nous avons posé nos baluchons chez Traditional Rooms Karaoulii, qui est vraiment très traditionnel. Trop ? Les chambres sont dans leur jus, avec quelques toiles d’araignée et des poussières dans les coins, sûrement par souci de réalisme. Et une bouteille d’eau de vie sur la table de chevet pour oublier !
Pour le dîner, le restaurant le plus populaire à Mikro Papingo s’appelle Dias, mais les avis sont moyens et les tarifs élevés. Quitte à payer le prix cher, nous nous sommes rendus au restaurant de l’hôtel 1700. Le service est solennel, la carte mériterait plus d’options végé, mais la vue depuis la terrasse est superbe. D’ailleurs, si vous souhaitez achever votre escapade dans les Zagoria en beauté (et sans toiles d’araignées), cet hôtel a de belles chambresi.
Jour 5 : retour à Ioannina
Rien à ajouter, si ce n’est cette petite plage sous un pont, où notre taxi nous propose une halte.
Notre avis sur les Zagoria
Nous avons ADORÉ l’expérience ! La randonnée était très agréable et parsemée de points de vue fabuleux. Les étapes étaient variées et courtes, nous laissant le temps de profiter des villages, y compris ceux qui surgissaient à l’heure de la pause déjeuner. Enfin, dormir dans ces jolis villages calmes chaque soir contribuait grandement au dépaysement. L’escapade sport et nature parfaite, que nous ne soupçonnions pas en Grèce !
Conseils généraux pour randonner autour des Zagoria
Itinéraire du tour des Zagoria
Pour tout vous raconter, nous avons commencé à organiser notre randonnée à partir de cette carte griffonnée par nos lecteurs :
Eux ont réalisé cette boucle en six jours : Kapesovo – Monodendri – Vikos – Mikro Papingo – refuge d’Astraka – Vradeto – Kapesovo. Mais tout est modifiable. Nous pensons par exemple avantageux de remplacer Kapesovo par Kipoi, afin de mieux répartir l’effort.
Soyez flexibles dans votre organisation, car ce qui jouera le plus sur votre itinéraire risque d’être la difficile réservation d’hébergements. N’hésitez pas à partir d’un autre village de la boucle si cela peut débloquer la situation.
Quant aux bons marcheurs, ils peuvent facilement réaliser le tour complet en 4 jours. Exemple : Vradeto – Vitsa – Vikos – refuge d’Astraka – Vradeto.
Trace GPS du tour des Zagoria
Pour nous guider pendant le trek, nous avons mis nos pas dans ceux de cette trace Wikiloc. Elle souffre de quelques inexactitudes (un dénivelé fantôme surgit entre les kilomètres 15 et 20, le GPS a dû perdre le signal au fond des gorges), mais nous n’avons pas trouvé plus précis. Nous en avons ôté le tiers, puis inséré un aller-retour vers le point de vue de Beloi et un autre vers le village de Vikos.
Guide papier
À notre connaissance, le seul guide de randonnée disponible sur la région est le Ciceronei, en anglais. Nous ne l’avons pas testé.
Atteindre les Zagoria
Nous aurions aimé venir en bus depuis Ioannina, mais ils ne semblent passer qu’une ou deux fois par semaine et leurs horaires ne sont pas disponibles en ligne. Nous nous sommes donc rabattus sur les taxis. En les sondant dans la rue, les tarifs tournaient autour de 80€ l’aller simple. C’est le gérant de notre hôtel qui nous a trouvé et négocié le meilleur prix : 65€ vers Vradeto et 70€ le retour depuis Mikro Papingo, plus éloigné. Vous pouvez tenter de négocier ce prix avec notre chauffeur, il s’appelle Christos et son WhatsApp est +306944114275. En plus il est sympa et propose des pauses photo sur la route.
Stocker ses valises pendant le trek
Comme nous dormions à Ioannina avant et après le trek, notre hôtel Sezamei a proposé de garder gratuitement notre excédent de bagages dans une pièce sécurisée. Si vous vous lancez dans la boucle complète, il est sûrement possible d’en faire autant chez un hôtelier des Zagoria.
Hébergements dans les Zagoria
Nous avons trouvé les logements onéreux dans les Zagoria, même mi-mai avant la haute saison. Et les tarifs semblent avoir encore pris 10€ par nuit depuis notre passage. Comptez minimum 80€ la nuit, petit-déjeuner compris. Cela s’explique par une offre limitée. Ne tardez surtout pas à réserver, en particulier les week-ends.
Nous recommandons tous nos logements (voir nos étapes), sauf le dernier à Mikro Papingo, vieux et poussiéreux.
Si vous comptez passer une nuit au refuge d’Astraka, sachez qu’il ouvre courant mai, pour une fermeture fin octobre environ. Cela donne une idée de la période à laquelle il est possible d’y grimper sans neige. Infos et contacts sur leur site.
Enfin, certains randonneurs semblent bivouaquer, à l’instar de ces trois compères qui ont passé deux nuits en tente. Le guide papier Cicerone fournit peut-être quelques tuyaux pour des emplacements.
Gérer l’eau et la nourriture
L’eau des robinets et fontaines est propre à la consommation dans la région. Avec nos réserves d’environ 1,75L chacun, nous avons globalement porté chaque jour plus d’eau que nous n’en avons bu. Il ne faisait pas trop chaud et nous repassions par des villages. Sauf le jour 3, au fond des gorges de Vikos, où nous nous étions allégés en prévision d’une source… qui s’est avérée à sec. Gloups.
Quant aux repas, nous les avons presque tous pris en hôtel ou restaurant. Vérifiez les jours et horaires d’ouverture de ces derniers pour éviter les déconvenues. Par exemple, nous avons remarqué que tous les restaurants de Vitsa fermaient le mercredi.
Notre seul pique-nique était pour le jour 3, commandé à l’hôtel de la veille. Ne comptez pas trop sur des supérettes, elles se font rares dans la région. Nous avons repéré une vraie épicerie à Kipoi et une presque épicerie à Megalo Papingo. Les distributeurs de billets semblent encore moins courants.
Vertige
Sans être concernés, nous pensons que la portion du tour des Zagoria que nous avons parcourue pourrait convenir aux vertiges faibles, voire moyens. Le sentier est rarement au-dessus du vide, sauf sur les skalas, mais celles-ci sont bien stables et larges. Le 3e jour, quelques passages dans les rochers nécessitent de s’aider des bras, mais sans altitude. En revanche, sur la portion que nous n’avons pas réalisée, un passage est réputé TRÈS vertigineux à flanc de falaise !
ça faisait trop longtemps que je n’avais pas lu un de vos récits !!! Bah, c’est vraiment tentant cette rando !!! Bon, on se voit très bientôt 😉
Encore un coin qui vous plairait sûrement. Mais d’abord, Marseille ! 🙂
On savait bien que ça vous plairait ….
Cordialement
JF et N
Un énorme merci à vous deux ! C’était un sacrément bon conseil 🙂
…de rien …nous avons fait de belles randonnées grace à vous, c’est un juste retour….
Recemment nous avons fait une superbe randonnée ( 4-6 jours) sur le sud Portugal ( le sentier des pêcheurs) .
Si vous ne connaissez pas on vous envoie les infos….
Avec plaisir pour les infos, vue la région, ça doit être superbe !